4.2 Des gadgets qui n’en sont pas

LOW – 05/04/2018 – 2

Logiciels et version

LibreOffice : 5.3.7.2

Plan de la fiche

1. Les raccourcis-clavier

1.1 Ce qu’il faut savoir des raccourcis-clavier

1.2 Découvrir les raccourcis-clavier

1.3 Créer un nouveau raccourci-clavier

1.4 Supprimer un raccourci-clavier

1.5 Modifier un raccourci-clavier

1.6 Rétablir la situation initiale

1.7 Se doter de plusieurs boîtes à outils

1.8 Apprentissage des raccourcis-clavier

1.9 Autres personnalisations

2. Les caractères spéciaux

2.1 Les caractères de contrôle

2.2 Les caractères particuliers

3. Changer la langue d’un passage

3.1 Langue parlée et langue orthographique

3.2 Changer de langue, de clavier et de police

3.3 Passage de la saisie du français au grec

3.4 Retour au français

3.5 Appréciation

3.6 Attention aux impressions

4. Les synonymes

5. Commentaires ou notes personnelles

5.1 Poser un commentaire

5.2 Gérer les commentaires

5.3 Afficher les commentaires

5.4 Imprimer les commentaires

5.5 Appréciation

6. Suivi des modifications

6.1 Paramétrer le suivi des modifications

6.2 Suivre les modifications

6.3 Autres fonctionnalités dans le suivi des modifications

6.31 Accès protégé des modifications

6.32 Acceptation ou refus des modifications

6.33 Fusionner des documents modifiés

6.4 Appréciation

Présentation

Cette fiche regroupe des fonctions très utiles, un peu disparates mais aucune ne justifie une fiche complète.

1. Les raccourcis-clavier

Le raccourci-clavier est une combinaison de touches qui a le même effet qu’une succession de choix dans le menu : l’exécution directe de la fonction demandée ou l’ouverture d’une fenêtre pour saisie de paramètres.

Plus rapide, plus fiable, le raccourci-clavier butte néanmoins sur des limites qu’il faut bien comprendre pour pouvoir les utiliser au mieux.

1.1 Ce qu’il faut savoir des raccourcis-clavier

Les raccourcis-clavier existe au niveau du système d’exploitation. Chaque système a les siens. Certains sont même particuliers en fonction des contextes.

Je présente les principaux raccourcis-clavier système ici : BPMI 4.2 Les raccourcis-clavier.

Dans Libre Office, les raccourcis-clavier existent au niveau de l’application et au niveau de chacun de ses modules. C’est ainsi que LOW possède les siens propres. Cette fiche ne traite que de ces raccourcis LOW.

Les raccourcis proposés par défaut sont modifiables par l’utilisateur.

Les raccourcis sont attachés au logiciel et non aux documents ; ce sont les mêmes pour tous les documents.

Chaque utilisateur système (identifié à sa connexion dans le système) peut avoir sa propre définition de raccourcis LOW. Il peut même en avoir plusieurs adaptées à la variété des travaux. Ils sont téléchargeables en fonction du travail en cours.

1.2 Découvrir les raccourcis-clavier

La meilleure méthode pour connaître tous les raccourcis-clavier LOW est de consulter leur table :

Dans Menu : ▼ Outils Personnaliser… <[Personnaliser] ;
| Clavier | ;

⨀ (Libre Office) Writer ;

(Je ne traite ici que des raccourcis LOW);

Cette fenêtre comprend deux pavés :

Raccourci clavier donne la liste de tous les raccourcis en vigueur en partant des touches de combinaison.

Fonctions donne la liste des combinaisons (Touches, colonne de droite) en partant des Menus (Catégorie, colonne de gauche) et des sous-menus (Fonction, colonne centrale).

Mais il est plus simple de consulter les menus et les sous-menus : chaque fois qu’une fonction est accessible aussi par un raccourci-clavier, celui-ci est indiqué en fin de ligne menu.

1.3 Créer un nouveau raccourci-clavier

Tous les raccourcis-clavier ne sont pas personnalisables. Je considère qu’il y a trois catégories de raccourcis : les raccourcis système, les raccourcis standards, et les autres.

Parmi les raccourcis système, décrits ici : BPMI 4.2 Les raccourcis-clavier, les basiques sont à respecter : [Ctrl+ C, V, X], mais surtout, [Alt+ F4] qui ferme la fenêtre active, et d’autres du même genre (souvent avec la seule touche de composition [Alt+]

J’appelle raccourcis standards les raccourcis par défaut de LOW. Par exemple, toutes les combinaisons avec [F12] pour entrer ou sortir d’un mode Listes ou puce. Il est préférable de respecter ces raccourcis. Deux critères pour les discerner : ils existent sans avoir besoin de les créer et les fonctions attachées sont utilisés assez souvent.

Ces restrictions étant précisées, avant d’affecter un raccourci-clavier à une fonction, je vérifie dans ‡ Raccourcis-clavier ‡ que le raccourci envisagé n’est pas déjà affecté. Si c’est le cas, ce sera une modification, expliquée ci-après.

Dans la colonne Catégorie, je sélectionne le menu de départ qui me conduit à la fonction ; je précise mon choix en sélectionnant la Fonction. Mes deux sélections étant actives, la colonne Touches à droite est vide.

Je monte dans le pavé du haut, et je cherche la combinaison envisagée. Je vérifie qu’elle est non affectée, je la sélectionne, et ▼ ◄ Modifier ►.

La fonction est affichée en regard de la combinaison, et en bas, dans la colonne Touches, la combinaison est affichée.

Mon raccourci est momentanément créé. Il me faudra valider mon travail pour qu’il soit effectivement disponible.

1.4 Supprimer un raccourci-clavier

Dans le pavé Raccourcis-clavier, je sélectionne la combinaison à supprimer, puis ▼ ◄ Supprimer ►. La combinaison est momentanément libérée de la fonction qui lui était attachée.

1.5 Modifier un raccourci-clavier

Modifier un raccourci-clavier consiste à remplacer pour une combinaison donnée, la fonction qui lui était attachée par une autre. Il est possible de faire cette modification en deux étapes : une suppression puis une création. Il est possible de la faire en une seule étape.

Je sélectionne le menu et le sous-menu comme pour créer un nouveau raccourci-clavier.

Dans la liste des Raccourcis-clavier, je sélectionne la combinaison désirée à laquelle est attachée une autre fonction.▼ ◄ Modifier ► remplace cette fonction par celle que j’ai sélectionnée en bas. Dans la colonne Touches, la nouvelle combinaison apparaît.

1.6 Rétablir la situation initiale

Les modifications faites dans cette fenêtre sont provisoires. Elles demandent à être validées par ▼ ◄ OK ►.

Rétablir ► remet les raccourcis tels qu’ils étaient à l’entrée dans la fenêtre. Cela permet de reprendre le paramétrage sans avoir à ouvrir la fenêtre de nouveau.

Annuler ► annule le travail fait depuis l’entrée de la fenêtre et ferme la fenêtre.

Réinitialiser ► remet en place les raccourcis-clavier par défaut, tels qu’ils existaient à l’installation de Libre Office.

1.7 Se doter de plusieurs boîtes à outils

Pour les stakhanovistes du traitement de texte, il peut être intéressant d’avoir plusieurs batteries de raccourcis-clavier en fonction des travaux à faire. C’est possible.

Quand une batterie de raccourcis-clavier est au point, ◄ Enregistrer… ► permet de mettre en fichier cette batterie. L’explorateur s’ouvre pour choisir le dossier d’accueil et saisir le nom du fichier (avec l’extension .cfg).

Parallèlement, pour récupérer une batterie sauvegardée, ◄ Charger… ► fait l’opération inverse. L’explorateur s’ouvre pour sélectionner le fichier .cfg et le charge en remplacement de la table des raccourcis en vigueur.

1.8 Apprentissage des raccourcis-clavier

Il est impératif, pour bien pratiquer un traitement de texte, de maîtriser un maximum de raccourcis-clavier. Votre énergie doit être polarisée sur votre texte, sa création, son orthographe ; vous n’avez pas à être distrait par des manœuvres complexes de mise en page, ou de mise en forme.

Cet apprentissage des raccourcis clavier est donc essentiel ; il permet d’apprendre progressivement un maximum de combinaisons. Vous commencerez par l’apprentissage des touches de fonctions (simples, puis en combinaison avec [Ctrl], [Alt], [Maj], [Alt Graph], etc.

Ensuite, quand ces touches seront acquises, vous ferez l’apprentissage des fonctions essentielles ou fréquentes. Vous pourrez ensuite personnaliser votre système de raccourcis.

1.9 Autres personnalisations

Cette même fenêtre (Personnaliser…) permet de personnaliser les menus, en intégrant d’autres éléments éventuels et en changeant la place des lignes.

De la même manière, les différentes barres d’outils peuvent être adaptées aux désirs ou besoins de l’utilisateur.

Enfin, il est possible d’affecter des macros aux fonctions, mais ces pratiques dépassent les ambitions de ce guide.

2. Les caractères spéciaux

Les caractères spéciaux que l’on peut utiliser dans LOW ne diffèrent pas des caractères bizarres présentés ici : BPMI 4.4 Dompter son clavier, § 2. Les caractères bizarres. Sauf quelques exceptions ci-après.

2.1 Caractères de contrôle

Les caractères de contrôle sont des caractères, habituellement invisibles, qui posés au fil du texte l’obligent à se positionner différemment. Dans le texte, ils occupent quelle que soit leur combinaison, un seul caractère qui peut être supprimé comme les autres caractères visibles avec [Suppr] ou [Ret Arrière]. La plupart sont visibles avec un symbole qui s’affiche avec [Ctrl+ F10].

[Entrée] : met fin au paragraphe en cours et provoque un saut de ligne. Le style paragraphe de la nouvelle ligne est déterminé par le Style de suite du paragraphe précédent (cf. Les styles).

[Ctrl+ Entrée] : met fin à la page courante et passe à la page suivante. La nouvelle page a le même style que la précédente. Cette fonction est différente de l’insertion d’un saut manuel.

[Tab] : pose un tabulateur au point d’insertion. Le texte qui suit le tabulateur est décalé jusqu’au prochain tabulateur de la page, avec éventuellement passage à la ligne si nécessaire.

[Tab] dans une liste (numérotée ou à puces), en début de ligne : fait passer la ligne au niveau suivant (du niveau 2 au niveau 3). [Maj+ Tab], à la même position, fait passer la ligne au niveau supérieur (du niveau 3 au niveau 2).

2.2 caractères particuliers

[Maj+ Espace] : espace insécable.

L’espace insécable améliore sensiblement la qualité de la présentation d’un document. Elle ressemble à une espace ; seulement, au lieu de servir de séparateur entre deux mots, elle est attachée, comme un caractère ordinaire au mot qui la précède.

En français, tout signe de ponctuation double (point-virgule, deux points, point d’exclamation, point d’interrogation) est précédé d’une espace inséca­ble ; cela évite, dans un saut de ligne (provoqué par le traitement de texte, et non par l’utilisateur) d’avoir la ponctu­ation déta­chée du mot qui la précède, et de trouver le mot en fin de ligne précédente et la ponctuation perdue en début de ligne suivante.

J’utilise l’espace insécable chaque fois que je veux séparer deux mots, ou un mot et autre chose sans que ces deux termes puissent être séparés par un saut de ligne automatique provoqué la mise en page du texte par le programme.

Autre intérêt de l’espace insécable : dans les paragraphes dont les lignes sont justifiées (alignées des deux côtés) ; les espaces ordinaires sont allongés pour construire automatiquement l’alignement, l’espace entre les mots pouvant apparaître variable ; une espace insécable, elle, n’est jamais allongée. Je la préconise donc, en début de ligne dans le groupe de numérotation de la ligne et comme séparateur entre ce groupe et le début du texte : le début du texte apparaitra alors toujours aligné.

Tiret insécable [Ctrl+ Maj+ -]

Ce tiret-là se comporte comme l’espace insécable.

Tiret conditionnel [Ctrl+ -]

Le tiret conditionnel permet de forcer la césure d’un mot en fin d’une ligne justifiée, au lieu de la laisser à l’initiative du dictionnaire ou quand la césure automatique n’est pas activée. Si le format de la page ou la ligne sont modifiés de telle façon que la césure ne se justifie plus, le tiret est masqué et devient invisible. Mais de nouveau, si à la suite d’une variation de la largeur de la ligne, le mot devait être coupé, il ne pourrait pas l’être ailleurs qu’au tiret conditionnel. C’est donc un arme à double tranchant qu’il faut utiliser parcimonieusement, et de préférence au milieu des mots très longs. La césure automatique (paramétrée dans les Enchaînement des styles de type Paragraphe) est aujourd’hui bien maîtrisée par le traitement de texte et suffit amplement. Ce tiret conditionnel tombera bientôt dans l’oubli…

3. Changer la langue d’un passage

Je pose ici la question de passer d’une langue à une autre en cours de frappe, et de revenir ensuite à la langue initiale.

La question peut paraître anecdotique quand la deuxième langue utilise le même alphabet que la première. Ce n’est pas le cas, car le contrôle orthographique et tout ce qui gravite autour (césure automatique, en particulier, ou dans un autre domaine, synonymes) dépend de la langue. Il est donc souhaitable d’annoncer avec quelle langue on parle au fur et à mesure du texte.

Quand l’alphabet de la deuxième langue n’est plus celui de la première, se pose alors la concordance des touches du clavier que j’utilise avec les lettres de nouvel alphabet. Et non seulement, les touches, mais toutes les combinaisons. En grec par exemple, les voyelles peuvent avoir accents, esprits et iotas souscrits. Cela fait beaucoup d’altération par rapport au clavier latin français avec ses accents circonflexes ou trémas.

J’ai abordé la question de déclarer plusieurs langues habituelles ici : BPMI 2.3 Convenances personnelles, §1.2 le pays et la langue : comment définir la langue par défaut, les langues habituelles, les claviers associés, et les procédures pour changer de langue et clavier.

J’ai abordé la question du changement de clavier en cours de frappe ici : BPMI 2.13 Utiliser au mieux son clavier et sa souris, § 2.3 Changer d’alphabet en cours de frappe.

Dans la configuration matérielle et logicielle (fiche à venir), j’ai évoqué le bureau et la barre des tâches avec l’affichage de l’abréviation de la langue courante (FR pour Français), et comment avec ▼ on pouvait choisir une autre langue habituelle, et avec ▲ rentrer dans la gestion de ces langues.

À propos du contrôle orthographique (2.7 Textes répétitifs, § 4. Correction orthographique automatique), j’ai précisé comment la correction automatique pouvait se faire dans la langue du passage. Accessoirement, au niveau des Champs, nous avons vu aussi que les formats de date étaient tributaires de la langue.
Je reviens sur quelques notions.

3.1 Langue parlée et langue orthographique

La langue parlée est définie au niveau du système comme nous l’avons vu dans la configuration matérielle et logicielle. C’est la langue que le système utilise pour ses messages, ses fenêtres. Par extension, LibreOffice utilise aussi une version parlée, et nous avons vu que lors de son installation, le téléchargement se faisait en deux temps, le deuxième étant réservé justement pour l’aide en français.

La langue orthographique est la langue définie au niveau du format caractère, à l’onglet Police. Cette langue permet une connexion à l’extension correspondante du dictionnaire. Accessoirement, un clavier logique peut lui être associé : les caractères tapés sont affichés dans l’alphabet de la langue. On peut vouloir utiliser une police spécifique pour cet alphabet non latin.

3.2 Changer de langue, de clavier et de police

Changer en même temps de langue, de clavier et de police est le problème essentiel de l’utilisateur confronté à l’utilisation simultanée de plusieurs langues habituelles. Il me semble utile de rappeler la procédure générale.

Contexte

Je suis en train de taper un texte, avec ma langue habituelle, le français, et je veux mettre un passage dans une autre langue, avec des caractères d’un alphabet non latin pour lequel j’ai décidé d’utiliser une police de caractères spécifique. Pour l’exemple, posons que cette autre langue est le grec (dont l’abréviation système est ‘EL’), que le clavier associé est le grec polytonique et la police Galatia SIL.

Paramétrages préalables

La langue Grec a été déclarée comme deuxième langue habituelle du système, avec le clavier associé grec polytonique.

Pour utiliser le grec encours de frappe, je crée un style de type caractère que nous appelons Grec, et auquel j’associe un raccourci-clavier [Ctrl+ Maj+ H]. Ce style utilise la police Galatia SIL, et la langue Grec.

Par ailleurs, j’ai un raccourci-clavier pour activer le style par défaut de type Caractère : [Ctrl+ Maj+ Alt+ ‘zéro’].

La barre des langues est dans la barre des tâches. Elle affiche ‘FR’ pour ‘Français’, ‘EL’ pour le grec.

Saisie du texte en français

La saisie du texte en français n’appelle aucun commentaire. Saisie classique.

3.3 Passage de la saisie du français au grec

Pour passer de français au grec, la méthode est la suivante :

1. [Windows+ Espace-] (attention, il faut relâcher la combinaison ‘-‘ pour voir l’effet) répété autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que ‘EL’ apparaisse dans la barre des langues (ou Dans la barre des tâches : ▼ FR ▼ EL). À partir de ce moment, notre frappe au clavier se fait en grec avec le clavier choisi (grec polytonique) mais pas dans la police Grec du système.

2. Je change le style de type Caractère avec le raccourci [Ctrl+ Maj+ H] : mon texte est désormais avec le style que nous avons appelé Grec avant de commencer la frappe. Ce style utilise la police Galatia SIL. déclarée dans le style. Cette police est affichée dans le combo de la barre d’outils sous le menu. La langue Grec utilisée est affichée dans la zone de contrôle en pied de fenêtre.

3. La frappe se fait désormais en caractères grecs, avec la belle police Galatia SIL. Internet m’a fourni des dessins de clavier avec toutes les combinaisons pour ajouter aux voyelles accents, esprits ou iota souscrit…

3.4 Retour au français

La frappe en grec est terminée. Je veux revenir au français.

1. [Ctrl+ Maj+ Alt+ ‘zéro’] remplace le style Grec par le style par défaut de type Caractère (Dans la barre d’outils sous le menu, la police affichée est désormais notre police habituelle). La langue dans la zone de contrôle est le Français.

2. Je répète autant de fois que nécessaire [Windows+ Espace-] pour que ‘FR’ soit affiché dans la barre des langues (ou Dans la barre des tâches : ▼ EL ▼ FR).

3.5 Appréciation

La manœuvre est simple, à condition d’avoir bien en mains les raccourcis-clavier. Il faut comprendre que le clavier dépend du système et qu’il nous faut donc évoluer dans les paramétrages système. Mais le traitement de texte a aussi ses exigences (langue orthographique). Il est donc indispensable d’avoir deux manipulations à chaque changement.

3.6 Attention aux impressions

Avant d’associer une police élaborée au style utilisé pour une langue, il est souhaitable de faire un essai d’impression. Il serait dommage que votre imprimante de reconnaisse pas cette police : vous auriez alors de beaux textes à l’écran, incapables d’être imprimés correctement.

Pour que les documents PDF affichent correctement cette police, il est nécessaire, dans la procédure d’importation, d’importer les polices du document. Le poids du document sera un peu plus lourd, mais le rendu excellent.

4. Les synonymes

LOW dispose de dictionnaires de synonymes dans de nombreuses langues. Pour accéder à une liste de synonymes :

Je sélectionne implicitement le mot dont je cherche un synonymes en posant le point d’insertion dessus;

[Ctrl+ F7] <[Dictionnaire des synonymes (langue(Pays))];

Mot actif

À gauche, le mot sélectionné est présenté en combo ; les mots précédemment sélectionnés peuvent être appelés dans ce combo ;

À droite, le combo me permet de choisir une autre langue;

Alternatives

La liste des synonymes est affichée ; le premier est sélectionné;

Au-dessous de la liste :

Remplacer par

Le synonyme sélectionné est affiché. Comme la liste des synonymes fournit des mots masculins, singulier, cette zone permet d’ajuster l’accord avant le remplacement.

Remplacer ► remplace le mot initial du texte par le mot sélectionné; []>.

Annuler ► ferme la fenêtre sans remplacement.

Il est possible de déployer plusieurs niveaux de recherche. En ▼▼ sur un mot de la liste, celui-ci devient tête d’une nouvelle liste. C’est pratique pour affiner la recherche. Dans ce cas, sous ‡ Mot actif ‡, une flèche à gauche permet de remonter d’un niveau.

5. Commentaires ou notes personnelles

Il est pratique de pourvoir poser au fil du texte des notes personnelles appelées Commentaires par LOW.

5.1 Poser un commentaire

Le commentaire est posé au point d’insertion avec [Ctrl+ Alt+ C] (ou Dans Menu : ▼ InsertionCommentaire).

Il apparaît comme un post-it sur fond jaune en marge, avec une flèche partant du point d’insertion.

Je tape le texte en tête du post-it. En fin de post-it, à gauche, le rédacteur est indiqué en clair avec la date et l’heure (système) de la rédaction. À droite, une ▼ active un menu contextuel.

5.2 Gérer les commentaires

Les commentaires sont automatiquement signés du rédacteur du document. Celui-ci est défini dans les options (c’est expliqué ici : 1.7 Quelques astuces, § 1. Données d’identification).

Tout rédacteur peut lire tous les commentaires et les gérer.

Pour modifier un commentaire, il suffit de modifier son texte.

Le menu contextuel affiché en cliquant sur la flèche en bas à droite du post-it propose d’autres actions :

Supprimer ce commentaire : la suppression est directe sans demande de confirmation ;

Supprimer tous les commentaires de [l’auteur] : la suppression est directe dans demande de confirmation ;

Supprimer tous les commentaires : idem, pour nettoyer le document de tous les commentaires ;

Formater tous les commentaires : ouvre la fenêtre de paramétrage du style (police, effets de caractères, position). Cette fenêtre est accessible aussi dans Menu, ▼ Format ▼ Commentaires.

5.3 Afficher les commentaires

Les commentaires sont visibles dans le document si leur affichage est demandé. Dans Menu, ▼ Affichage Commentaires. Cette ligne joue en bascule. Quand l’affichage est actif, la ligne est sur fond tramé avec une marque au début.

5.4 Imprimer les commentaires

Quand des commentaires sont présents dans un document, lors de l’impression, plusieurs options sont possibles. Le choix se fait au lancement de l’impression :

<[Imprimer];

| Général | ‡ Imprimer ‡ (en bas de la fenêtre)

Commentaires :

Aucun (document seul) : le document est imprimé sans les commentaires;

Commentaires seuls : seuls les commentaires sont imprimés;

Placer à la fin du document, Placer à la fin de la page, Placer dans les marges : le choix concerne bien entendu tous les commentaires du document.

5.5 Appréciation

Les commentaires sont très utiles pour noter des idées fugaces. Ils n’ont pas vocation à rester dans un document. Certains rédacteurs leur préfèrent un journal annexe, surtout pour des documents rédigés au long court. L’intérêt est d’avoir le choix.

6. Suivi des modifications

Le suivi des modifications permet de mettre en relief les modifications apportées au document par chacun des intervenants dans sa rédaction : ajouts, suppressions et modifications. Chaque intervention est tracée : auteur, date et heure.

Ce suivi comprend deux volets : le paramétrage du suivi et le suivi proprement dit.

6.1 Paramétrer le suivi des modifications

Pour pouvoir suivre les modifications, il faut préalablement déclarer ce suivi actif :

Dans Menu : ▼ ÉditionModifications ▼ Enregistrer ;
(Cette ligne agit comme une bascule ; une case est cochée en début de ligne quand l’enregistrement du suivi est actif – cet état reste attaché au document, et il est sauvegardé avec lui) ;

L’enregistrement n’entraîne pas nécessairement l’affichage du suivi.

L’enregistrement applique à chaque portion de texte objet d’une intervention (ajout, suppression, modification), une note interne précisant :

  • l’opérateur (pris dans les données d’identité des Options)
  • la nature de l’opération
  • sa date et son heure.

Il est donc possible d’enregistrer des modifications de correcteurs différents. Par exemple, un manuscrit qui passe entre plusieurs relecteurs pourra être annotés des corrections en identifiant le relecteur à chaque séance de relecture.

Les données d’identité sont présentées ici : 1.7 Quelques astuces, § 1.Données d’identification.

L’enregistrement peut être déclaré inactif après avoir été actif. Dans ce cas, les modifications enregistrées pendant l’activité de l’enregistrement, restent enregistrées et peuvent être affichées.

6.2 Suivre les modifications

Pour voir les modifications enregistrées, il faut demander leur affichage :

Dans Menu : ▼ ÉditionModificationsAfficher.
(Cette ligne de menu agit comme une bascule ; elle porte une marque quand l’affichage est actif).

Les modifications apparaissent avec des couleurs et des caractères barrés pour chacune des opérations (ajout, suppression, modification). Ces effets sont paramétrés dans les options :

Dans Menu : ▼ OutilsOptions… <[Options] ;
LibreOffice WriterModifications ;

▼ ◄ OK ►.

Ce paramétrage comprend deux niveaux :

  • le fil du texte : on peut préciser les attributs signalant l’opération (gras, italique, barré, souligné) en se méfiant du parasitage des effets locaux ; et préciser aussi la couleur, qui est certainement un caractère plus évident.
  • l’annotation en marge des lignes concernées par un liséré vertical de couleur.

L’équilibre entre ces deux niveaux est à trouver à l’expérience. Personnellement, j’apprécie davantage un signalement bien visible en marge, et un signalement au fil du texte plus discret. À chacun de voir.

6.3 Autres fonctionnalités dans le suivi des modifications

6.31 Accès protégé des modifications

L’accès à l’historique des modifications peut être protégé par un mot de passe :

Dans Menu : ▼ ÉditionModificationsProtéger… <[Saisir le mot de passe] ;
Mot de passe : xxx ;
Confirmer : xxx ;
▼ ◄ OK ►.

6.32 Acceptation ou refus des modifications

L’intérêt du suivi des modifications, dans un travail collaboratif, est de gérer ces modifications en les acceptant ou en les refusant.

Dans Menu : ▼ ÉditionModificationsGérer… <[Gérer les modifications] ;

Cette fenêtre comporte deux onglets.

L’un permet de filtrer toutes les modifications du documents sur l’opérateur, la date, l’opération.

L’autre affiche les modifications enregistrées dans le document (en appliquant les filtres éventuels) : en cliquant sur une ligne, le texte concerné par la modification est affiché, et cette modification peut être rejetée, acceptée, seule ou toutes les modifications filtrées.

6.33 Fusionner des documents modifiés

Il est possible de récupérer sur un document (appelons-le ‘maître’), les modifications apportées sur une copie. Le document ‘maître’ est ouvert :

Dans Menu : ▼ ÉditionModificationsFusionner le document…; (l’explorateur s’ouvre pour choisir le fichier – la copie – à fusionner);

Les modifications enregistrées sur la copie sont passées sur le ‘maître’.

Il est possible aussi de comparer les deux documents en face à face. Très pratique pour des corrections faites en ligne à plusieurs.

6.4 Appréciation

Grâce à toutes ces fonctionnalités, LibreOffice permet un travail collaboratif assez poussé qu’il est simple d’organiser.

Informations complémentaires

Liens

BPMI 2.13 Utiliser au mieux son clavier et sa souris

BPMI 2.3 Convenances personnelles

BPMI 4.2 Les raccourcis-clavier

BPMI 4.4 Dompter son clavier

1.7 Quelques astuces

2.7 Les textes répétitifs

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