2.7 Les textes répétitifs

LOW – 31/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Présentation

1. Les champs

1.1 Approche

1.2 Poser un champ standard

1.3 Les champs paramétrés

1.31 Les différents onglets de la fenêtre Autres champs

1.32 Chapitre

1.33 Date et heure

1.34 Expéditeur et utilisateur

1.35 Modèle, nom de fichier, statistiques

1.36 Page

1.37 | Info document |

2. L’auto-texte

2.1 Mettre un mot ou une expression en table

2.2 Poser un auto-texte dans le document

2.3 Gérer les auto-textes

2.31 Créer un auto-texte – nouveau…

2.32 Créer un auto-texte – importer

2.33 Gérer un auto-texte – insérer

2.34 Gérer un auto-texte – copier

2.35 Gérer un auto-texte – renommer

2.36 Gérer un auto-texte – supprimer

2.37 Gérer un auto-texte -éditer

2.4 Catégories et chemins

2.5 Les liens dans les expressions

3. Complétion automatique

3.1 Paramétrage

3.2 Pour une bonne utilisation

4. Correction orthographique automatique

4.1 Activer/Déactiver la vérification automatique

4.2 Dictionnaires

4.3 Corriger un mot erroné

4.31 Proposition de mots corrects

4.32 Opérations particulières

5. Autres corrections automatiques

5.1 Déclarer certaines options

5.2 Détail des options et significations

5.3 Options linguistiques

5.4 | Remplacer |

5.5 Remarques pédagogiques

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

2.3 Les styles

2.5 Les listes

Présentation

Je regroupe dans ce chapitre les fonctionnalités provoquant l’insertion dans le document, d’un texte non tapé au clavier. Ces fonctionnalités sont nombreuses et très variées dans leurs modalités. Les champs que nous avons rencontré à l’occasion, s’apparentent aux variables algébriques. C’est le système qui détermine leur valeur en fonction de leur contexte. Nous avons rencontré l’auto-texte dans le paramétrage personnalisé de l’appel de note de bas de page : un code tapé est remplacé par un texte en clair. Il existe aussi plusieurs sortes de complétions automatiques : la frappe est complétée ou modifiée en fonction de règles prédéfinies par l’utilisateur.

1. Les champs

1.1 Approche

Le ‘champ’ est une ‘boîte’ insérée dans un document, désignée par un nom précis et contenant une information variable, dépendant du contexte, et calculée par le système. La présence de ces champs dans le document peut être mise en évidence avec la bascule [Ctrl+ F8]. Le nom de ces champs peut être affiché à la place de leur valeur avec la bascule [Ctrl+ F9].

Pour avoir un aperçu de la variété des champs, je peux consulter la fenêtre d’insertion des champs :

Dans : ▼ InsertionChamps… ;

Le menu indique quelques champs parmi les plus courants : Date, Heure, Numéro de page, Nombre de pages, Sujet, Titre, Auteur… Le dernier choix Autresen rajoute :

[Ctrl+ F2] : <[Champs];
▼ | Document | ;
Type de champ : Chapitre, Date, Expéditeur, Heure, Modèles, Nom de fichier, Page, Statistiques, Utilisateur ;

Et pour certain de ces champs (Date ou heure, par exemple), la colonne ‡ Sélectionner ‡ indique des sous-champs en quelque sorte.

L’onglet | Renvois | propose encore d’autres champs, | Infos document | aussi, et les onglets | Variables | et | Base de données | ouvrent des perspectives illimitées que nous retrouverons dans les impressions sophistiquées (mailings ou étiquettes adresse).

1.2 Poser un champ standard

J’appelle ‘Champ standard’, un champ énoncé dans le menu (Date, Heure, Numéro de page, etc.). Pour poser un champ standard :

Je place le point d’insertion où je veux insérer le champ standard;
Dans Menu : ▼ InsertionChamps ▼ (Date ; Heure ; Numéro de page ; Nombre de pages ; Sujet ; Titre ; Auteur ; … .

Le style du champ est celui du passage dans lequel il est inséré.

Quelques précisions sur ces champs standards :

Date et heure :

La date du jour est insérée dans le texte avec le format défini pour la langue ; ce format et les valeurs date du jour et heure sont définies par le système en fonction de sa localisation (c’est expliqué ici : BPMI 2.3 Convenances personnelles, § 1. Informations de base). Par exemple : JJ/MM/AAA, HH:MM.

L’intérêt de ces deux champs est limité : la date et l’heure affichées ici sont celles de la consultation du document, donc susceptibles d’être différentes d’une consultation à une autre. Ces champs ne conviennent pas pour enregistrer une date ou une heure figée. Il faut les considérer comme une horloge donnant la date et l’heure au moment où le document est chargé : « Nous sommes aujourd’hui le : Date, et il est Heure. Nous allons voir plus bas qu’il existe d’autres champs associés aux dates et heures.

Numéro de page :

Le calcul du numéro de page est associé au style de type Page.

Exemple basique :

Mon document est formaté avec le style de type Page par défaut depuis le début. J’ai la page quatrième page à l’écran : le numéro de page affiché est ‘4’.

Exemple plus compliqué :

J’ai commencé mon document avec une introduction de 6 pages, stylisée avec un style de type Pagepage_intro’. À la suite, j’ai commencé mon texte, en changeant de style Page. Dans le saut manuel, j’ai  déclaré utiliser désormais le style Page ‘page_texte’, et j’ai demandé que la première page avec ce style affiche le numéro de page ‘1’. J’en suis à la page 4 de mon texte.

Le numéro de page affiché est ‘4’. Pourtant cette page est la 10e de mon document. Dans la zone Page de la barre d’état, je peux lire : ‘Page 4 / 10 …’.

Nombre de pages

Ce champ est beaucoup plus basique que le précédent ; il indique le nombre de page global du document, indépendamment donc des styles de page utilisés. Il n’est pas possible de le paramétrer autrement.

Sujet, Titre

Ces informations sont issues des Propriétés du document qu’on enregistre ici :

Dans Menu : ▼ FichierPropriétés… *
▼ |Description |
Titre : xxx ;
Sujet : yyy ;

Auteur

Cette information est issue des informations du logiciel enregistrées en Options, ici :

Dans Menu : ▼ OutilsOptions… ▼ LibreOffice <[Options LibreOffice] ▼ Données d’identité;
Adresse ;
♪♪♪ Prénom/Nom/Initiales : xxx ; yyy ; zzz ; (le champ Auteur fournit le prénom et le nom).

1.3 Les champs paramétrés

J’emploie cette expression de ‘champ paramétré’ par opposition à ‘champ standard’. Un champ paramétré est posé à partir de la fenêtre Champs obtenue avec [Ctrl+ F2] ou par le menu :

Dans : ▼ InsertionChamps Autres… ([Ctrl+ F2]) <[Champs] ;

Cette fenêtre Champs n’est pas modale. C’est-à-dire qu’elle peut rester ouverte pendant que je continue la frappe. C’est intéressant car le plus souvent, je vais insérer plusieurs champs successifs.

1.31 Les différents onglets de la fenêtre Champs

  • | Document | : cet onglet propose les variables attachées au document qui dépendent du contexte dans lequel elles sont appelées. J’étudie cet onglet en détail plus bas.
  • | Renvois | : un renvoi est lien vers un élément identifiable du document. Les renvois sont étudiés ici : 3.3 Les renvois.
  • | Fonctions | : cet onglet traite de tous les textes dont l’affichage est programmable (sous conditions). Je n’en parle pas dans ce guide.
  • | Info document | : il s’agit des champs associés aux propriétés du document. J’en parle plus bas.
  • | Variables | : LibreOffice permet de déclarer des variables, de les charger et de les afficher. Ce sujet est proche des Fonctions. Je n’en parle pas dans ce guide.
  • | Base de données | : on utilise les champs de base de données dans les mailings ou étiquettes personnalisées. J’étudie ce sujet ici : 4.4 Composer des étiquettes adresses, § 3. Associer une base de données à la planche.

1.32 Chapitre

Le champ Chapitre accessible dans l’onglet Document, est un ensemble d’informations disponibles si la numérotation des chapitre est active dans le document (c’est expliqué ici : 2.6 Le sommaire automatique).

Les valeurs données par ce champ correspondent au niveau dans lequel se situe l’insertion du champ, ou aux niveaux supérieurs jusqu’à 1. Ce niveau doit être précisé dans la zone en bas à droite de la fenêtre.

La valeur doit être précisée dans ‡ Format ‡ :

nom de chapitre : correspond au titre du niveau indiqué sans numéro.

J’utilise ce champ chaque fois que je veux citer le titre du paragraphe ou des paragraphes de niveaux supérieurs sans leur numéro.

Pour les autres formats, le niveau demandé doit être déclaré dans la structure avec un numéro calculé automatiquement.

numéro de chapitre : donne seulement le groupe numéro du niveau demandé tel qu’il est construit dans la déclaration de la structure, avec les textes avant et après et les points de séparation entre les niveaux.

numéro sans séparateur : donne la même composition que le précédent format mais sans les textes ni les points de séparation.

numéro et nom de chapitre : donne le titre tel qu’il apparaît avec son groupe numérotation et l’intitulé.

L’utilité de ce groupe de champs est moindre que les renvois analogues qui sont beaucoup plus intéressants et avec lesquels il ne faut pas les confondre.

1.33 Date et Heure

Dans Sélectionner, deux types de dates sont proposés :

  • Date (fixe)
  • Date (sous entendue, variable).

La première (Date fixe) pose un champ figé : la date du jour est proposée, et ensuite, elle ne bougera plus. Voilà le champ à mettre dans un modèle de lettre : chaque fois que vous appellerez ce modèle pour rédiger une lettre, la date du jour viendra se mettre en clair, et elle ne bougera plus.

La deuxième date correspond au champ standard que nous avons vu plus haut. Elle est actualisée à chaque consultation du document.

Format permet de choisir une multitude de format. Si je ne trouve pas mon bonheur, en fin de liste, Autres Formats… me permet dans une nouvelle fenêtre de composer mon propre format dans ‡ Description du format ‡.

Décalage en jours : +/-NNN. Permet de corriger la date du jour en lui ajoutant ou retranchant un nombre de jours. Intéressant pour indiquer une date en fonction d’un délai à partir de la date du jour.

Pour l’Heure, le paramétrage est analogue.

1.34 Expéditeur  et Utilisateur

Ce champ permet de poser les informations personnelles enregistrées en options (voir ci-dessus, le champ standard Auteur). Utilisateur permet d’accéder au nom (Prénom et nom) et aux initiales.

1.35 Modèle, Nom de fichier, Statistiques

Ces champs se rapportent aux informations accessibles dans les propriétés (| Général |) comme on l’a vue plus haut pour le sujet et le titre. Je note que je peux obtenir le chemin du fichier seul, le nom seul, les deux ou le fichier sans son extension.

1.36 Page

Il y a plusieurs raisons pour utiliser ce champ paramétré Page plutôt que le champ standard.

Je note que je peux choisir non seulement la page en cours, mais la précédente ou la suivante.

Je note aussi la possibilité de corriger le numéro de la page en cours.

Je note enfin la variété des formats, y compris celui du style de page (où le numéro de pages est déclaré dans | Page | ‡ Paramètres de mise en page ‡ ♫ Numéro de page.

1.37 | Info document |

Les champs proposés ici correspondent aux informations enregistrées dans les Propriétés du document.

2. L’auto-texte

L’expression ‘auto-texte’ est employée par LibreOffice ; je l’adopte faute de mieux. J’aurais préféré Texte automatique.

Cette fonctionnalité est particulièrement intéressante dans le travail administratif et la prise de notes : elle permet de mettre une expression en clair en ne tapant qu’un code limité à un ou quelques signes.

Nous en avons eu un exemple pour le paramétrage des appels de notes entre crochets (2.4 Les notes en bas de page, § 4.5 Comment poser un appel de note.).

Il faut bien distinguer l’auto-texte de la complétion automatique que nous étudierons plus bas (§ 3. Complétion automatique) : dans la complétion, les mots peuvent être complétés automatiquement sur proposition du système.

L’auto-texte utilise une table, propre à chaque utilisateur du système, comportant une ligne par association code – expression. Par principe, l’auto-texte concerne des expressions fréquentes quelle que soit leur longueur. La création d’une nouvelle association ‘code – expression’ se fait donc à l’occasion de la saisie de cette expression. Nous verrons ensuite comment poser l’expression à partir de son code. Nous terminerons par préciser d’autres opérations possibles dans ce cadre.

2.1 Mettre un mot ou une expression en table

Prenons un exemple : « Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de nos meilleures salutations » : je veux que cette phrase se mette au point d’insertion quand je tape le code ‘salu1’. Ce code ‘salu1’ n’existe pas encore dans la table des auto-textes. J’appelle cette formule de politesse Salutation 1.

Je tape l’expression « Veuillez agréer…salutations. » dans mon texte; je la sélectionne; je la copie dans le presse-papier : [Ctrl+ C];

Cette copie est très importante. La création d’un nouvel auto-texte ne peut pas se faire si l’expression n’est pas présente dans le presse-papier.

Dans Menu : ▼ ÉditionAuto Texte… ou [Ctrl+ F3] <[Auto-texte];

Lors de la saisie afficher le nom complet sous forme d’infobulle;

Cette case cochée permet d’être aidé dans le choix du code d’auto-texte. Voir plus bas.


Nom : {Salutation 1} (Ce nom mis comme exemple ici sert simplement à repérer l’auto-texte dans la liste affichée);

Raccourci : {salu1} (Le code est entré ici);

Dans la liste des boutons, en bas de la fenêtre : ▼ ◄ Auto Texte ▼ ►;

Nouveau.

Le nouvel auto-texte est enregistré.

Dans la liste, sous +Mes auto-textes, je trouve la ligne avec Salutation 1. En cliquant dessus pour la sélectionner, les zones préalablement saisies sont remplies des informations correspondantes et sur la droite, le texte est affiché.

Je traite plus bas les autres opérations proposée par cette fenêtre.

2.2 Poser un auto-texte dans le document

Pour poser l’expression dans mon document :

je pose le point d’insertion à l’endroit où je veux insérer l’expression. Si c’est dans une ligne déjà saisie, je veille à mettre une espace à la suite du dernier caractère ou signe de ponctuation.

Je tape le code suivi de [F3] : l’expression remplace le code. Exemple : {Salu1}[F3].

Si dans la fenêtre de gestion des auto-textes, j’ai coché la case initiale, et si mon code a plus de trois lettres, dès que j’ai tapé les trois premières lettres, une bulle me propose le code. [Entrée] remplace le début du code par l’expression. Si plusieurs codes commencent par les mêmes premières lettres, ils me sont proposés dans l’info-bulle. Je sélectionne celui qui m’intéresse en descendant avec [Ctrl+ Tab] ou en montant avec [Ctrl+ Maj+ Tab]. Une fois sélectionné, [Entrée] le remplace avec l’expression.

2.3 Gérer les auto-textes

Le menu déroulant qui s’affiche quand je clique le bouton ◄ Auto-texte ▼► mérite quelques précisions. Certaines lignes n’apparaissent qu’en fonction du contexte.

Dans la fenêtre de gestion des auto-textes, la liste des expressions est ventilée en plusieurs paquets. Si je sélectionne une ligne portant le nom d’un paquet, je suis en mode création. Si je sélectionne une expression, je suis en mode gestion d’une expression existante.

2.31 Créer un auto-texte – Nouveau…

Nous avons vu la méthode de base en 2.1 en utilisant la ligne Nouveau. Une autre ligne propose : Nouveau (texte seulement). Il est important de bien comprendre la nuance entre les deux.

Avec Nouveau, le style de type caractère qui accompagne l’expression copiée est mémorisé avec l’expression. Quand je l’appelle, elle s’insère dans le document avec ce style.

Avec Nouveau (texte seulement), l’expression est enregistrée sans style. Quand je l’appelle, elle adopte le style de l’environnement

2.32 Créer un auto-texte – importer

Il est possible de récupérer des auto-textes à partir de MS Word. Ce choix propose d’ouvrir un modèle MS Word pour récupérer les expressions et leur code.

2.33 Gérer un auto-texte – insérer

Il est possible d’insérer une expression à partir de la fenêtre de gestion des auto-textes. Cette option est pratique quand on a oublié le code.

Je sélectionne une expression ; le texte en clair est affiché sur la droite de la fenêtre.

▼ ◄ Insérer ► pose cette expression sur le point d’insertion.

2.34 Gérer un auto-texte – copier

Copie dans le presse-papier l’expression sélectionnée pour la coller où je veux plus tard, une ou plusieurs fois.

2.35 Gérer un auto-texte – renommer…

Permet dans une fenêtre annexe de changer le nom et/ou le code d’une expression. Intéressant quand le catalogue se remplit.

2.36 Gérer un auto-texte – supprimer

Supprime l’expression sélectionnée et son code. Confirmation est demandée.

2.37 Gérer un auto-texte – éditer

L’expression est collée dans un nouveau document de traitement de texte. Elle peut être modifiée à volonté. En sauvegardant ce document, l’expression est mise à jour dans la table des auto-textes.

2.4 Catégories et chemins

Il s’agit ici des deux derniers boutons de la fenêtre de gestion.

Il est possible d’enregistrer ses auto-textes dans des catégories au choix (et pas seulement Mes auto-textes comme dans l’exemple). C’est intéressant pour ceux qui utilisent une bibliothèque fournie d’expressions (notaires, avocats, experts).

Les auto-textes sont personnels à chaque utilisateur déclaré du système. Ils sont enregistrés dans des fichiers spécifiques (avec l’extension ‘.bau’) dans le dossier des paramètres personnels de LibreOffice.

Mais il est possible d’enregistrer une catégorie ailleurs, en indiquant son chemin.

En fait, c’est le chemin qui détermine si une catégorie est partagée entre tous les utilisateurs ou pas.

2.5 Les liens dans les expressions

Un expression peut contenir des liens, soit vers un fichier du disque dur, soit vers Internet. Se pose alors la question de la nature du lien : absolu (adresse complète comprenant la racine) ou relatif (adresse par rapport à celle du document en cours). Ces questions de liens sont étudiées ici : 3.2 Les liens, § 6. Liens absolus ou relatifs.

3. Complétion automatique

La complétion consiste à compléter un mot en cours de frappe sans avoir besoin de le taper complétement.

Cette fonctionnalité doit être paramétrée pour être effective. Nous verrons ensuite comment l’utiliser et la réguler.

3.1 Paramétrage

Dans Menu : ▼ OutilsAuto-correctionOptions d’auto-correction<[Autocorrection]
▼ | Insertion automatique |
Activer la complétion des mots (c’est la case à cocher pour que la complétion des mots soit active) ;

Ajouter une espace : (en cochant cette case et si le mot complété n’est pas suivi d’une ponctuation, alors une espace sera automatiquement ajoutée à la complétion quand le mot suivant commencera à être tapé) ;

Afficher sous forme d’info-bulle : (en cochant cette case, le mot complet est affiché en info-bulle sans paraître dans le texte – ce qui évite des effets de sauts de ligne ou de page parfois intempestifs);

Collecter les mots : (en cochant cette case, le système va conserver les mots sous certaines conditions précisées plus bas);

Lors de la fermeture du document, supprime... : (en cochant cette case, les mots ajoutés dans la liste des mots complétés pendant le document, seront effacés ; ce choix n’est ouvert que si Collecter les mots est actif ; il permet de préserver la confidentialité du document en cours);

Accepter avec : ([Entrée] ; [Espace] ; [Fin] ; [Flèche à Droite] ; [Tab] ) : (j’indique la touche avec laquelle je validerai la proposition de complétion);
Longueur des mots minimum : NN; (seuls les mots ayant un nombre de lettres égal ou supérieur à NN seront ajoutés à la liste des mots suggérés en complétion – 8 lettres est un nombre correct);
Maximum d’entrées : NNNN (nombre maximum de lignes dans la liste des mots suggérés en complétion);

Pour les dactylos expertes, la complétion est pénalisante car elle ralentit les réactions du système. Ce ralentissement est inversement proportionnel à la Longueur des mots minimum et proportionnel à Maximum d’entrées. Pour cette dernière entrée, 1200 est un bon compromis.

Sur la droite, la liste des mots complétés dans son état actuel ; il est dommage que la liste ne soit pas triée.

Le bouton ◄ Supprimer l’entrée ► sous la liste permet de supprimer le ou les mots sélectionnés ; suite à faute de frappe, faute d’orthographe, etc.

◄ OK ► (pour valider les options enregistrées).
◄ Annuler ► : (permet de sortir de la fenêtre sans conserver les saisies faites).
◄ Rétablir ► : (affiche les options avant les saisies, telles qu’elles avaient été enregistrées lors de la dernière validation).

3.2 Pour une bonne utilisation

La complétion ne se justifie que pour les utilisateurs sachant taper sans regarder leur clavier. Pour les autres ?

À l’usage, l’affichage du complément proposé en info-bulle est très confortable. Quand le mot proposé correspond, il faut avoir le réflexe de le valider. Pouvoir choisir la touche de validation est important. Je vous conseille de faire des essais. [Espace] est certainement la meilleure, mais c’est à chacun de voir.

4. Correction orthographique automatique

La vérification orthographique automatique signale les mots mal orthographiés en les soulignant d’un trait ondulé en rouge. Cette fonctionnalité a une extension bien appréciable : un mot mal orthographié peut être remplacé par le mot correct.

Nous allons voir comment se mettre sous cette vérification ; puis nous verrons comment corriger un mot indiqué comme mal orthographié.

4.1 Activer/désactiver la vérification automatique

Il y a deux manières d’activer/désactiver la vérification automatique.

Dans la barre d’outils principale, sous le menu général : ▼ ♥ icône avec ‘ABC’ souligné d’un liseré rouge [Vérification automatique] ♥ ; (ce bouton fonctionne en bascule ; quand la fonction est activée, le bouton est en relief).

ou encore :

Dans : ▼ Outils Orthographe et grammaire [F7] * (Orthographe et grammaire : Langue) ;
▼ ◄ OPTIONS… ► ;

Options
Vérifier l’orthographe au cours de la frappe;

Vérifier la grammaire en cours de frappe;
▼ ◄ OK ►.

Quand la fonction est activée, tous les mots tapés incorrects sont soulignés avec un liseré rouge. Quand la fonction est désactivée, tous ces liserés sont masqués. Quand la vérification est activée, nous verrons plus bas que dans certaines situations, la correction se fait automatiquement.

4.2 Dictionnaires

Cette vérification s’appuie sur des extensions Dictionnaires. Il est impératif d’avoir au moins le dictionnaire français. Mais il est possible d’avoir des dictionnaires des autres langues habituelles (anglais, espagnol, etc.)

Pour intégrer ces extensions :

Dans : ▼ OutilsGestionnaire des extensions… ;
Obtenir des extensions supplémentaires en ligne (votre connexion Internet doit être active) ;
sur le site, dans le menu, ▼ Extensions ;
Je choisis la catégorie Dictionnaires ;
Je les télécharge et les installe en suivant les instructions.

4.3 Corriger un mot erroné

Un mot signalé comme ayant une orthographe erronée (avec son liseré rouge en forme de vagues) peut être corrigé à main levée ou sur proposition du système qui dispose des dictionnaires.

▲ sur le mot souligné du liseré rouge en forme de vague;
▼ (1. Propositions de mots corrects – 2. Opérations particulières – 3. Langues) ;

4.31 Propositions de mots corrects

Le menu contextuel propose une liste de mots susceptibles de remplacer le mot incorrect :

Si je clique sur l’un de ces mots, il remplace le mot incorrect.

L’accord en nombre du mot incorrect est fait sur le mot de remplacement.

4.32 Opérations particulières

Le menu propose ensuite quelques opérations particulières :

Ignorer : le mot incorrect est ignoré ; son liseré rouge est effacé.

Ne concerne que le mot cliqué.

Tout ignorer : Même effet que le bouton précédent mais étendu à toutes les occurrences de ce mot dans le document, présentes ou à venir. En clair, les erreurs semblables à venir seront ignorées.

Ajouter au dictionnaire : Le mot incorrect est ajouté à une liste enregistrée dans un fichier proposé par défaut. D’autres fichiers peuvent être ouverts (utilisateurs avertis).

L’anomalie détectée est résolue.

Si le même mot, avec le même accord se représente, il sera accepté sans anomalie.

En revanche, s’il se présente avec un autre accord ou l’initiale dans une fonte différente, une anomalie sera détectée…

Orthographe et grammaire… : Ce choix permet d’ouvrir la fenêtre correspondante comme avec [F7].

Toujours corriger en… : Cette opération associe le remplacement à partir d’une liste. Mais en plus, la relation entre l’anomalie et le remplacement est enregistrée dans le document : si l’anomalie se présente à nouveau, elle ne déclenchera plus une anomalie mais un remplacement automatique.

Options d’autocorrection… : ouvre la fenêtre Autocorrection.

Ces auto-corrections sont enregistrées avec le document ; elles restent donc valides lors des sessions ultérieures.

Définir la langue de la sélection/ Définir la langue du paragraphe :

Une anomalie orthographique peut provenir d’une langue inadaptée. Cette partie permet de modifier la langue du mot en anomalie ou de son paragraphe.

Les langues déclarées dans le système sont proposées en sous-menu déroulant ; il suffit de cliquer sur une pour qu’elle soit changée.

Le choix de la langue cliquée efface le menu contextuel.

Si le mot est correct dans la langue choisie, l’anomalie disparaît ; sinon, le liséré rouge reste présent et avec un nouveau clic bouton droit, le système proposera des mots dans la nouvelle langue.

Cette troisième partie du menu contextuel est identique à celui obtenu avec ▼ ou ▲ sur la zone Langue de la barre d’état. (c’est expliqué ici : 3.1 Repères dans la fenêtre, § 2.4 Langue).

5. Autres corrections automatiques

Le système permet certaines corrections automatiques. Là encore, les options doivent être déclarées.

5.1 Déclarer certaines options

Dans Menu : ▼ Outils ▼ Auto-correction ▼ Options d’auto-correction… <[Auto-correction];
▼ | Options |

Cet onglet propose plusieurs options de remplacement ou corrections. Sur chaque ligne, deux colonnes pour des cases à cocher ;

La première, titrée [R] concerne les corrections dans un document existant qui ne seront déclenchées que par Remplacement lors de :

Dans Menu : ▼ Format Auto-correction Appliquer ou Appliquer et éditer les modifications.

Cette option est un peu lourde. En fait, elle considère les corrections comme un travail particulier, après saisie.

La deuxième colonne, titrée [S] concerne les corrections qui seront faites automatiquement pendant la saisie.

Le détails des options est donnée plus bas.

◄ OK ► : valide la saisie de tous les onglets.

◄ Annuler ► : pour sortir de la fenêtre sans sauvegarder les saisies.

◄ Rétablir ► : pour remettre en fenêtre les informations disponibles depuis la dernière sauvegarde, avant les saisies faites et abandonnées.

5.2 Détails des options et significations

Je présente ces options en indiquant l’effet de la case cochée.

> Utiliser la table de remplacement

La table de l’onglet | Remplacer | de la même fenêtre est activée.

> Corriger la deuxième majuscule en début de mot

Si les deux première lettres d’un mot sont en majuscules et les suivantes en minuscules, alors seule la première lettre (l’initiale) est laissée en majuscule. Il peut y avoir des exceptions : elles sont définies dans l’onglet | Exceptions | ‡ Mots commençant par deux majuscules ‡.

Pour ajouter un mot, je le tape dans la zone et ▼ ◄ Nouveau ►. Pour supprimer un mot enregistré, je le sélectionne et ◄ Supprimer ►.
[…] Adopter automatiquement : ne marche pas.

> Majuscule en début de phrase

Quand je tape une minuscule en début de paragraphe ou après un point suivi d’une espace, alors cette initiale est mise en majuscule. Il peut y avoir des exceptions. Elles sont définies dans l’onglet  | Exceptions | ‡ Abréviations non suivies d’une majuscule ‡. Même fonctionnement que ci-dessus.

 > Gras et soulignage automatiques

Cette disposition évite de sélectionner un mot pour le mettre en gras ou souligné, ou d’actionner, avant et après les combinaisons [Ctrl+ G] et [Ctrl+ U].

Pour mettre un mot en gras, je l’encadre avec ‘*’ ;

Pour souligner un mot, je m’encadre avec ‘_’ ;

> Détecter les URL

Cette option force la reconnaissance des URL et leur applique un lien automatiquement. Pratique dans un document citant de nombreux sites ; peut aussi être intempestive.

> Remplacer les tirets

L’aide donne toutes les options possibles ; le principe est de remplacer la séquence « [Espace], ‘-’, [Espace] » par une séquence « [Espace], tiret quadratin » ou demi-cadratin, [Espace] ; précisions d’imprimeur !

> Supprimer Espaces et tabulations en début de paragraphe

Il s’agit avec cette option de nettoyer un document des essais d’alignement tentés en début ou en cours de ligne, avec des espaces ou des tabulations. Cette suppression est nécessaire quand vous utilisez des styles qui permettent très simplement ces alignements.

Pour que cette option soit active, il faut que l’option plus bas Appliquer les styles soit active aussi.

> Supprimer Espaces et tabulations entre fin et début de ligne

Nettoyage analogue. Pour que cette option soit active, il faut que l’option plus bas Appliquer les styles soit active aussi.

> Ignorer les espaces doubles

Dans les lignes justifiées, les espaces doubles peuvent entraîner des espacements disgracieux ; cette option réduit deux espaces à un seul. Devrait toujours être active.

> Appliquer la numérotation – symbole *

Dans les styles Standard, Corps de texte ou Retrait de corps de texte :

  • quand la ligne commence par un chiffre suivi d’un point et d’une espace, la ligne est transformée avec un style de titre numéroté.
  • quand la ligne commence par ‘+’, ‘-’ ou ‘*’, la ligne est transformée en ligne de liste à puces.

> Appliquer une bordure

Si la ligne commence par trois : ‘-’, ‘_’, ‘=’, ‘~’ , ‘*’ ou ‘#’, une bordure est créée. Cf. l’aide pour plus de détails.

> Créer un tableau

Voir l’aide.

> Appliquer les styles

Transforme le style Style par défaut, d’une ligne en :

  • Ligne de style Titre 1 si la ligne se termine par deux [Entrée].
  • Ligne de style Titre 2 à Titre 8 si la ligne commence en tapant autant de [Tab] en début de ligne que le rang du titre (2 à 8).

Autorise aussi les remplacements d’Espace et de Tabulations évoqués ci-dessus.

5.3 | Options linguistiques |

Il faut ajouter à ces options, les corrections linguistiques proposées dans la même fenêtre

Dans -> : Outils -> Options d’auto-correction… *
▼ | Options linguistiques | ;

Par exemple, en français, ajoute des espaces insécables devant les ponctuations doubles, etc.

5.4 | Remplacer |

Cet onglet permet de définir des mots ou des suites de caractères saisis à remplacer automatiquement par d’autres. La liste est chargée automatiquement par le choix Ajouter au dictionnaire qu’on a vu dans la vérification automatique de l’orthographe ; mais elle peut être complétée manuellement dans cet onglet. De même, cet onglet permet de supprimer des occurrences.

5.5 Remarques pédagogiques

Je considère la plupart de ces automatismes comme inutiles. Dans l’apprentissage du traitement de texte, ils favorisent une certaine paresse. Ils ne sont pas toujours précis. Je ne peux que conseiller d’apprendre à taper correctement au premier coup (en prenant le temps des répétitions nécessaires), plutôt que d’avoir recours à des corrections automatiques qui n’apprennent rien et sont parfois inappropriées.

Informations complémentaires

Liens

BPMI 2.3 Convenances personnelles

2.4 Les notes de bas de page

2.6 Le sommaire automatique

3.1 Affichages et repères

3.2 Les liens

3.3 Les renvois

4.4 Composer des étiquettes adresses

 

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