4.3 Composer des cartes de visite

LOW – 20/04/2018 – 2

Logiciels et version

LibreOffice : 5.3.7.2

Plan de la fiche

1. Position du problème

2. Procédure générale

3. Dessiner la planche

3.1 Mesurer

3.2 Créer un document pour la planche

4. Rédiger une carte de visite

4.1 Rédiger la première vignette

4.2 Synchroniser la planche

4.3 Modifier une planche existante

4.4 Se constituer une bibliothèque de cartes de visite

Préalables

1.5 Insérer une image dans le texte

2.3 Les styles

4.1 Couleurs, autres motifs et transparence

Présentation

Cette fiche est la première de trois destinées à faciliter l’accès à des fonctions particulièrement intéressantes : composer des cartes de visite, composer des étiquettes adresses à partir d’un tableau d’adresses, et composer un mailing avec des personnalisations poussées.

1. Position du problème

Je veux imprimer des cartes visites sur un support qui se présente comme une planche présentant des vignettes de format identique.

Je veux pouvoir m’adapter à n’importe quel modèle de planche.

Le contenu de toutes les vignettes est identique. Avec une certaine recherche dans la composition : polices, arrière-plan, image (photo), etc.

Par extension, je veux pouvoir utiliser la même méthode pour imprimer des stickers, petites étiquettes autocollantes pour des enveloppes ou autres documents.

2. Procédure générale

En fait l’opération est très simple à condition de suivre le processus, sans oublier quelques paramètres déterminants au passage. Pour fixer les idées, voici la démarche :

2.1 Je choisis ma planche de cartes de visite

On ne discute pas les goûts et les couleurs. Quelques conseils, néanmoins.

Je choisis mon modèle de planche, dans un meilleur compromis entre le stock disponible chez mon fournisseur préféré et mes désirs personnels. Il est impératif de partir d’un modèle réel que je peux tenir en mains. Nous verrons plus bas comment dessiner cette planche. Il ne sera pas critique de changer de modèle par la suite.

Je recommande des cartes prédécoupées, aux bords lisses, sur papier lisse (les papiers granuleux n’aiment pas les imprimantes). Je vérifie aussi le grammage maximum que mon imprimante tolère pour ne pas prendre un grammage incompatible.

2.2 Je dessine les cartes de visite sur ma page de traitement de texte

Cette opération est sans doute la plus délicate du processus. Je la détaille ci-après.

2.3 Je rédige ma carte de visite

Dans la première vignette, en haut à gauche, je rédige ma carte de visite. C’est du texte, dans toute sa simplicité, avec ses styles, ses cadrages, ses bordures éventuelles, une image, un fond.

2.4 Je copie la vignette rédigée sur les autres vignettes

Cette opération, automatique, me permet de disposer d’une planche avec toutes les vignettes identiques. Elle est possible si le paramétrage du document (1ère étape) le prévoit.

2.5 Je sauvegarde cette planche

Comme un document ordinaire. Je pourrai le rappeler, le modifier ou le copier. Je l’imprime ou l’exporte en PDF pour l’imprimer chez un prestataire proposant des impressions couleur sur imprimante laser.

3. Dessiner la planche

3.1 Mesurer

Le paquet de feuilles portant les cartes de visite est accompagné d’un gabarit, une feuille ordinaire reproduisant le dessin d’une planche et portant les dimensions des marges et des vignettes. Si ce gabarit est absent, je prends le décimètre et je fais les mesures. Voici les informations nécessaires :

  • Le format de la feuille : A4, généralement en France ;
  • Le nombre de vignettes dans la largeur et dans la hauteur de la feuille ;
  • La largeur et la hauteur d’une vignette (zone pour le texte) ;
  • La marge haute, distance entre le bord supérieur de la feuille et le bord supérieur de la première vignette ;
  • La marge gauche, distance entre le bord gauche de la feuille et le bord gauche de la première vignette ;
  • L’empattement horizontal, distance entre le bord gauche d’une vignette et celui de la suivante (soit : largeur de la vignette + espacement latéral entre deux vignettes) ;
  • L’empattement vertical (analogue, mais dans l’autre sens) ;

LibreOffice parle indistinctement d’empattement et d’écart.

3.2 Créer un document pour la planche

La planche de cartes de visite (ou d’étiquettes) utilise des notions complexes de sections et d’organisation de sections dans une feuille. Je n’aborde pas ces questions dans ce manuel. Et nous n’avons pas besoin de les connaître pour réaliser des planches. LOW propose en effet un cheminement pratique :

Dans Menu : ▼ Fichier Nouveau Étiquettes… <[Étiquettes];

Le menu propose aussi Cartes de visite : mais c’est pour utiliser des modèles et des données rigides. Je propose avec Étiquettes une démarche plus artistique et totalement ouverte concernant le contenu.

La fenêtre Étiquettes comprend 3 onglets. C’est la même fenêtre que nous trouverons pour les étiquettes adresses personnalisées. Mais pour le moment, certaines données nous seront inutiles.


| Étiquettes | ;
Format ;

© (Continu ; ) Feuille ;

Continu concerne des étiquettes en continu, à raison d’une étiquette par feuille. Cette présentation n’a cours, encore, que sur des grosses imprimantes dans lesquelles les bordures perforées du papier sont entraînées par des roues à piquots.

Feuille correspond à notre hypothèse de départ : plusieurs vignettes sur une feuille A4.

 


Marque : xxx ;

Type : yyy ;

Marque propose des marques de fournisseurs connus. Si je ne trouve pas le fournisseur de mes étiquettes, je choisis le premier proposé. Cela n’a pas d’importance.

Type : si je n’ai pas trouvé mon fournisseur dans le champ, je choisis utilisateur ; nous verrons tout-à-l’heure que ce terme sera plus précis pour le modèle créé. Si j’ai trouvé mon fournisseur, je choisis sa référence ; et si je ne la trouve pas, je choisis Utilisateur.


| Format | ;

Cet onglet affiche en haut à droite, la marque et le type saisi précédemment.

Toutes les dimensions sont affichées en clair sur la gauche et le gabarit simplifié, avec les cotes est affiché dans le cadre à droite.

Je vérifie que l’ensemble correspond à mon gabarit.

Si nécessaire, je corrige les cotes erronées.

(Ce qui suit permet de conserver le paramétrage d’un gabarit personnel);

▼ ◄ Enregistrer ► <[Enregistrer le format d’étiquette] ;

Options

Marque : {Perso};

En tapant Perso dans la zone, je crée une nouvelle marque pour regrouper mes gabarits personnels.


♪ Type : yyy ;

Je donne ici un nom original à mon gabarit. Je propose d’indiquer la marque et la référence de mes étiquettes.

▼ ◄ OK ► ; []>;

(je reviens à la fenêtre initiale);

Ce modèle ne sera enregistré dans les listes Marque et Type qu’après la fermeture de la fenêtre en cours.

| Options |

Distribuer

© Page entière (- Étiquette unique);

Ce n’est pas le propos de cette fiche, mais cette entrée permet d’indiquer au système si l’on veut imprimer une seule étiquette. Quand on a recours à ce genre de pratique, on dispose de planches incomplètes avec des trous comme un gruyère. Quand on choisit Une seule étiquette, les deux zones à droite sont disponibles pour indiquer quelle étiquette choisir dans la planche.

Synchroniser le contenu;

Cette case doit impérativement être cochée si je veux que toutes les vignettes de ma planche soient identiques à la première. Dans cette hypothèse, je n’ai qu’une vignette à dessiner ; un bouton me proposera de la copier sur toutes les autres (opération appelée ici Synchronisation).

Si cette case n’est pas cochée, je devrais copier la première vignette réalisée dans les autres, ce qui comporte des risques, donc des complications inutiles.

Imprimante

(L’imprimante par défaut est proposée);

Configurer… ► permet d’en choisir une autre, et de la paramétrer.

Pour un utilisateur ne disposant que d’une imprimante, cette fonctionnalité est sans intérêt. Dans un pool d’impression, ce bouton permet de préciser l’imprimante à utiliser pour ces étiquettes ou cartes de visite, et dans quel bac d’alimentation papier sont les feuilles à imprimer. Cela peut être utile.

▼ ◄ Nouveau document ►.

En cliquant sur ce bouton, je mets fin au dessin de la planche.

Une fenêtre de traitement de texte s’ouvre présentant les vignettes dans la page. Un bouton flottant ◄ Synchroniser les étiquettes ► est présent dans la page.

Je peux passer au dessin de la première vignette.

4. Rédiger une carte de visite

C’est la deuxième étape de la procédure générale.

Je m’assure que les repères de textes sont affichés :

Dans Menu : ▼ AffichageDélimitations du texte (ligne en bascule – une marque indique que l’effet est actif).

4.1 Rédiger la première vignette

Je ne travaille que dans la première vignette, en haut à gauche de la feuille.

Je saisis le contenu de ma carte de visite comme un texte classique.

Je réserve une marge de sécurité à gauche et à droite.

J’utilise les espaces avant et après le paragraphe pour équilibrer mes lignes.

Si je veux une image en fond sur toute la carte de visite, je la dimensionne, si possible, avant de l’importer. Idem pour une photo plus petite.

Sans attendre d’avoir une présentation parfaite, je passe au deuxième temps.

4.2 Synchroniser la planche

Je synchroniser la planche :

(Bouton flottant) : ▼ ◄ Synchroniser les étiquettes ►.

Le contenu de la première vignette est répliqué sur toutes les vignettes de la planche.

Je sauvegarde le document comme un document ordinaire en lui donnant un nom explicite.

J’imprime la planche sur une feuille ordinaire pour voir l’effet. Je vérifie par mirage avec le gabarit, que mes cartes sont imprimées correctement dans l’espace qui leur est réservé.

4.3 Modifier une planche existante

Le cadre peut ne pas être bon. Dans ce cas, il y a un décalage visible entre les étiquettes du haut et celles du bas, par rapport aux bords des vignette. Je dois alors corriger les dimensions.

Le plus simple est de refaire un nouveau cadre. Ensuite, je copierai le contenu de la première étiquette de l’ancien cadre sauvegardé dans celle du nouveau cadre.

Si le cadre est bon, et si les corrections ne concernent que le contenu d’une carte de visite :

  • je rappelle le document sauvegardé,
  • je corrige uniquement la première vignette,
  • je synchronise après correction,
  • et je sauvegarde mon document.

Cette séquence peut être répétée autant de fois que nécessaire.

4.4 Se constituer une bibliothèque de cartes de visite

Si vous voulez créer les cartes de visite de tous vos collaborateurs, suivant le même modèle, il vous sera facile de créer une bibliothèque.

Commencez par créer votre planche personnelle, par exemple. Enregistrez-la en mettant votre nom dans l’intitulé du fichier.

Pour chaque collaborateur, appelez votre planche personnelle et Enregistrer sous… avec le nom du collaborateur. Modifiez ensuite ses coordonnées personnelles et sauvegardez.

Dans cette hypothèse, je vous conseille de prendre un modèle standard suivi par le fournisseur, pour éviter d’avoir à refaire toutes vos planches.

 

 

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