1.5 Insérer une image dans le texte

LOW – 30/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Présentation

1. Prendre une image à sa source

1.1 Image insérée ou image liée

1.2 Image et hyperlien

1.3 Insertion à partir du presse-papier

1.4 Insertion à partir d’un scanner

1.5 Insertion à partir d’un fichier

2. Redimensionner l’image

2.1 Sélectionner l’image 

2.2 Modifier d’autres caractéristiques

2.21 Menu contextuel de gestion d’image

2.22 Le fenêtre de gestion de l’image

3. Associer l’image et le texte

3.1 Associer une image de fond à la page

3.11 Disposition

3.12 Adaptation

3.13 Ancrage

3.14 Alignement

Perspectives

3.2 Associer une illustration à un passage

3.21 Un bandeau centré

3.22 Une image à droite

3.3 Associer une image à un caractère ou comme caractère

3.4 Poser un hyperlien sur une image

4. Transformations graphiques

Retouches

Image Map

Conclusion 

Présentation

Insérer une image dans un texte, c’est répondre à une suite de questions :

  • Quelle image ? Où la prendre ? Comment la prendre ?
  • Quelles caractéristiques lui laisser ou lui donner (dimensions, cadre dessiné autour, etc.) ?
  • Comment la combiner avec le texte : dessus, autour, d’un côté ou de l’autre ?

L’image insérée dans un document LibreOffice Writer est un paquet d’informations de deux types : l’image proprement dite et ses caractéristiques (dimensions, cadre, relation au texte). Les informations de l’image proprement dite sont récupérées par l’opération d’insertion. Certaines caractéristiques initiales peuvent être modifiées.

Dans LibreOffice, l’image est posée dans un cadre (éventuellement invisible), qui obéit aux règles d’un style de type Cadre. Nous approfondirons ces styles plus loin. Nous restons dans cette fiche avec un objectif pragmatique : réussir à mettre une image comme on le souhaite dans un document. L’opération se déroule en 3 phases, plus éventuellement une quatrième.

  • 1. Prendre une image à sa source,
  • 2. Ajuster ses dimensions,
  • 3. Positionner, ancrer l’image et piloter le texte par rapport à l’image,
  • 4. Transformer l’aspect graphique de cette image (contraste, luminosité, effets).

1. Prendre une image à sa source

Il y a au moins trois manières de ‘poser’ une image dans un texte :

  • Je peux insérer une image à partir du presse-papier. Dans un logiciel graphique, simultanément ouvert avec le traitement de texte, je copie une image ou une partie de celle-ci ; ensuite, dans le traitement de texte, je la colle avec [Ctrl+ V] tout à fait classiquement.
  • Je peux aussi insérer une image à partir d’un scanner attaché à l’ordinateur sur lequel fonctionne le traitement de texte. L’acquisition d’une image à partir d’un document scanné ici et maintenant, est possible directement à partir du traitement de texte.
  • Enfin, je peux récupérer (sur le disque du système ou une mémoire annexe ou par réseau) un fichier de type image, repérable avec une extension spécifique, les plus courantes étant : ‘.png’, ‘.jpeg’ ou ‘.jpg’, ‘.tiff’ (le format des fax).

1.1 Image insérée ou image liée

Ces trois méthodes insèrent une image dans le document. Cela signifie que si la source est coupée, l’image est toujours présente dans le document.

Il est possible aussi d’insérer des objets liés (texte ou images). Pour qu’ensuite un objet lié apparaisse, il faudra que sa source soit accessible. Si c’est le cas, le lecteur ne verra pas de différence avec une image insérée. Mais si la source n’est pas accessible, l’objet sera invisible. Les objets liés sont traités ici : 3.2 Les liens.

Cette fiche 1.5 Insérer une image dans le texte ne traite que des images insérées.

1.2 Image et hyperlien

Un hyperlien permet de se connecter au site indiqué dans un lien. C’est toute autre chose que l’insertion d’une image. Il est possible d’associer un hyperlien à une image. Pour que le lien fonctionne, il suffit que l’ordinateur soit relié à internet. Un hyperlien, sur un texte ou une image, peut aussi appeler un fichier de l’ordinateur ou du réseau interne. La pose d’un hyperlien sur une image est expliqué plus bas.

L’étude d’ensemble des hyperliens est faite ici : 3.2 Les liens

1.3 Insertion à partir du presse-papier

L’image est collée à l’endroit du point d’insertion. Ce qui ne présage en rien de sa visibilité et de son aspect définitifs, ni de son ancrage au texte.

(Le point d’insertion est posé à l’endroit où je veux insérer l’image) : [Ctrl+ V].

1.4 Insertion à partir d’un scanner

(Le point d’insertion est posé à l’endroit où je veux insérer l’image);

Dans Menu : ▼ InsertionMedia ▼ Scanner ▼ …

Cette solution permet de récupérer n’importe quel document papier directement sous forme d’image. Le traitement de texte proposera des outils de graphisme pour transformer l’image insérée (redimensionnement, rognage (redécoupe), etc.). Cette solution est intéressante si vous ne maîtrisez pas le traitement d’image avec un logiciel spécifique (comme Gimp), ou si voulez insérer des documents papier disponibles temporairement (empruntés, par exemple).

Pour être lancé à partir de LOW, votre scanner doit être compatible Twain, un standard de driver de scanner.

Si plusieurs drivers sont actifs pour le scanner ou si plusieurs scanners sont connectés, vous choisissez d’abord votre source (▼ Choisir la source… <[]) ; ensuite vous pouvez acquérir l’image (▼ Acquérir… <[]).

1.5 Insertion à partir d’un fichier

(Le point d’insertion est posé à l’endroit où on veut insérer l’image);

Dans Menu :▼ Insertion ▼ Image ▼ À partir d’un fichier… <[Insérer une image] ;

▼▼ sur le fichier de l’image à insérer;

L’image est insérée à l’emplacement du point d’insertion.

Précision :

Le fichier peut être accédé par réseau ou sur un support externe.
Une fois l’image insérée dans le texte, la source peut être déconnectée (réseau coupé, support externe retiré, etc.).

Le poids d’une image peut être très important (5 Mo pour une photo d’un appareil numérique). Le document en sera alourdi d’autant, ce qui peut poser des problèmes quand de nombreuses photos sont insérées. Dans ce cas, il est préférable de modifier les photos pour les ramener à des caractéristiques plus conviviales. Voir aussi plus bas, la fonction Compresser...

2.1 Sélectionner l’image

Votre image est quelque part dans le document, avec une présentation disons ‘aléatoire’. Elle peut même avoir des dimensions énormes : pas de panique ! Nous allons commencer par modifier ces dimensions à main levé avec la souris. Ne vous souciez surtout pas de mettre l’image quelque part : ce positionnement sera étudié au prochain paragraphe.

Pour travailler sur les caractéristiques de l’image (ses dimensions, en particulier), il faut sélectionner l’image :

(L’image est dans le texte) ;
▼ sur l’image : l’image est sélectionnée ;

Quand une image est sélectionnée :

  • un cadre rectangulaire discret entoure l’image ;
  • à chaque coin, et au milieu de chaque côté, une poignée est présentée sous la forme d’un petit carré ; au passage de la souris sur une poignée, le pointeur change de forme, devenant une flèche indiquant les sens de déplacements possibles.

Une image sélectionnée est supprimée du texte avec [Suppr] ou [Retour arrière].

 

Avant de modifier une dimension en déplaçant un coin ou un côté de l’image avec la souris, il faut savoir que :

  • Toute image possède une proportion initiale entre sa largeur et sa hauteur (qu’on appelle aussi rapport ou encore échelle) ;
  • Modifier une dimension change ce rapport : en conséquence, l’image sera aplatie ou étirée ;
  • Il est possible de conserver l’échelle initiale lors de la modification d’une seule dimension, en appuyant sur [Maj] avant de commencer le déplacement, et en ne relâchant [Maj] que lorsque le déplacement est terminé :

[Maj+] avant de commencer les déplacements;

▼ ►▲ sur une poignée; (l’opération peut être répétée sur un autre coin ou un autre côté);

Quand les déplacements sont terminés : [Maj-].

2.2 Modifier d’autres caractéristiques

Il y a deux manières de modifier d’autres caractéristiques, y compris d’ajuster les dimensions au millimètre :

1. Dans l’image, ▲ : un menu contextuel que je détaille ci-après; (dans ce menu, ▼ Propriétés : <[Image] fenêtre de gestion identique à celle obtenue avec la méthode 2.

2. Dans l’image, ▼▼ : <[Image] avec plusieurs onglets que j’utilise dans plusieurs exemples plus bas.

2.21 Menu contextuel de gestion de l’image

Couper, Copier, Coller : fonctions classiques;

Rogner : rogner signifie découper l’image. L’image apparaît alors avec des poignées spécifiques pour couper les bords. Quand la souris accroche une poignée, le curseur se transforme avec le symbole de rognage. Le fait de lâcher le symbole effectue le rognage sans demande de confirmation. En cas d’erreur, il faut annuler l’opération pour retrouver l’état antérieur de l’image.

Cette opération est approximative. Il est possible d’effectuer un rognage très précis dans la fenêtre de gestion de l’image.

Éditer avec un outil externe : l’image est chargée dans le logiciel par défaut du traitement d’image de l’ordinateur pour être transformée avec les outils de ce logiciel. Sauf compétences particulières, à éviter.

Remplacer… : permet de choisir un autre fichier image qui viendra remplacer l’image actuelle.

Compresser… : une image peut ‘peser’ lourd et  quand il y en a plusieurs dans le document, cela peut être pénalisant, surtout si le document doit être envoyé par messagerie électronique. Cette fonction permet d’alléger le poids de l’image, dans un juste compromis entre résolution et poids.

Le système propose une résolution adaptée à la dimension réelle de l’image dans le texte, et ◄ Calculer la nouvelle taille ► donne le poids de cette résolution qui peut être modifiée à volonté.

Enregistrer: quand l’image du texte a été modifiée, il est possible de l’enregistrer pour en garder la trace s’il fallait la recharger. Dans cette hypothèse, les paramétrages n’auraient pas besoin d’être refaits. Sage précaution.

Ancre, Adaptation au texte, Alignement, Disposer sont des fonctions propres à la combinaison du texte et de l’image. Voir ci-après.

Rotation : permet de faire pivoter l’image de 90% dans les deux sens.

Insérer une légende : la légende est un attribut de tout ‘cadre’. Inutile pour notre approche de premier niveau. Cette fonctionnalité est abordé dans la gestion des styles de type cadre, ici : 2.3 Les styles.

Propriétés : appelle la fenêtre de gestion de l’image.

2.22 Fenêtre de gestion de l’image

Cette fenêtre de gestion est celle de la gestion des styles de type Cadre. Je la présenterai en détail dans l’étude des styles (2.3 Les styles). Nous verrons plus bas quelques onglets (3.2 Associer une illustration à un passage).

3. Associer l’image et le texte

À ce stade, votre image a les dimensions voulues, bien qu’il vous sera toujours possibles de modifier encore ces dimensions.

La question essentielle maintenant est de savoir non pas où mettre l’image, mais comment composer le document avec elle. Plusieurs situations se présentent.

  • On peut vouloir mettre une image à une position bien précise de la page : il suffit alors d’indiquer ses coordonnées : à combien de millimètres du bord supérieur ou du bord gauche, doit-on placer l’angle supérieur gauche de l’image. C’est une question simple qui attend une réponse tout aussi simple. Il faudra ensuite définir comment se comporte le texte autour de l’image. Dans cette hypothèse, l’image est ancrée à la page.
  • Mais le plus souvent, l’image est associée à un paragraphe dont elle donne une illustration. Comme ce texte est mouvant en fonction des ajustements du format de la page ou du paragraphe, ou des ajouts et suppressions successifs dans l’élaboration du texte, l’image doit suivre le passage auquel on l’associe. C’est l’ancrage qui crée une dépendance spatiale entre une image et un passage. La précision du positionnement devra cependant être complétée, non plus avec des coordonnées comme dans le cas précédent, mais par des relations au texte. Et ici encore, le comportement du texte par rapport à l’image devra être précisé.

Vous comprenez donc que la première question n’est pas « comment placer l’image ? », mais « quel type de placement je veux faire avec cette image ? » Cette distinction est très importante.

Pour clarifier et simplifier mon discours,

  • dans la première situation, j’appelle l’image : une image de fond ;
  • dans la deuxième situation, j’appelle l’image : une illustration.

3.1 Associer une image de fond à la page

Vous avez inséré une image dont vous voulez faire le fond de vos pages. C’est-à-dire qu’au lieu d’afficher votre texte en caractères noirs sur un fond blanc, vous voulez qu’ils s’affichent sur une image. Cette image est là ; vous venez de la dimensionner aux dimensions de la page. Pour associer l’image de fond à la page, 4 réglages sont nécessaires à faire dans l’ordre où je le présente pour plus de cohérence.

3.11 Disposition

Sur l’image, ▲ : ▼ Disposition… ▼ vers l’arrière.

Quelques précisions sur ce qu’on appelle les calques. Quand un graphiste compose un flyer par exemple, il utilise plusieurs images, des pavés de textes. Pour arriver au résultat final, il empile ces différents composants qui généralement ne comprennent qu’une partie de l’image finale, le reste de la surface étant transparent. Ces composants sont appelés des calques. Un calque est manipulé comme une image, et pour composer l’ensemble, il est envoyé vers l’arrière, vers l’avant, ou plus radicalement, posé à l’arrière ou à l’avant.

Le menu contextuel Dispositiongère le calque image par rapport au calque texte. Et puisqu’il s’agit ici de déclarer un fond de page, il faut donc envoyer l’image à l’arrière. Sous-entendu, parce que le texte sera en avant. Le texte aura une priorité de visibilité. Les lettres du texte masqueront l’image. Ce qui correspond tout à fait à ce qu’on attend d’une image de fond de page.

3.12 Adaptation

Il nous faut maintenant préciser comment le texte doit se comporter avec l’image :

Sur l’image, ▲ : ▼ Adaptation du texte; ▼ Adaptation continue; et ▼ à l’arrière-plan.

L’icône en regard du choix Adaptation continue montre que le texte ignore l’image, se déployant dessus.

3.13 Ancrage

L’ancrage consiste à préciser où précisément l’image s’accroche au texte. Vous gardez bien en tête qu’un texte, en traitement de texte, est une matière mouvante. Mais dans cette matière, certains caractères de contrôle gère des mises en forme ou des mises en page.

À la page : l’image est accrochée non pas au texte, mais à la page. Elle peut être plus petite que la page et être calée en haut, au milieu, en bas, à droite, au centre ou à gauche. L’ancrage à la page signifie que l’image sera sur toutes les pages, calée de la même façon. C’est le réglage pour une image en arrière-plan.

3.14 Alignement

Si l’image est plus petite que la page, il faut indiquer où la placer. Cela peut se faire en la plaçant avec la souris (déplacement classique). Cela peut se faire aussi en indiquant le positionnement absolu, en vertical et en horizontal. La fenêtre de gestion | Type | ‡ Position ‡ permet d’ajuster les dimensions par rapport aux bords de la feuille, aux marges ou à la zone du texte. Et sur les documents paramétrés pour avoir des pages paires et impaires en vis à vis, il est possible de mettre les images en effet miroir.

Perspectives

Quand vous serez à l’aise avec ce paramétrage d’une image en arrière-plan de vos pages, je vous conseille d’utiliser la fenêtre de gestion de l’image. Elle vous propose les mêmes fonctionnalités avec d’autres qui permettent des réglages plus précis et plus étendus.

3.2 Associer une illustration à un passage

Nous passons maintenant à une image qui illustre un passage. Plusieurs possibilités s’offrent à nous. Par exemple, pour le compte-rendu d’une rencontre, nous voulons mettre une photo sous le titre, sur toute la largeur de la page, comme un bandeau ; puis au fil des articles ou des paragraphes, nous voulons poser une image, tantôt à gauche, tantôt à droite du texte.

Pour ces réglages, nous allons utiliser la fenêtre de gestion. Ce sera l’occasion de l’apprivoiser avant de l’étudier en détail lors de la présentation des styles de type cadre.

3.21 Un bandeau centré

Commençons par le bandeau. Il nous servira de transition. Notre image est là, en début de document, sous le titre général. Nous l’avons dimensionnée en pleine largeur. Nous voulons lui garder son échelle et la dimensionner à 90% de la largeur du texte.

Dans la fenêtre de gestion de l’image, | Type | ‡ Taille ‡ :

Largeur : {90%};

Relatif à : ♫ Zone de paragraphe – (Bord de la feuille);

Conserver le ratio;

Quand on sait ce qu’on veut, il est facile d’enregistrer les paramètres.

Mettre un pourcentage par rapport à une zone facilite le dimensionnement dynamique. Je pourrai plus tard, par exemple, modifier les marges et par suite la largeur de ma zone de paragraphe, mon image se présentera toujours en relatif à 90%.

Conserver le ratio me permet de ne définir qu’une dimension, ici la largeur, l’autre étant calculée automatiquement, et ce quelle que soit la définition, en pourcentage comme ici ou en absolu (dimension exacte).

Si j’ai modifié les dimensions de l’image, il est nécessaire de rappeler ses dimensions d’origine : ▼ ◄ Taille d’origine ►.

(| Type | ‡ Ancrer ‡);

© (À la page) – Au paragraphe – (Au caractère – Comme caractère);

L’ancrage au paragraphe attache l’image au paragraphe qui suit le titre, puisque c’est là que nous avions mis le point d’insertion pour y poser l’image du bandeau. Le texte pourra bouger, l’image sera toujours visible sous le titre du compte-rendu.

(| Type | ‡ Position ‡);

Horizontal : Centre; ♫ à : Zone de paragraphe;

Vertical : Haut; ♫ à : Texte du paragraphe;

Réglages intuitifs : nous voulons bien que le bandeau soit centré sur la zone de paragraphe et attaché au haut du paragraphe suivant le titre.

(| Adapter | ‡ Paramètres ‡);

© Aucune;

Espacement ‡ : (il est possible ici de dimensionner les marges des 4 côtés de l’image par rapport au texte environnant – pour l’exemple, 1 centimètre au-dessus et au-dessous);

Haut : 1cm;

Bas : 1cm;

Options ‡ : (quand aucune adaptation est demandée, les options sont inutiles);

Mon bandeau se présente centré sur la zone de texte, 1 cm dessous la ligne où l’image a été insérée, et le texte se poursuit après le bandeau et une marge de 1cm.

Supposons, maintenant que je veuille mettre sous l’image, une légende ou un commentaire. Je vais réduire la marge Bas à 2 mm et j’écrirai ce commentaire avec un retrait de 1 cm et un espace Bas de 8 mm. De la sorte, mon bandeau sera détaché du texte environnant, donnant une impression d’aisance à l’ensemble, et ma légende sera presque collée à l’image.

3.22 Une image à droite

Mon image est dimensionnée, mais je peux ici changer ses dimensions en proportion de la largeur de la page, par exemple une largeur de 20% de la zone de paragraphe. Je veux que l’image soit alignée, sur le haut, avec le haut de la première ligne du paragraphe. Je veux que le texte s’affiche à gauche de l’image et s’arrête à 5 mm de l’image. Je veux que le texte, s’il est assez long entoure l’image ensuite avec une marge de 5 mm encore. En revanche, si le texte n’est pas assez long, je veux que le paragraphe suivant commence sous l’image.

Je fais les réglages principalement dans la fenêtre de gestion de l’image.

| Type | ‡ Taille ‡ :

Largeur : {20%};

Relatif à : ♫ Zone de paragraphe – (Bord de la feuille);

Conserver le ratio;

Ce réglage dimensionne mon image en fonction de la largeur du paragraphe tout en lui laissant son échelle.

(| Type | ‡ Ancrer ‡);

© (À la page) – Au paragraphe – (Au caractère – Comme caractère);

(| Type | ‡ Position ‡);

Horizontal : Droit; ♫ à : Zone de paragraphe;

Vertical : Haut; ♫ à : Texte du paragraphe;

Ce réglage ancre l’image au paragraphe, sur son bord droit, en haut du texte du paragraphe.

(| Adapter | ‡ Paramètres ‡);

© Avant;

Espacement ‡ : (il est possible ici de dimensionner les marges des 4 côtés de l’image par rapport au texte environnant – pour l’exemple, 1 centimètre au-dessus et au-dessous);

Gauche : 0.5 cm;

Bas : 0.2 cm;

Options ‡ : ▣ Premier paragraphe;

Ce réglage dit au texte comment se comporter avec l’image : à sa gauche (avant) avec une marge de 5 mm, et une marge de 2 mm dessous l’image. L’option Premier paragraphe indique au texte que l’image se comporte comme un paragraphe de texte, ce qui signifie que le paragraphe suivant devra se mettre à sa suite.

Maintenant faites glisser l’image vers le paragraphe précédent, et sur sa gauche. Que constatez-vous ? Il n’y a plus de texte à droite. Normal puis que le texte doit être avant l’image. Je modifie dont l’adaptation du texte en choisissant Après. Mais maintenant, le texte est bien à droite de l’image, mais il la colle sans marge. Normal, car je n’ai pas mis de marge à droite.

Allez voir le paramétrage : il a été modifié pour tenir compte de la nouvelle position. Mais la marge droite doit être corrigée si on la veut identique à celle posée à gauche tout à l’heure…

Essayez aussi de mettre une bordure autour de l’image avec un espacement d’au moins 2 mm, puis ajouter une couleur d’arrière-plan et observez le résultat.

Vous en savez plus qu’il n’en faut pour insérer des images dans votre texte, facilement, avec précision et un résultat éclatant.

3.3 Associer une image à un caractère ou comme caractère

Dans la fenêtre de gestion, | Type | ‡ Ancrer ‡, deux options méritent précision.

Associer une image à un caractère est analogue à l’association d’une image à un paragraphe, sauf que l’ancrage, au lieu d’offrir la ‘surface’ d’un paragraphe, n’offre que la surface d’un caractère. L’intérêt est très certainement limité.

Associer une image comme un caractère est complètement différent. Un peu comme les lettrines, on remplace alors un caractère par une image. Ce cas de figure nécessite de régler l’alignement de l’image sur la ligne du texte (sur la ligne du haut, au centre, ou sur la ligne du bas). C’est un peu compliqué. Par ailleurs, la ligne qui reçoit l’image voit sa hauteur ajustée à celle de l’image.

Ces deux fonctionnalités sont réservées à des graphistes expérimentés.

3.4 Poser un hyperlien sur une image

Il est possible d’associer un hyperlien à une image, comme on peut en associer à tout passage. Pour que le lien fonctionne, il suffit que l’ordinateur soit relié à internet. Un hyperlien, sur un texte ou une image, peut aussi appeler un fichier de l’ordinateur ou du réseau interne.

Dans la fenêtre de gestion de la fenêtre, | Lier | ‡ Lier à ‡ :

♪ URL : [Adresse du site, obtenue, généralement par copie de la zone correspondante du navigateur];

Parcourir…► permet de déclarer un lien sur l’ordinateur;

♪ Nom : [Expression visible au survol du lien avec la souris] (peut rester vide, mais les utilisateurs apprécient de lire quelque chose);

Cadre : sans intérêt ici;

Les hyperliens sont traités ici : 3.2 Les liens. Cette fonctionnalité est totalement différente, malgré la similitude des termes, des fonctions vues au §1 de cette fiche. 

4. Transformations graphiques

Retouches

LibreOffice fournit une gamme d’outils utiles pour modifier l’image sur le plan graphique. C’est une palette flottante qui normalement s’affiche quand une image est sélectionnée. Si elle ne s’affiche pas :

Dans Menu : ▼ Affichage ▼ Barres d’outils ▼ Image (Bascule ; une coche indique l’affichage de la barre).

Cette barre présente des commandes classiques en retouche d’images, comparables à celle d’un retoucheur comme Gimp.

Image Map

Cet outil est disponible ici :

▲ sur l’image : ▼ Image Map <[Éditeur d’image Map].

L’image Map est une image comme celle d’un plan interactif, où des certaines zones sont assorties d’un lien pour aller consulter le site d’un restaurant, d’un service, d’une entreprise, etc. L’éditeur d’image Map permet de créer des zones sur l’image, et d’y associer ces hyperliens comme on l’a vu (ci-dessus en 3.4) dans le cadre pour un hyperlien sur l’image entière.

Conclusion

L’insertion d’image regroupe un ensemble de fonctionnalités particulièrement riches. Profitez-en ! Si vous avez des compétences dans les logiciels graphiques, utilisez-les pour découper vos images et faire les retouches qui s’imposent. Dans LibreOffice, vous n’aurez plus qu’à vous préoccuper du cadre et du positionnement.

Informations complémentaires

Liens

2.3 Les styles

3.2 Les liens

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