2.5 Les listes

LOW – 31/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Présentation

1. Les listes avec LibreOffice

2. Paramétrer les styles de type Liste

2.1 Paramétrer une liste à puces

2.2 Paramétrer une liste numérotée

2.3 Associer un style Liste à un style de type Paragraphe

3. Construire une liste

3.1 Construire une liste à puces

3.2 Construire une liste numérotée

4. Autres opérations sur les listes

4.1 Trafiquer une liste

4.2 Réarranger une liste

4.3 Les listes dans les conversions HTML pour les sites internet

Conclusion

Préalables

2.3 Les styles

Présentation

Les listes à puces et les listes numérotées présentent suffisamment de similitudes pour être étudiées ensemble.

Leur caractéristique essentielle est de gérer une hiérarchie de niveaux. Les paramètres précisent pour chaque niveau, quelle forme donner aux puces ou aux numéros, comment les positionner et comment positionner le texte à leur suite.

Savoir poser des listes à puces ou numérotées dans un texte, permet de l’aérer et clarifier le discours. Il ne faut pas en abuser. Mais le lecteur apprécie la clarté et la simplicité de cette présentation en liste.

Je vais commencer par préciser quelques notions théoriques. Nous verrons ensuite comment paramétrer une liste avec la gestion des styles. Comme pour les autres styles, cela permettra de savoir comment utiliser le menu Format. Et nous terminerons par l’application pratique des listes.

1. Les listes avec LibreOffice

Une liste ressemble à cet exemple :

  • Une liste à puces est une suite de paragraphes, identifiés généralement par un retrait à droite, une puce étant posée avec un retrait moins important devant la première ligne du paragraphe de telle sorte que le texte du paragraphe est aligné à gauche.
    • Première subdivision (niveau 2)
    • Suite niveau 2
      • Troisième niveau
  • Deuxième paragraphe (retour niveau 1)
  • Troisième (suite niveau 1).

Une liste est donc une succession de paragraphes (ici, le premier occupe plusieurs lignes) identifiés par un repère (ici une puce) distinct par niveau, et positionnés sur la ligne avec un retrait à droite proportionnel au niveau. Je note qu’en dehors de ce retrait et du repère initial, les paragraphes composant la liste ressemble aux paragraphes ordinaires du texte.

Une liste est une suite de paragraphes hiérarchisés, présentés d’une manière particulière pour visualiser cette hiérarchie.

1. La liste de LibreOffice s’adosse à un style de type Paragraphe. Dans sa version la plus simple, la liste s’adosse au style de type Paragraphe standard dans le document. Pour le dire autrement, un style de type Paragraphe peut être complété par l’association d’un style de type Liste.

2. Une liste est définie, en priorité, par sa nature : à puces ou numérotée.

3. LibreOffice gère jusqu’à 10 niveaux dans une liste. Un niveau est défini par un retrait à droite, une puce ou un type de numération (chiffres arabes, romains, lettres, etc.), l’espace entre ce repère et le texte du niveau.

2. Paramétrer les styles de type Liste

LibreOffice formate les listes avec le même type de style appelé indistinctement Liste, Numérotation ou Liste et numérotation. Je retiens Liste pour désigner ce type de style.

Paramétrer un système de listes se fait en deux temps :

  • Paramétrer le style de type Liste d’une manière analogue à celle que nous avons suivi pour les Paragraphes par exemple ;
  • Associer à un style de type Paragraphe, un style de type Liste pour que les listes de ce paragraphes soient formatées avec ce style automatiquement.

Il est possible aussi comme pour les autres types de styles, de formater un texte en liste à partir du menu. Des suggestions sont proposées pour faciliter la composition. Je fais l’impasse sur ces approches.

2.1 Paramétrer une liste à puces

Pour cette présentation, je vais créer un nouveau style de type Liste, que j’appelle Puce-a. Je vais enregistrer les paramètres correspondants à l’exemple ci-dessus.

J’affiche la liste des styles SSS de type Liste ;
▲ SSS (exemple : Puce 1) ▼ Nouveau (pour créer un nouveau style);

<[Style de numérotation: Sans nom1];

▼ | Gestionnaire |;

Style

Nom : {Puce-a};

La fenêtre propose plusieurs onglets que je vais ignorer car ils ne sont vraiment utiles que pour des listes à un seul niveau. Il s’agit des onglets : Puce, Style de numérotation, Plan, Image.

Les deux derniers onglets, Position et Personnaliser fonctionnent de la même manière. Un premier pavé Niveau présent sur les deux onglets permet de sélectionner un niveau : les paramètres du niveau sélectionné sont affichés et modifiables dans les autres pavés de l’onglet. En fin de liste, le niveau indiqué avec « 1-10 » permet de saisir des paramètres communs à tous les niveaux. Il faut commencer par là avant de particulariser chaque niveau. Sur ces deux onglets, un schéma visualise les paramètres enregistrés.

Il n’y a pas de méthode obligatoire. Je peux définir la position de tous les niveaux puis passer ensuite à l’onglet Personnaliser pour compléter le paramétrage de tous les niveaux. Je peux aussi, pour chaque niveau, passer dans l’onglet Position puis Personnaliser. Cette méthode permet de mieux visualiser l’évolution du paramétrage mais elle oblige à changer d’onglet plus souvent.

| Position |

Je commence par enregistrer les paramètres communs à tous les niveaux :

▼ | Position |;

Niveau ‡ : {1-10};
Alignement de la numérotation : à gauche ;
Numérotation suivie par : Tabulation ;

Ces réponses me seront proposées ensuite par défaut pour tous les niveaux.

J’ai indiqué ici que toutes les puces (appelées ici Numérotation) d’un niveau sont alignées à gauche, et que le texte qui suit en sera séparé par une tabulation.

Je passe ensuite au paramétrage du niveau 1.

Niveau : {1};

‡ Position et espacement
Aligné à : 0.50 cm;

Je remplace la distance proposée par défaut. Il s’agit de la distance entre le bord gauche de la zone du paragraphe et la puce.

Alignement de la numérotation : à gauche (- centrée à droite); ();

À gauche est proposé par défaut suite au paramétrage initial 1-10. Ce réglage est valable pour les puces. En revanche, pour des numéros, il faudrait aligner les nombres sur leur droite pour avoir un meilleur effet.

Numérotation suivie par : Tabulation (–  Espace – Rien) ;
Tabulation à : 1.00 cm ;

Par ‘Numérotation suivie par’, il faut entendre, ‘Puce suivie par’.

  • Tabulation permet de caler le texte du paragraphe à la suite de la puce sur un tabulateur. La zone suivante  précise le positionnement du tabulateur.
  • Espace met à la suite de la puce une espace avant de commencer le paragraphe. Je déconseille ce paramétrage. Car si le texte est justifié et le paragraphe étendu sur plus d’une ligne, cette espace pourrait alors avoir une largeur variable, et l’alignement du paragraphe à gauche ne serait pas assuré.
  • Rien : le paragraphe sera collé à la puce.

Retrait à : 1.00 cm ;

Il s’agit ici du retrait appliqué au texte par rapport à la bordure gauche de la zone du paragraphe.

Pratiquement, il faut prendre la même valeur que Tabulation à : toutes les lignes du texte seront alors alignées à gauche.

Le réglage du positionnement des lignes de premier niveau est terminé. Je peux passer au réglage du deuxième niveau.

Si je veux aligner ma puce de niveau 2 avec la bordure du texte de niveau 1, je répondrai {1.00} à Aligné à. Et je répondrai {1.50} à Tabulation à et Retrait à. Et ainsi de suite pour les niveaux suivants.

Quand j’ai terminé les réglages pour les niveaux qui me sont nécessaires, je passe à l’onglet suivant.

| Personnaliser |

▼ | Personnaliser | ;
Niveau: {1-10};
Numérotation ‡ ;
Nombre :{Puces} ;
Style de caractère : {Puces};

Tous mes niveaux vont avoir une puce et cette puce (c’est anecdotique) sera formatée avec le style de type Caractère appelé Puce.

Je passe ensuite à la personnalisation du niveau 1 :

▼ | Personnaliser | ;
Niveau: {1};
Numérotation ‡ ;

Caractère: ▼ ◄ Sélectionner ► <[Caractères spéciaux];

Il me suffit de trouver la puce voulue dans la fenêtre déroulante affichée, et de la sélectionner en double-cliquant dessus. Cette puce apparaît dans le schéma à droite.

Je répète l’opération pour chacun des niveaux utilisés.

La difficulté est de trouver des puces de dimensions voisines, car celles-ci n’apparaissent pas distinctement dans la fenêtre. En deux ou trois essais, j’arrive à un ensemble satisfaisant.

Je n’oublie pas de sauvegarder mon travail :

▼ ◄ OK ►.

Je fais un essai pour vérifier l’effet global, et je peaufine si nécessaire.

2.2 Paramétrer une liste numérotée

La logique du paramétrage des listes à puces se retrouve dans le paramétrage des listes numérotées. Je précise seulement dans ce paragraphe ce qui les distingue.

J’utilise un nouveau concept : l’item. Il s’agit d’une ligne dans un niveau qui va porter un numéro d’ordre. Le premier item d’un niveau aura le numéro 1, le deuxième, 2, etc.

| Position |

Dans une liste de nombres, ceux-ci sont normalement alignés sur le chiffre des unités. Je respecte ce principe pour l’alignement des numéros de lignes d’un niveau.

| Position | ‡ Position et espacement

Aligné à : (il s’agit ici de la bordure droite contre laquelle seront alignés le chiffre de unités des numéros de lignes du niveau);

Alignement de la numérotation : {à droite};

| Personnaliser |

Le pavé Numérotation est particulier.

| Personnaliser | ‡ Numérotation

Nombre :

Chaque niveau peut avoir une forme différente de numéros (arabes, romains, lettres, etc.).

Style de caractères:

Il s’agit du style de type Caractère qui formatera le numéro. Il est souhaitable que ce style soit identique à celui du paragraphe en liste.

Afficher les sous-niveaux:

L’intitulé n’est pas heureux. Ce choix définit la construction de la numérotation du niveau : numéro seul de l’item dans le niveau, ou numéro composé d’une séquence regroupant les numéros des items à partir du premier niveau jusqu’au niveau actuel. Je note, que dans cette dernière option, je n’aurai pas le choix pour définir le séparateur entre chaque numéro d’item.

Sur ce sujet, deux écoles s’affrontent.

Soit, comme dans ce site, le numéro d’un sous-paragraphe comprend les numéros des items de niveaux supérieurs : dans ce cas, le Nombre saisi plus haut devra être identique pour tous les niveaux (sinon, gare au fouillis) ;

Soit un niveau est seulement identifié par le numéro d’item dans ce niveau : dans ce cas, il peut être envisagé de saisir un Nombre différent à chaque niveau.

Séparateur avant : , après :

Caractère ou suite de caractères posés devant ou après le bloc numéro. En général, juste le point après.

Commencer avec :

Pour que le numéro du premier item prenne le numéro saisi ici.

2.3 Associer un style Liste à un style type Paragraphe

L’association d’un style de type Liste à un style de type Paragraphe se déclare dans le paramétrage du style de type Paragraphe. J’appelle le style de type Paragraphe : PPL (pour Paragraphe avec liste) ; j’appelle, par similitude, le style de type Liste associé : NNL. NNL doit exister.

Voici la méthode pour déclarer cette association :

J’ouvre la fenêtre de gestion du style PPL;
▼ | Plan et numérotation |
Numérotation ‡ ;
Style de numérotation : NNL ; (NNL est présent dans la liste);
▼ ◄ OK ►.

En ayant déclaré l’association de NNL avec PPL, il me suffit ensuite de choisir le style PPL pour bénéficier des fonctionnalités de listes du style NNL (à puces ou numérotées). C’est très pratique.

Petite précision qui a son importance pour la suite :

Le ‘Style par défaut’ de type Paragraphe, est associé aux styles de type Liste, ‘Numérotation 1’ et ‘Puce 1’ qui sont, eux aussi, des styles par défaut. Cette association n’est pas déclarée dans ‘Style par défaut’ de type Paragraphe, mais elle est bien réelle. Des raccourcis-clavier y sont même attachés : [F12] pour appeler les listes numérotées, et [Maj+ F12] pour appeler les listes à puces.

3. Construire une liste

Saisir une liste, c’est d’abord saisir du texte dans un paragraphe. Donc toutes les règles de saisie d’un paragraphe s’appliquent. Ensuite, le choix d’un style de liste ne joue que sur la présentation de la liste.

3.1 Construire une liste à puces

Il y a deux manières de construire une liste à puces dans un document.

  • Je tape ma liste (éventuellement non complète) ; je sélectionne les lignes devant faire partie de la liste ; j’applique à la sélection, le style de liste voulu ; ([Maj+ F12] permet de sélectionner le style par défaut Puce 1).
  • en début de première ligne, avant la frappe, je sélectionne le style de liste voulue (comme ci-dessus) ; puis je tape ma liste.

Par souci pédagogique, je prends la deuxième solution.

Je commence par choisir le style avant la frappe. [Maj+ F12] est un raccourci système qui sélectionne le style de numérotation Puce 1. Cette combinaison agit presque en bascule : pour annuler le style Liste, il faut utiliser [F12] (sans [Maj+]). Étant donné que nous sommes avec un style de type Paragraphe, l’effet de cette commande est valable dans tout le paragraphe.

Le premier paragraphe que je saisis est posé en niveau 1.

Si mon deuxième paragraphe est lui aussi en niveau 1, il me suffit de passer au paragraphe suivant normalement avec [Entrée].

Si je veux que le nouveau paragraphe que je saisis passe au niveau 2, il me suffit de commencer la ligne avec [Tab]. Inversement, pour remonter d’un niveau, il me suffit de commencer la ligne avec [Maj+ Tab].

Ces deux commandes sont aussi accessibles avec d’autres, dans un menu contextuel du paragraphe, avec ▲ n’importe où dans le paragraphe :

Recommencez la renumérotation [Ctrl+ Maj+ 2] : pour les listes numérotées, force le numéro d’item à 1.

Continuer la numérotation précédente : pour les listes numérotés, force le numéro d’item à +1 par rapport à l’item de même niveau (et de même style) plus haut dans le document.

Hausser d’un niveau : Fait passer le paragraphe d’un cran dans la hiérarchie vers le premier niveau.

Abaisser d’un niveau : idem, mais dans l’autre sens.

Pour ces deux mouvements, les sous-niveaux ne sont pas impactés.

 

Pour terminer la liste et poursuivre mon texte avec un paragraphe normal, il suffit, en début d’un nouvel item, que je tape [entrée] : l’item est annulé et je suis au début d’un nouveau paragraphe ordinaire.

Quelques conseils :

Sauf besoins très spécifiques, contentez-vous d’une seule liste à puces, et utilisez le style Puce 1 en le modifiant à votre goût ; il a l’avantage de répondre aux raccourci-clavier [Maj+ F12].

Suggestion : le style de liste à puces que j’utilise est paramétré sur 6 niveaux : les niveaux impairs ont une puce noire, et le niveau pair suivant a une puce de même forme, mais blanche. Dans l’ordre : un rond, un carré, et une flèche à gauche.

N’oubliez jamais, surtout pour les listes à puces, que vous présentez des listes. Une liste est normalement composées d’items d’une ligne, voire deux. Si vos items sont plus fournis, évitez alors les niveaux : vos lecteurs ne s’y retrouveront pas.

3.2 Construire une liste numérotée

La seule différence entre commencer une liste numérotée et un liste à puces, est dans le raccourci clavier pour appeler le style par défaut : [F12].

4. Autres opérations sur les listes

4.1 Trafiquer une liste

Personnellement, je considère qu’une liste forme un tout. Par conséquent, une liste n’a pas à être interrompue par des paragraphes hors liste, compléments ou digressions.

Néanmoins, LibreOffice permet de contourner cette rigueur de forme. Il est possible de trafiquer une liste. Pour cela, le point d’insertion doit être dans la liste.

Dans Menu : ▼ FormatListe < sous-menu.

Pour appliquer les fonctionnalités qui suivent, le paragraphe peut être sélectionné implicitement par la présence du point d’insertion dans ses lignes. La sélection peut aussi être explicite et comprendre plusieurs items.

Suivant la sélection, certains choix peuvent ne pas être disponibles.

Liste à puces / Liste numérotée : ces lignes fonctionnent en bascule. elles permettent de passer d’un type de liste à l’autre.

Abaisser d’un niveau / Hausser d’un niveau : permet de modifier le positionnement hiérarchique du paragraphe sélectionné implicitement, sans affecter les sous-niveaux.

Abaisser d’un niveau (sous-points inclus) : Hausser d’un niveau (sous-points inclus) : mêmes effets que précédemment, avec cette différence importante que les sous-niveaux suivent le mouvement.

Déplacer vers le bas [Ctrl+ Alt + ▼] / Déplacer vers le haut [Ctrl+ Alt+ ▲] : permet d’intervertir le paragraphe implicitement sélectionné avec le suivant ou le précédant, sans affecter les niveaux inférieurs.

Déplacer vers le bas (sous-points inclus) / Déplacer vers le haut (sous-points inclus) : mêmes effets que précédemment, avec cette différence que les sous-niveaux suivent le mouvement.

Insérer une entrée sans numéro [Ctrl+ Maj+ 0] : permet de commencer un seul nouveau paragraphe, positionné comme le précédent, sans puce ni numéro. Après ce paragraphe, la liste reprend ses droits.

Recommencer la numérotation [Ctrl+ Maj+ 2] : pour les listes numérotées, force le numéro de l’item à 1.

Au paragraphe suivant du même niveau / Au paragraphe précédent du même niveau  : déplace le point d’insertion dans le paragraphe suivant de même niveau, à la même position dans la ligne (le mot précédent est omis).

Continuer la numérotation précédente : l’item sélectionné continue la numérotation de la liste précédente, si elle existe, en respectant les niveaux. Par exemple, si la liste précédente s’arrêtait au niveau 2 à l’item 4, et si la liste démarre au niveau 2, en appliquant cette fonctionnalité, le numéro de l’item ne sera pas 1 mais 5 (4+1).

Il est évident que si je dois faire un usage intensif des listes, j’aurai intérêt à créer les raccourcis-clavier pour ces fonctions.

4.2 Réarranger une liste

Il est possible de déplacer avec la souris des paragraphes d’une liste. Si c’est bien fait, la numérotation est mise à jour automatiquement. Dans cette manipulation, il n’est pas possible de modifier le niveau d’un paragraphe déplacé.

Pour faire ce déplacement proprement, je sélectionne le paragraphe à déplacer en commençant ma sélection à la fin du paragraphe précédent, et je colle mon déplacement à la fin du paragraphe sous lequel je veux poser le déplacement.

Si un paragraphe à déplacer doit se positionner en tête de liste, il me suffit de réactiver la numérotation sur ce paragraphe après le déplacement.

Les raccourcis-clavier [Ctrl+ Alt+ ▲] et [Ctrl+ Alt+ ▼] sont plus rapides et plus sûrs.

4.3 Les listes dans les conversions HTML pour les sites internet

Il arrive que certains construisent les pages d’un site Internet à partir du traitement de texte. Pourquoi pas ? Il faut savoir, sur ce sujet, que la correspondance entre le traitement de texte et la page HTML pour Internet, ne peut pas se faire par simple transposition pour ce qui concerne des listes à plusieurs niveaux. La logique de paramétrage est complètement différente dans les deux environnements.

Je conseille donc de récupérer le texte de la liste sans formatage dans la page HTML, et de la retravailler ensuite avec un éditeur dédié ou en posant les balises de liste.

Conclusion

Les listes, à puces ou numérotées, sont des présentations incontournables dans nos documents modernes. Je vous invite avec insistance à être sobre avec ces outils. C’est pour cette raison que je conseille de n’utiliser qu’un style de liste à puces et qu’un style de numérotation. Vos lecteurs apprécieront. Ce qui n’exclut pas une solution spécifique pour un problème tout aussi spécifique.

En particulier, si vos items doivent comporter plusieurs lignes, une meilleure solution est d’utiliser des titres et sous-titres.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *