2.33 Les styles, gestion du type Paragraphe

LOW – 30/03/2018 – 2

Version

LibreOffice : 5.3.6.1

Plan de la fiche

1. Approche

2. La fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe

2.1 Gestionnaire

2.2 Retraits et espacements

2.3 Alignement

2.4 Enchaînements

2.5 Police

2.6 Effets de caractères

2.7 Position

2.8 Surlignage

2.9 Plan et numérotation

2.10 Tabulations

2.11 Lettrines

2.12 Arrière-plan

2.13 Transparence

2.14 Bordures

2.15 Boutons de contrôle

3. Le menu Format/ Paragraphe…

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

2.31 Les Styles, approche

2.32 Les styles, gestion – Généralités 

1. Approche

Le type Paragraphe s’applique en fait dans trois domaines différents :

  • Les paquets de lignes (paragraphe au sens propre),
  • Les titres, et plus généralement, les lignes isolées,
  • Le type Caractère pour les mots des paquets de lignes ou des titres.

Leur gestion se fait dans la même fenêtre. Il appartient à chacun de s’en souvenir dans l’étude générale qui suit.

2. La fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe

Je présente les onglets dans l’ordre où ils apparaissent.

2.1 | Gestionnaire |

  ‡ Style ‡

Nom : en création, le système a posé ‘Sans nom 1‘ ; en modification, c’est la désignation du style qui est affichée.

Tout est permis pour modifier le nom. La désignation saisie apparaîtra dans la liste des styles. Changer le nom d’un style existant n’a aucun effet sur le comportement du style dans le document.

Pour la suite de l’onglet, il est important de saisir un nom en premier, même provisoire.

Actualisation automatique : c’est expliqué ici : 2.32 Les Styles, gestion – Généralités, § 7.3 Modifier un style en actualisant le style automatiquement.

Style de suite : le style saisi ici est le style qui sera appliqué pour le paragraphe suivant le paragraphe auquel est appliqué le style en gestion. Le combo propose tous les styles du type en cours, y compris le style en cours de création ou de modification dont je viens de saisir le nom.

Pour les paquets de lignes, il convient, en général, de mettre le même style.

Pour les titres, il convient, en général, de mettre le style habituel du document.

Ce paramètre, comme beaucoup d’autres, favorise la rapidité et la fiabilité de la saisie en évitant d’aller changer le style de paragraphe quand celui-ci peut être déterminé automatiquement.

hérité de : même contenu que la zone précédente. Le style indiqué ici est considéré comme un style parent. Grâce à cette parenté, si un paramètre n’était pas précisé dans le style en cours de gestion, le système irait le chercher chez le parent. Peut prendre la valeur ‘aucun’.

Catégorie : la catégorie est le filtre qui s’applique à chaque liste de style, visible dans le combo en pied de liste. Cette entrée permet de classer le style en gestion dans la catégorie de mon choix. Normalement : ‘Personnalisé’.

Pour les styles saisis à Style de suite et Hérité de, un bouton ◄ Éditer le style ► permet d’aller modifier directement le style affiché.

‡ Contient ‡

Cette zone d’information résume le style avec ses caractéristiques essentielles.

2.2 | Retraits et espacements |

Dans cet onglet, un graphique visualise les paramètres saisis. Je peux me faire une idée du résultat. C’est rassurant.

‡ Retrait ‡

En fait, ce pavé traite 3 retraits.

Avant le texte : pour cette entrée et la suivante, le paragraphe dispose de sa propre zone, à l’intérieur de la zone d’impression du texte. La distance posée ici est la marge gauche de la zone du paragraphe par rapport à la zone d’impression.

Après le texte : marge droite de la zone du paragraphe par rapport à la zone d’impression.

La coupe horizontale d’un document est expliquée ici : 2.2 En-têtes et pieds-de-page, § 1.2 Zones successives d’une page.

Première ligne : distance qui s’ajoute à la distance Avant le texte, mais uniquement pour la première ligne d’un paragraphe. Le premier caractère d’un paragraphe sera décalé vers la droite, à la distance indiquée ici. Le retrait peut être négatif (vers la gauche).

Automatique : en cochant cette case, les retraits sont déterminés par le système à partir de la taille de la police et de l’interligne ; dans ce cas les trois retraits ci-dessus sont ignorés.

‡ Espacement ‡

Le pluriel aurait été préférable là aussi. Il s’agit ici des espacements verticaux, c’est-à-dire de l’espace avant et de l’espace après le paragraphe, par rapport aux paragraphes précédent et suivant. Ces informations sont capitales pour les titres.

Au-dessus du paragraphe : NNN cm.

Sous le paragraphe : NNN cm.

L’unité est libre, mais elle doit être précisée.

Ne pas ajouter d’espace entre les paragraphes de même style. Cette précision est intéressante pour aérer un groupe de paragraphe formatés avec le même style. Si la case est cochée, les espacements seront appliqués au groupe de paragraphes, et non à chaque paragraphe.

Comment gérer ces espacements concrètement

Il est inutile d’utiliser les paragraphes pour les titres par exemple, s’il faut ensuite faire des interlignes manuels pour présenter le texte avec l’aération voulue. Ces espacements sont là pour éviter ces interlignes dont on ne sait jamais combien il faut en mettre. Le même problème se pose pour les paragraphes qui se succèdent, de même style ou pas.

J’ai quelques règles de saisie qui détermine mes calculs d’espacement :

  • Je ne saisis jamais d’interligne ([Entrée] seule) avant un paragraphe.
  • Je pose toujours un interligne après un paragraphe suivi d’un titre ; c’est-à-dire avec deux [Entrée] : une pour finir le paragraphe, et une pour l’interligne.
  • J’aère mes titres avec des espacements avant/après dans la proportion 3/1. Exemple : 1.2 cm avant, 0.4 après.
  • Pour les styles appliqués à des paquets de lignes, je mets toujours un petit espacement identique avant et après. Et je coche la case Ne pas ajouter d’espace entre les paragraphes de même style. Quand je veux ponctuellement accentuer l’aération entre deux paquets de lignes, je saisis un interligne.

‡ Interligne ‡

Le combo permet de choisir le type d’interligne voulu ; la zone suivante permet de préciser le taux de l’interligne proportionnel.

Il s’agit ici de préciser l’espace entre deux lignes dans un paquet de lignes.

Pour les titres, je conseille de laisser à Simple. 

‡ Contrôle de repérage ‡

Activer : cette fonctionnalité est utile pour ceux qui font du recto-verso en auto-édition ; elle permet de positionner exactement les lignes des deux côtés de telle façon qu’en mirant les feuilles, on voit la ligne recto sur la ligne verso.

2.3 | Alignement |

‡ Options ‡

Ces options précisent comment le texte se comporte par rapport aux bords verticaux, gauche et droit de la zone du paragraphe.

Des outils (en barre d’outils) permettent d’appliquer ces réglages ponctuellement. Leurs icônes symbolisent la forme du texte.

⨀ Choix du calage ⨀ :

Gauche : le texte est aligné sur le côté gauche (réglage de base) ; la bordure droite du texte est en accordéon ;

Droit : le texte est aligné sur le côté droit ; la bordure gauche du texte est en accordéon ; utilisé pour les épigraphes dans les livres ;

Centré : chaque ligne est alignée sur son centre ; l’effet ressemble à une pyramide ; sur chaque ligne, les vides en début et fin de ligne sont identiques, mais différents d’une ligne à l’autre ;

Justifié : le texte est aligné sur les deux côtés, gauche et droit. Présentation classique des livres. Dans cette option, le système étire les espaces entre les mots.

Dernière ligne : (à gauche – centrée – justifiée). Comme la dernière ligne du paragraphe risque d’être incomplète, le système demande quel calage lui donner. Habituellement, à gauche.

Si cette ligne est justifiée :

Étirer un mot seul : si la case est cochée et si la ligne ne comprend qu’un mot, celui-ci sera étiré sur toute la largeur (avec des espaces en conséquence entre chaque lettre du mot). Bizarre.

Capturer à la grille du texte (si active) : quand cette case est cochée, les paramètres ci-dessus sont ignorés, et le texte est calé sur la grille. La grille est expliquée ici : 3.1 Affichages et repères, § 5. La grille.

‡ Texte à texte ‡

Ce paramétrage concerne des passages avec plusieurs tailles de police différentes. Il précise comment aligner, verticalement, ces passages par rapport au reste de la ligne :

Automatique : (par défaut) ; le passage en taille différente est aligné sur la ligne de base, mais le système tient compte des caractéristiques particulières comme les exposants ou les indices ;

Ligne de base : ligne virtuelle sur laquelle sont alignées les lettres sans jambage descendant ;

Haut, Bas : lignes virtuelles sur lesquelles butent les jambages hauts ou bas ;

Milieu : milieu de la ligne de base.

2.4 | Enchaînements |

‡ Coupure des mots ‡

Ce pavé me permet de déclarer la césure automatique des mots en fin de ligne, et comment l’organiser.

Automatiquement : je coche cette case si je veux la césure automatique. Recommandé. Si la case est cochée, les saisies suivantes sont disponibles :

Caractères en fin de ligne, ♪ Caractères en début de ligne : ces deux entrées sont analogues. Je précise ici combien de lettres minimum je veux qu’un mot coupé présente. {2} est un minimum.

Nombre maximum de coupures consécutives : avoir un tiret en fin de ligne sur trois lignes consécutives n’est pas du meilleur effet. J’indique ici le nombre de lignes consécutives tolérées. Idéalement : {2}. En répondant {0}, j’exclus la contrainte.

La césure obéit à des règles indiquées par le dictionnaire. Si autrefois, l’effet était variable, aujourd’hui, il est parfait.

L’utilisateur a toujours la possibilité d’insérer dans un mot le caractère une césure volontaire qui sera respectée si le mot doit être coupé en fin de ligne. (Dans Menu : ▼ InsertionMarque de formatage [Ctrl+ -]). Cette marque est visible quand les champs sont affichés ([Ctrl+ F8]) sous la forme d’un trait vertical. Elle s’efface comme un caractère ordinaire.

‡ Saut ‡

Ce panneau permet de paramétrer un saut de page ou de colonne automatique, avant ou après le paragraphe.

Pour un saut de page, il est possible aussi de préciser quel style de type Page aura la nouvelle page.

Très pratique pour des documents de présentation complexe. Mais cette fonctionnalité nécessite une réflexion préalable sur la structure du document et sur la méthode à suivre pour le réaliser.

‡ Options ‡

Ces options déterminent le comportement des lignes du paragraphe.

Ne pas scinder le paragraphe : cette option n’est ouverte que si un saut a été paramétré au-dessus. En cochant cette case, j’indique au système que le paragraphe doit tenir intégralement sur une page ou une colonne. Donc, au besoin, il y aura un saut de page automatique avant le début du paragraphe.

Conserver avec le paragraphe suivant : en cochant cette case, je demande au système que le paragraphe suivant commence sur la même page que le paragraphe en cours de gestion. Ce doit être le cas pour tous les titres qui ne doivent pas être isolés en fin de page quand le paragraphe qu’ils titrent commence sur la page suivante.

Traitement des orphelines : NNN. En typographie, on appelle orphelines, les premières lignes d’un paragraphe isolées en fin de page. On ne voit jamais une ligne orpheline dans un livre. Quand elle se présente, le début du paragraphe est déplacé à la page suivante.

En déclarant respecter cette fonctionnalité (case cochée) je précise le nombre minimum de lignes d’un paragraphe en fin de page. S’il arrive que pour un nouveau paragraphe, ce nombre n’est pas atteint, celui-ci commencera à la page suivante. {2} est un honnête compromis.

Traitement des veuves : NNN. Principe analogue. Il s’agit ici des dernières lignes, en fin de paragraphe.

Concernant ces lignes orphelines ou veuves, considérez bien qu’il s’agit des lignes d’un paragraphe. Cela signifie, que des lignes isolées  successives séparées par [Entrée]) constituent chacune un paragraphe, et de ce fait ne sont pas concernées par ces paramètres.

2.5 | Police |

Cet onglet, classique, permet de choisir la police, son style, sa taille, et la langue parlée. Comme les trois onglets suivants (Effets, position, surlignage), ce sont des caractéristiques de type Caractère. Ils sont plus souvent appelées, comme tels, avec le menu Format/ Caractère… Comme je l’ai déjà dit, les onglets de gestion des formats sont identiques à celle de la gestion des styles.

Quatre paramètres sont accessibles :

Police : toutes les polices déclarées dans le système sont présentes dans la liste. Je peux en sélectionner une en cliquant dessus ; je peux taper le début d’une désignation, et la liste s’affiche avec celle-ci.

Style : les styles proposés dépendent de la police. Parfois une police n’existe qu’en italique, et ici, il n’est proposé que Normal. L’aperçu de la police est affiché au-dessus. Le plus souvent : Normal, Gras, Italique, Italique gras.

Taille : les différentes tailles sont dans une liste comme pour la police.

Langue : la langue définie ici va être utilisée par le système pour accéder au bon dictionnaire, c’est-à-dire pour la correction orthographique, la césure, etc.

2.6 | Effets de caractères |

Cet onglet est la suite logique du précédent (Type Caractère). Il permet de préciser la couleur des caractères et plein d’effets, dépendants souvent de la police utilisée.

Couleur de la police : plus précisément, couleur des caractères. La couleur Automatique donne du noir sur un fond de page clair, et du blanc sur un fonde de page foncé.

Effets : Sans (le texte est présenté tel qu’il est tapé), Titre (la première lettre de chaque mot est mise en majuscule – très américain, mais pas français), Majuscules (tous les caractères sont en majuscules, les minuscules apparaissant dans une taille plus petite que les majuscules ordinaires), Minuscules : les majuscules tapées apparaissent en minuscules.

Ces effets sont intéressants dans des cas bien particuliers. Je déconseille de les utiliser dans des documents ordinaires.

Relief : donne à chaque caractère une ombre dessinée de telle façon que le caractère apparaît en relief saillant ou comme une empreinte (relief intérieur ou en creux). Comme les effets, mais à réserver dans des cas très particuliers.

Contour : Chaque caractère apparaît avec son contour, l’intérieur étant en clair. Réservé aux titres.

Ombre : Chaque caractère est dessiné avec une ombre à droite. À utiliser avec précaution sur les petites tailles car cet effet pénalise la lisibilité.

Clignotant : ne fonctionne pas partout. À proscrire.

Masqué : attention, danger. Je m’en explique à la fin de ce paragraphe.

Surlignage, Barré, Soulignage : ces trois effets son analogues. Ils se distinguent par leur position (dessus, au milieu ou dessous les caractères). Le combo permet de choisir le trait. La couleur peut être différente de celle du caractère support.

Les caractères masqués

Le traitement de texte LibreOffice Writer permet des caractères masqués et des paragraphes cachés. Ce sont deux choses différentes.

Les caractères masqués sont déclarés ici. Leur particularité est d’être visibles à l’écran sous certaines conditions et de pouvoir être visibles ou  invisibles à l’impression suivant les options d’impression. Ce sujet complexe est traité ici : 3.1 Affichages et repères, § 4.5 Les caractères masqués et § 4.6 Les paragraphes masqués

2.7 | Position |

Cet onglet complète les deux précédents (Type Caractère) position, rotation, espacement entre les lettres. Pour des fonctionnalités d’un usage limité.

Position : ⨀ Exposant, Normal, Indice  permet de déclarer si le caractère doit être élevé ou abaissé par rapport au caractère normal, de combien (en pourcentage ou automatiquement) et avec quelle réduction de taille. Les propositions par défaut sont à suivre.

Un raccourci clavier pour la mise en exposant d’un caractère fonctionne en bascule : [Ctrl+ Maj+ P]. Idem pour la mise en indice : [Ctrl+ Maj+ B].

Rotation / Échelle : La rotation permet de mettre le texte sélectionné à la verticale, dans un sens ou dans l’autre. L’échelle permet de modifier sa taille en pourcentage.

Espacement : permet de définir un espacement supplémentaire entre les caractères d’un mot.

Paire de crénage : laisser décochée car il y a un bug dans certaines combinaisons de paramètres quand cette case est cochée. Sensée ajuster automatiquement l’espacement de certains caractères spéciaux. Effet qui dépend de la police, et rarement rendu par les imprimantes ordinaires.

2.8 | Surlignage |

Il s’agit d’une caractéristique Caractère : l’effet stabylo. Il se distingue bien entendu de la couleur du caractère. En revanche, par rapport à l’arrière plan colorié que nous verrons plus bas, la nuance est subtile. L’effet stabilo colorie la hauteur des caractères (avec donc un blanc entre les lignes). L’arrière-colorié ne laisse aucun blanc entre les lignes. Les deux peuvent se cumuler, mais attention à la lisibilité…

La palette des couleurs est limitée (sans pouvoir être améliorée par l’utilisateur, me semble-t-il)

En surlignant de la même couleur que les caractères, ceux-ci deviennent invisibles. Normal. 

2.9 | Plan et numérotation |

Nous revenons avec cet onglet aux caractéristiques des paragraphes. Cet onglet paramètre trois fonctions bien différentes.

Plan
Niveau de plan : Corps de texte ; niveau 1 ; … ; Niveau 10;

Cette fonction intéresse les titres. Elle permet d’associer le titre en cours de gestion, à un niveau hiérarchique dans la structure du document. L’étude d’ensemble de la structure hiérarchique d’un document est ici : 2.6 Sommaire automatique.

Numérotation

Ce pave concerne la numération des paragraphes, et principalement les titres, mais pas nécessairement.
Style de numérotation : aucune ; (styles de type Listes et numérotation du document) ;

En répondant Aucune, les paragraphes du style en cours de gestion ne seront pas numérotés.

En répondant avec un style de type Listes et numérotation, je demande que les paragraphes soient numérotés, et que ce numéro soit présenté avec le style indiqué. Dans les faits, le début de la première ligne du paragraphe sera précédé d’un numéro présenté suivant le style. La suite du numéro sera présentée avec le style en cours de gestion.

L’étude d’ensemble des Listes et numérotation est présentée ici : 2.5 Les listes.

Numérotation des lignes

Dans ce pavé, il ne s’agit plus du titre, mais des lignes du paragraphes. Il est possible, dans un document, de numéroter les lignes.

Inclure les lignes de ce paragraphe :

En cochant cette case, les lignes du paragraphe en cours de gestion seront numérotées dans la séquence des numéros de ligne du document.

En laissant cette case décochée, les lignes de ce paragraphe en cours de gestion ne seront pas intégrées dans la séquence du document.

Recommencer avec ce paragraphe : en cochant cette case, la séquence des numéros de ligne du document sera réinitialisée avec le numéro indiqué à l’entrée suivante : ♪ à partir du numéro : NNN.

2.10 | Tabulations |

L’étude d’ensemble des tabulations est présentée ici : 2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations. Il est possible d’enregistrer les tabulateurs dans le style d’un paragraphe.

Voilà un exemple parfait pour l’application de la mise à jour d’un style de paragraphe à partir du formatage manuel. C’est exposé ici : 2.32 Les styles, gestion – généralités, § 7.2 Modifier un style en actualisant le style à partir d’un passage.

Position : Ce tableau donne la liste des tabulateurs posés avec leur distance par rapport à la marge gauche de la zone du paragraphe. En tête de liste : ♪ (Distance d’un nouveau tabulateur) NNN et unité.

‡ Type ‡ : permet de choisir le type du tabulateur (à gauche, à droite, centré, décimal) et pour décimal, de choisir le caractère séparateur.

Caractère de remplissage : permet d’indiquer avec quoi remplir l’espace entre le dernier caractère tapé et celui qui sera posé sur le tabulateur. Il est possible de saisir un caractère spécifique autre que ceux proposés.

Comment utiliser cet onglet :

Pour créer un nouveau tabulateur : je saisis sa distance en haut du premier pavé, je sélectionne le type et le caractère de remplissage et ▼ ◄ Nouveau ►.

Pour modifier un tabulateur : ▼ sur ce tabulateur dans la liste du premier pavé ; je modifie le type et/ou le caractère de remplissage : la modification est immédiate.

Pour supprimer un tabulateur : ▼ sur le tabulateur à supprimer dans la liste du premier pavé et ▼ ◄ Supprimer ►.

Pour supprimer tous les tabulateurs : ▼ ◄ Tout supprimer ►.

2.11 | Lettrines |

Une lettrine est une initiale de paragraphe agrandie sur plusieurs lignes. Dans les livres anciens, elles étaient l’objet d’enluminures parfois très recherchées.

Paramètres

Afficher des lettrines : en cochant cette case, tous les paragraphes du style en cours de gestion commenceront par une lettrine. Si cette case n’est pas cochée, les autres paramètres ne sont pas accessibles.

Mot entier : permet de mettre en lettrine le premier mot du paragraphe.

Nombre de caractères : NNN. Cette zone est accessible quand Mot entier n’est pas coché. Généralement {1}.

Lignes : NNN. Précise sur combien de lignes la lettrine va se déployer.

Espacement du texte : NNN cm. La lettrine joue comme un cadre inséré dans le texte. Un espacement est souhaitable pour une bonne présentation et une meilleure lisibilité.

Contenu

Style de caractère : (liste de tous les styles de type Caractère du document). Cette entrée permet d’attribuer à la lettrine un autre style que celui du paragraphe, en particulier un style avec une police exotique, par exemple.

2.12 | Arrière-plan |

Cet onglet permet de remplir l’arrière plan de la zone de texte occupé par le paragraphe dont le style est en cours de gestion, avec une couleur ou avec une image.

Ce paramétrage effectif s’accorde mal avec les retraits horizontaux, car il s’applique à la zone d’impression, et non à la zone du paragraphe.

L’onglet présente une rangée de boutons.

Aucun ► : pas de remplissage.

Pour les autres boutons, la fiche 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence est une étude d’ensemble.

2.13 | Transparence |

Voir la fiche 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence.

2.14 | Bordures |

Une bordure est un trait (ou équivalent) qui matérialise la zone du paragraphe. Elle peut encadrer le paragraphe, matérialiser la marge gauche, poser une ligne horizontale à la fin du paragraphe, etc.

Disposition des lignes

Préréglages : en cliquant sur un des boutons proposés, les bordures correspondantes sont placées dans le croquis qui suit.

Défini par l’utilisateur : il est possible d’ajouter ou de supprimer une bordure à volonté dans le croquis.

Pour ajouter une bordure sur un côté vide : ▼ sur ce côté ;

Chaque bordure peut prendre 3 états (par clics successifs):

  • un trait simple : cette bordure existe mais elle reste non-impactée par le changement de paramétrage du trait ci-après ;
  • un trait simple entouré d’une zone en pointillés : cette bordure est sélectionnée pour être impactée par le changement de paramétrage de son trait, voir ci-après ;
  • une zone en pointillés vide : cette bordure est supprimée, mais elle reste sélectionnée pour être éventuellement impactée par un nouveau paramétrage de son trait, voir ci-après.

En clair : je peux choisir une ou plusieurs bordures pour paramétrer son trait, et répéter l’opération plusieurs fois pour une ou plusieurs bordures différentes à chaque fois.

Ligne
Style : forme du trait de la bordure.

Largeur : NNN pt. Il s’agit en fait de l’épaisseur du trait.

Couleur ▼ <[(fenêtre de sélection de la couleur)].

Les paramètres affichés ici sont ceux appliqués aux bordures sélectionnées dans le croquis, entourées de ► et ◄.

Espacement avec le contenu
Indique, pour chaque direction, la distance intérieure entre la zone de texte et la bordure.

Synchroniser : si cette case est cochée, quand je modifie la distance d’une direction, toutes les directions sont ajustées à l’identique. Si je veux une distance particulière pour une direction, je dois décocher cette case avant de la saisir.

Style d’ombre

Position : chacun des 5 boutons permet de choisir : pas d’ombre ou l’orientation de la source lumineuse génératrice de l’ombre. Les entrées suivantes sont accessibles uniquement si une ombre est déclarée.

Distance : NNN cm. Épaisseur de l’ombre.

Couleur ▼ <[(fenêtre de sélection de la couleur de l’ombre)].

Propriétés
Fusionner avec le paragraphe suivant : en cochant cette case, j’indique au système que si deux ou plusieurs paragraphes du même style que celui en gestion se suivent, la bordure devra entourer le groupe et non chacun.

2.15 Boutons de contrôle

Tous les onglets de cette fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe portent une bordée de boutons de contrôle en bas. Il n’est pas nécessaire de valider la saisie de chaque onglet. Détail de ces boutons :

OK ► : enregistre mon travail. Conséquences : la fenêtre est fermée, le style est modifié, et tous les passages du document déclarés avec ce style sont ajustés avec les nouveaux paramètres du style. Voilà la puissance des styles !

Appliquer ► : le travail n’est pas enregistré, mais le style tel qu’il vient d’être modifié est appliqué au passage sélectionné. La fenêtre reste ouverte pour continuer le paramétrage.

Annuler ► : la fenêtre est fermée, et les modifications saisies depuis son ouverture sont perdues. Le style n’est donc pas modifié.

Réinitialiser ► : les zones de saisie sont remises à leur état initial lors de l’ouverture de la fenêtre. Évite d’annuler le travail et de ré-ouvrir la fenêtre.

Standard ► : pour réinitialiser la fenêtre avec le paramétrage existant à l’installation de LibreOffice.

3. Le menu Format/ Paragraphe

Le paragraphe courant (dans lequel le point d’insertion est présent) ou sélectionné peut être modifié ponctuellement par le menu :

Dans Menu : ▼ Format ▼ Paragraphe…

Les modifications faites dans ce contexte laisse le style inchangé : les autres paragraphes du même style ne sont pas impactés.

Suivant la catégorie du style du paragraphe modifié, les modifications apportées dans ce contexte peuvent ne pas être acceptées. La solution à ce blocage est simple : il suffit de créer un nouveau style à partir du style courant. Dans ce style fils, j’enregistre les modifications. Puis j’applique ce style au paragraphe à modifier.

Informations complémentaires

Liens

2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations

2.2 En-têtes et pieds-de-page

2.32 Les styles, gestion – Généralités

2.5 Les listes

2.6 Le sommaire automatique

3.1 Affichages et repères

4.1 Couleurs, autres motifs et transparence

 

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