3.1 Affichages et repères

LOW – 04/04/2018 – 2

Logiciels et version

Plan de la fiche

1. Affichage plein écran

2. La barre d’état

2.1 Page

2.2 Mots, caractères

2.3 Style de type page

2.4 Langue

2.5 Mode frappe en vigueur

2.6 Mode de sélection

2.7 Indicateur de texte modifié

2.8 Signatures numériques

2.9 Indicateur de niveau

2.10 Affichage des pages

2.11 Zoom de la page

3. Les règles

3.1 La règle horizontale

3.2 La règle verticale

4. Délimitations et affichages particuliers

4.1 Délimitation des zones

4.2 La trame de fond des champs [Ctrl+ F8]

4.3 Afficher les noms des champs [Ctrl+ F9]

4.4 Afficher les caractères non imprimables [Ctrl+ F10]

4.5 Les caractères masqués…

4.6 … et les paragraphes masqués

4.7 Autres affichages ou repères

5. La grille

Préalables

1.2 Lancer et découvrir LibreOffice

2.3 Les styles

Présentation

Je regroupe dans cette fiche ce qu’il faut savoir sur les possibilités d’affichage dans LOW et les repères disponibles particulièrement utiles pour faciliter la saisie.

1. Affichage Plein écran

Le mode Plein écran permet de disposer de tout l’écran comme zone de saisie. Il s’active ainsi :

Dans Menu  : Affichage Plein écran [Ctrl+ Maj+ J].

ou directement avec la combinaison indiquée : [Ctrl+ Maj+ J]. Ce mode fonctionne en bascule.

L’affichage plein écran ne laisse que la fenêtre de saisie avec les règles, horizontale et verticale. Le menu, les boutons, la barre d’état sont invisibles.

Indispensable si j’utilise un petit écran. La bascule est pratique par passer d’un mode à l’autre. Un bouton flottant en mode plein écran permet de revenir à l’affichage classique d’un clic.

2. La barre d’état

La barre d’état du traitement de texte est une barre en pied de fenêtre, faisant office de limite inférieure. Elle peut être affichée ou masquée.

Dans Menu : ▼ Affichage Barre d’état.

Cette ligne de menu fonctionne comme une bascule ; quand la barre d’état est affichée, cette ligne est cochée.

Cette barre comprend plusieurs zones avec des fonctionnalités attachées. Dès qu’on commence à maîtriser un tant soit peu le traitement de texte, on a du mal à s’en passer. C’est un bon investissement que de passer un moment pour la découvrir et apprendre à s’en servir.

La plupart des fonctionnalités s’appliquent à un ‘texte en cours’. , c’est-à-dire implicitement par la présence du point d’insertion (page et paragraphe sélectionnés) soit explicitement par une sélection classique.

Je présente les différentes zones en partant de la gauche :

2.1 Page

L’information peut se présenter sous deux formes. Je distingue dans mon explication : numéro de page (imprimé sur la page courante) et numéro de feuille (rang de la feuille courante de 1 à n parmi toutes les n feuilles du document). En insérant un saut manuel de page avec changement de style Page, il est possible de modifier le numéro de page de la nouvelle page. Ainsi, la feuille 3 peut recevoir le numéro 10. Cette zone renseigne parfaitement la page courante.

Page [x] à [n] : La page courante [x] est dans le même style de page depuis le début du document. [n] est le nombre de pages du document. Dans ce contexte, numéro de page et numéro de feuille sont identiques.

Page [x] à [n] (Page [p]) : cette présentation indique que depuis le début du document jusqu’à la page courante, il y a eu un saut de page manuel avec changement de style page et modification du numéro de page. [x] est le numéro de feuille ; [n] est le nombre de feuilles du document ; [p] est le numéro de la page courante.

Actions sur cette zone :

▼ est équivalent à [F5] : bascule pour afficher / masquer la fenêtre du navigateur. Je présente le navigateur ici : 2.6 Le sommaire automatique.

Précisions

Pour les impressions partielles, j’indique toujours au système les numéros de feuille et non les numéros de page.

2.2 Mots (caractères)

Statistiques immédiates sur tout le document ou sur le texte éventuellement sélectionné, en nombre de mots et de caractères, .

▼ affiche une fenêtre plus complète.

2.3 Style de type page

La page courante est la page qui contient le point d’insertion.

Le style de cette page est affiché ici.

Actions sur cette zone

▲ affiche un menu contextuel : je peux choisir un autre style de type Page ici.

▼▼ affiche la fenêtre de gestion du style de type page de la page en cours ; équivalent à [F11].

Précisions

Le style de type Paragraphe du texte en cours est affiché dans la barre d’outils, en haut à gauche de l’écran, devant le combo de la police.

2.4 Langue 

Le passage dont la langue est indiquée peut être un paragraphe, un mot sélectionné implicitement par la présence du point d’insertion, ou tout autre passage sélectionné explicitement.

La langue du passage est affichée ici. Si le passage comprend des langues différentes, la zone est vide.

Actions sur cette zone

▲ affiche le menu contextuel des langues. Ce menu est expliqué ici : 4.2 Des gadgets qui n’en sont pas, § 3. Changer la langue d’un passage.

Précisions

Cette zone est pratique pour changer ponctuellement la langue du mot ou du paragraphe sélectionné, en particulier pour la vérification orthographique d’un mot étranger.

2.5 Mode de frappe en vigueur

Il y a deux façons de taper un texte : en insertion ou par écrasement. C’est expliqué en détail ici : 1.3 Document : création, édition…§ 2.2 Insertion ou écrasement.

  • Quand le mode insertion est actif, cette zone est vide. Au survol de la souris, j’obtiens : [Mode insérer.].
  • Quand le mode écrasement est actif, la zone affiche Écraser.

Actions sur cette zone

▼ agit en bascule pour passer d’un mode à l’autre.

Précisions

Le basculement d’un mode à l’autre se fait traditionnellement avec [Ins]. Il n’y a pas, à ma connaissance, de commande-menu associée à cette fonction.

2.6 Mode de sélection 

J’ai présenté la sélection standard ici : 1.4 Les gestes de base, § Sélectionner un texte.

Il existe d’autres modes de sélection présentés ici en menu contextuel.

  • Sélection standard : celle indiquée ci-dessus.
  • Sélection étendue : par clic successif, je peux étendre ma sélection. Cet effet est identique à celui obtenu avec [Maj+ ▼].
  • Sélection avec ajout : (bug ?).
  • sélection par bloc : le curseur fonctionne comme sur le bureau pour sélectionner les icônes. Tout ce qui est à l’intérieur d’un rectangle défini par la diagonale du déplacement de la souris est sélectionné. À éviter pour le texte, mais bien pratique pour des objets.

Actions sur cette zone

Le survol de la zone avec la souris affiche le mode en cours entre crochets.

▼ affiche la liste des modes en passant automatiquement au mode suivant.

▲ affiche la liste des modes, le mode en cours apparaissant sélectionné, pour changer de mode.

Précisions

Cette zone conserve des fonctionnalités anciennes en double emploi quand elles marchent. La sélection par bloc peut être utile dans certains cas, assez rares. Personnellement, je m’en tiens aux sélections avec la souris, et éventuellement [Maj+ ▼].

Le menu : ▼ ÉditionMode de sélection (Standard ; Zone de blocs [Alt+ Maj+ F8]) permet de basculer (plus rapidement avec [Alt+ Maj+ F8]) entre le mode standard et le mode par blocs.

2.7 Indicateur de texte modifié

Cette zone indique si le document a été modifié ou pas depuis son dernier enregistrement.

  • Une icône (♥ coche dans une case [le document n’a pas été modifié depuis le dernier enregistrement] ♥) indique comme la bulle le précise que le document peut être fermé sans avoir besoin d’être enregistré.
  • Une icône (♥ astérisque rouge sur la bordure d’un cadre symbolisant le document [Le document a été modifié. Faites un double-clic pour enregistrer le document] ♥) indique que ce document doit être sauvegardé pour que le travail soit conservé.

Actions sur cette zone

▼ déclenche pour un texte modifié la sauvegarde du document, sans sommations. Équivalent à [Ctrl+ S]. Prudence !

Précisions

Dans la barre d’outils, le flocon blanc sur fond vert incrusté sur le bouton ♥Disquette[Enregistrer (Ctrl+ S)]♥ donne la même information. Tant que le document n’a pas été modifié, ce bouton est indisponible.

Au survol de la zone, le message [Le document a été modifié. Faites un double-clic pour enregistrer le document] est erroné. Il suffit d’un simple-clic sur la zone pour enregistrer le document !

2.8 Signature numérique

Permet de voir les certificats associés au document.

2.9 Indicateur de niveau

Cette zone affiche en clair le système de niveau et le niveau du texte sélectionné implicitement ou explicitement.

Le système de niveau peut être Numérotation des chapitresPuces ou Numérotation. Le niveau du passage est indiqué à la suite.

Cette indication est un repérage intéressant.

Aucune action n’est possible sur cette zone.

2.10 Affichage des pages

Trois icônes permettent de choisir une présentation de l’affichage du texte dans la fenêtre du traitement de texte :

[Affichage une seule page] : mode classique ;

[Affichage multi-page] : en fait, deux pages côte à côte ;

[Affichage livre] : utile pour les pages en vis à vis.

Actions possibles sur cette zone

▼ ou ▲ sur une de ces icônes applique la présentation correspondante.

2.11 Zoom de la page

Le zoom permet de réduire ou d’agrandir la zone de texte. La taille des caractères suit le mouvement. Si la taille de la zone de texte dépasse les limites de la fenêtre, des ascenseurs sont proposés pour la déplacer.

Cette zone comprend deux parties :

  • un curseur pour régler le zoom, avec des boutons ‘-’ [Réduire le zoom] et ‘+’ [Agrandir le zoom] ;
  • le taux du zoom.

Actions possibles sur cette zone

Le curseur et ses boutons (avec ▼ ou ▲) modifient le zoom interactivement : je vois l’effet produit. Mais la précision peut laisser à désirer. Changer le taux est plus précis.

▲ dans la zone taux affiche des choix fonctionnels fréquents : en cliquant sur un des choix proposés, il s’applique immédiatement.

▼ affiche une petite fenêtre permettant de choisir le facteur de zoom et la présentation de la page. Voir ci-après.

Précisions

Dans Menu : ▼ AffichageZoom… (Plusieurs choix sont offerts, dont Zoom… <[Zoom et disposition des pages] ;
Facteur de zoom
(ressemble à la petite fenêtre précédente)

Quelques précisions sur ces choix :

  • Optimal : la zone principale du texte prendra la dimension maximum de l’écran. Les marges seront visibles en partie.
  • Adapter le hauteur et la largeur : dans la plupart des cas, le résultat sera une page complète à l’écran. Idéal pour voir une composition, mais pas pour saisir du texte.
  • Adapter la largeur : la page occupe toute la largeur. Solution idéale pour la saisie.
  • 100 % : pour voir le document à l’échelle de la page imprimée.
  • Variable : pour saisir un facteur de zoom.

Important : le facteur de zoom et la présentation des pages associée ne concernent que l’affichage. Il ne s’agit pas d’un format de page ni d’un dimensionnement des feuilles pour l’impression qui sont deux réglages totalement indépendants.

3. Les règles

Les règles sont deux barres crantées, une horizontale, en haut, une verticale, à gauche. Elles portent l’indication des distances en cm (mais d’autres unités de mesure peuvent être choisies) à partir d’une origine variable suivant la position du point d’insertion.

L’affichage des règles est commandé dans :

Dans Menu : ▼ AffichageRègle.

Quand l’affichage est actif, la case au début de la ligne de ce menu est cochée ; cliquer sur ce menu agit comme une bascule. Petite précision : la règle verticale, quand son affichage est paramétré, n’est présente que sur la page en cours ; c’est un indice pour repérer la page contenant le point d’insertion quand on fait défiler plusieurs pages.

Les règles sont affichées avec les unités déclarées ici :

Dans Menu : ▼ OutilsOptions… *
LibreOffice Writer Affichage <[]
Affichage
♫ Horizontale : (centimètres ; … );
Règle verticale : ♫ (centimètres ; …) ;


▼ ◄ OK ►.

Le comportement des règles et leur  présentation dépendent de la position du point d’insertion dans le texte.

  • Quand le point d’insertion est dans la zone du texte principal, les marges sont en grisé ; l’origine (0) de la règle horizontale est la bordure gauche de la zone de texte ; l’origine de la règle verticale (0) est la limite haute de la zone d’impression (qui peut commencer par la zone d’en-tête).
  • Quand le point d’insertion est dans une zone particulière (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page), cette zone apparaît en blanc dans la règle verticale et les zones extérieures, en grisé.

3.1 La règle horizontale

Sur la règle horizontale, la première portion en grisé, indique la marge gauche ; à l’extrémité droite, la zone grisée indique la marge droite. Ces marges sont celles de la page en cours.

Dans la zone blanche, au milieu, je repère :

  • un curseur ▲, à gauche et à droite : il indique les limites de la zone paragraphe. Normalement, alignés sur les extrémités de la zone blanche, ils indiquent les retraits, gauche et droite, du paragraphe courant.
  • un curseur ▼, à gauche, initialement posé sur le curseur précédent : il indique, pour le paragraphe courant, le retrait supplémentaire de la première ligne.
  • des petits taquets () symbolisant les tabulateurs par défaut.
  • d’autres taquets éventuellement, de taille plus importante (└, ┘, ┴,┴·) indiquant les tabulateurs posés pour le paragraphe courant.

Modifier les marges de la page

Je peux modifier les marges interactivement avec la souris dans la barre horizontale. Il me suffit de déplacer avec la souris, le trait de séparation entre la zone blanche et la zone grisée qui la jouxte. Quand la souris passe sur ce trait, le curseur se transforme en flèche bidirectionnelle : le déplacement est possible.

Cette modification des marges affectent toutes les pages consécutives définies avec le style de page en cours (précédentes ou suivantes).

Modifier les retraits de paragraphe

Je peux de la même manière modifier les retraits du paragraphe en cours (gauche, droite et première ligne) en déplaçant les curseurs correspondants.

Le retrait supplémentaire de la première ligne est lié au retrait gauche. Il importe donc de le caler en dernier.

Régler les tabulations

La règle horizontale est très pratique pour poser, déplacer et supprimer des tabulateurs. Mais attention : ces réglages, comme pour les retraits étudiés ci-dessus, ne concernent que le paragraphe en cours. L’étude générale sur les tabulations est ici : 2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations.

3.2 La règle verticale

La règle verticale sert à se repérer en hauteur dans la page. Elle permet aussi de modifier les marges haut et bas de la zone d’impression.

4. Délimitations et affichages particuliers

4.1 Délimitations des zones

Le texte principal et les zones particulières (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page) sont des zones bien dessinées dans le paramétrage de page. Chaque cadre peut être matérialisé par un encadrement très discret (hirondelles) en grisé affichée à volonté :

Dans Menu : ▼ AffichageDélimitations du texte.

Ce menu fonctionne comme une bascule ; quand il est actif, une case est cochée en début de ligne. L’effet est tellement discret qu’on aurait tort de s’en passer.

Cet affichage est indépendant d’une autre délimitation ponctuelle qui se présente quand on pose le point d’insertion dans une zone particulière (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page). Une ligne en pointillé, bien visible, montre la limite de la zone. Sur cette ligne, un onglet précise sa nature avec un petit menu qui permet de gérer la zone (et la supprimer éventuellement), et de rentrer en paramétrage du style de la page.

4.2 La trame de fond des champs [Ctrl+ F8]

La combinaison indiquée, qui fonctionne en bascule, permet d’afficher une trame de fond pour les champs sous forme d’un fond grisé. Je rappelle qu’un champ, dans le traitement de texte, est l’équivalent d’une variable en algèbre : un contenu pour une valeur, variable en fonction du contexte. Afficher la trame de fond pour les champs consiste à indiquer, dans le texte, où sont ces variables qu’on appelle champs.

Physiquement, dans le texte, un champ est un code que le traitement de texte considère comme un caractère unique. Il suffit par exemple d’une seule frappe de [Ret Arr] à la suite du champ (ou de [Suppr] devant le champ) pour supprimer un champ même si la valeur qui apparaît normalement au fil du texte comprend plusieurs caractères.

La bascule permet d’activer la fonctionnalité le temps du contrôle.

La mise en œuvre de cette fonction est indépendante de la suivante (affichage du nom des champs).

Petite précision : cette fonction active aussi l’affichage du caractère ‘espace insécable’ obtenu avec la combinaison [Ctrl+ Maj+ Espace]. L’espace insécable ‘cole’ au mot qui le précède. On l’utilise pour ne pas dissocier une ponctuation double (‘ ;’, ‘ :’, ‘ ?’, ‘ !’, etc.) du mot qui la précède, en particulier lors d’un passage à la ligne au fil du texte. En activant la trame de fond des champs, ces espaces apparaissent avec la trame ; on les repère facilement devant les ponctuations doubles.

4.3 Afficher le nom des champs [Ctrl+ F9]

La combinaison indiquée fonctionne comme une bascule.

Dans le couple ‘X = 12’, ‘X’ est la variable, et ‘12’ sa valeur. L’affichage normal du texte montre la valeur des champs (‘12’ dans notre exemple). Cette bascule permet de remplacer l’affichage des valeurs par l’affichage des noms de variables (‘X’ dans notre exemple).

L’intérêt de cette fonction est évident, en particulier pour vérifier certains champs présentant des similitudes (page en cours ou total de pages, date fixe ou date du jour, figée ou mobile).

Cet affichage est totalement indépendant du choix proposé dans les impressions ordinaires, appelé Substituants de texte, le mal nommé, qui se trouve ici :

Dans Menu : ▼ Imprimer…<[] ;
▼ | LibreOffice Writer | ;
Substituants de texte ;

En clair, je peux très bien avoir les noms des champs affichés dans le texte, et ne pas les avoir à l’impression. Toutes les combinaisons sont possibles. La première disposition est réglée par la bascule [Ctrl+ F9] ; la seconde est réglée par le paramétrage de l’impression lancée.

4.4 Afficher les caractères non imprimables [Ctrl+ F10]

J’appelle ‘caractère non imprimable’, un caractère, souvent saisi au clavier avec une touche spécifique (ou une combinaison de touches), qui au lieu d’afficher un caractère, déclenche une action dans le flux du texte : tabulation, passage à la ligne, espace insécable, etc. Plus généralement, il s’agit de caractères tapés mais non visibles normalement.

Cette bascule permet de les afficher ou de les masquer ; la plupart de ces caractères ont un symbole associé ; par exemple, l’espace ordinaire est représentée par un petit point à mi-hauteur de ligne, le retour à la ligne par ‘¶’, etc.

Ici encore, la bascule permet de contrôler facilement la présence ou l’absence d’un caractère précis. Jamais ces caractères comme tels n’apparaissent à l’impression sauf quand ils sont mis volontairement dans le texte avec leur symbole, comme le ‘¶’ ci-dessus.

4.5 Les caractères masqués…

Il ne faut pas confondre les caractères non imprimables avec les caractères masqués. D’autant plus que LibreOffice entretient une confusion regrettable entre caractères masqués et paragraphes masqués qui sont aussi des fonctionnalités bien différentes.

Un caractère masqué (un mot ou plus) est un texte susceptible d’être absent à l’impression.

Pour saisir des caractères masqués:

Je saisis mon texte normalement;

Je sélectionne le passage à masquer;

Dans Menu : ▼ FormatCaractère … <[];
▼ | Effets de caractères |
Masqué ;
▼ ◄ OK ►.

Il s’agit d’une modification en Menu format d’un style de type Caractère.

Les caractères déclarés de cette façon comme masqués deviennent invisibles dans le texte. Pour les rendre visibles, deux conditions doivent être réunies :

Premièrement, il faut que les options générales prévoient d’afficher les caractères masqués. C’est ici :

1. Dans Menu : ▼ OutilsOptions… <[Options …];
LibreOffice Writer Aide au formatage ;
Affichage
Texte masqué ;
▼ ◄ OK ►.

Deuxièmement, il faut que vos caractères non imprimables soient affichés avec [Ctrl+ F10]. Vos caractères masqués apparaissent alors avec une trame particulière.

Et à l’impression ?

C’est le but de la manœuvre.

Dans Menu : ▼ Imprimer… <[Imprimer];
▼ | LibreOffice Writer | ;
contenu ‡ ;
Texte masqué;

En cochant la case, les textes masqués seront imprimés. En laissant la case non cochée, les textes masqués seront absents.

4.6 … et les paragraphes masqués

Il est possible d’activer au niveau des options générales du traitement de texte, le masquage des paragraphes, et de soumettre l’affichage des paragraphes déclarés masqués à une condition entrée dans la procédure de masquage. On est là dans un domaine totalement différent : il s’agit de l’affichage conditionnel d’un passage. Sont en jeu des variables et des instructions (conditionnelles et de branchement). C’est effectivement pratique dans des mailings très personnalisés. Mais la mise en œuvre de cette fonctionnalité dépasse mon ambition pour ce manuel.

4.7 Autres affichages ou repères

Je les présente dans des cadres spécifiques : fautes d’orthographe et d’accord, suivi des modifications, etc.

5. La grille

La grille est un dispositif virtuel qui s’apparente à un tableau magnétique. Mais au lieu que toute la surface soit magnétisée, seulement un quadrillage l’est, comme un grillage. Ce dispositif est utilisé pour poser des objets dans la page en les alignant sur ce grillage.

La grille existe dans d’autres modules de LibreOffice. Son paramétrage est défini ici :

Dans Menu : ▼ OutilsOptionsLibreOffice Writer Grille;

Grille

Capturer à la grille : cochée, les objets seront aimantés à la grille ; non cochée, les objets pourront être posés n’importe où (grille absente); si cette case est cochée, il est néanmoins possible de poser un objet n’importe où en accompagnant son déplacement avec [Ctrl];

Visible : cochée pour matérialiser la grille;

Résolution ‡ : Espacement entre deux fils du grillage; en cochant la case Synchroniser les axes, la même dimension est mise en même temps sur les deux axes, quel que soit celui saisi;

Subdivision ‡ : comme son nom l’indique, ajoute un niveau supplémentaire comme un deuxième grillage dans le premier; pour plus de finesse dans les alignements.

Informations complémentaires

Liens

1.3 Document, création, édition…

1.4 Les gestes de base

2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations

2.6 Le sommaire automatique

4.2 Des gadgets qui n’en sont pas

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