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3.1 Affichages et repères

LOW – 04/04/2018 – 2

Logiciels et version

Plan de la fiche

1. Affichage plein écran

2. La barre d’état

2.1 Page

2.2 Mots, caractères

2.3 Style de type page

2.4 Langue

2.5 Mode frappe en vigueur

2.6 Mode de sélection

2.7 Indicateur de texte modifié

2.8 Signatures numériques

2.9 Indicateur de niveau

2.10 Affichage des pages

2.11 Zoom de la page

3. Les règles

3.1 La règle horizontale

3.2 La règle verticale

4. Délimitations et affichages particuliers

4.1 Délimitation des zones

4.2 La trame de fond des champs [Ctrl+ F8]

4.3 Afficher les noms des champs [Ctrl+ F9]

4.4 Afficher les caractères non imprimables [Ctrl+ F10]

4.5 Les caractères masqués…

4.6 … et les paragraphes masqués

4.7 Autres affichages ou repères

5. La grille

Préalables

1.2 Lancer et découvrir LibreOffice

2.3 Les styles

Présentation

Je regroupe dans cette fiche ce qu’il faut savoir sur les possibilités d’affichage dans LOW et les repères disponibles particulièrement utiles pour faciliter la saisie.

1. Affichage Plein écran

Le mode Plein écran permet de disposer de tout l’écran comme zone de saisie. Il s’active ainsi :

Dans Menu  : Affichage Plein écran [Ctrl+ Maj+ J].

ou directement avec la combinaison indiquée : [Ctrl+ Maj+ J]. Ce mode fonctionne en bascule.

L’affichage plein écran ne laisse que la fenêtre de saisie avec les règles, horizontale et verticale. Le menu, les boutons, la barre d’état sont invisibles.

Indispensable si j’utilise un petit écran. La bascule est pratique par passer d’un mode à l’autre. Un bouton flottant en mode plein écran permet de revenir à l’affichage classique d’un clic.

2. La barre d’état

La barre d’état du traitement de texte est une barre en pied de fenêtre, faisant office de limite inférieure. Elle peut être affichée ou masquée.

Dans Menu : ▼ Affichage Barre d’état.

Cette ligne de menu fonctionne comme une bascule ; quand la barre d’état est affichée, cette ligne est cochée.

Cette barre comprend plusieurs zones avec des fonctionnalités attachées. Dès qu’on commence à maîtriser un tant soit peu le traitement de texte, on a du mal à s’en passer. C’est un bon investissement que de passer un moment pour la découvrir et apprendre à s’en servir.

La plupart des fonctionnalités s’appliquent à un ‘texte en cours’. , c’est-à-dire implicitement par la présence du point d’insertion (page et paragraphe sélectionnés) soit explicitement par une sélection classique.

Je présente les différentes zones en partant de la gauche :

2.1 Page

L’information peut se présenter sous deux formes. Je distingue dans mon explication : numéro de page (imprimé sur la page courante) et numéro de feuille (rang de la feuille courante de 1 à n parmi toutes les n feuilles du document). En insérant un saut manuel de page avec changement de style Page, il est possible de modifier le numéro de page de la nouvelle page. Ainsi, la feuille 3 peut recevoir le numéro 10. Cette zone renseigne parfaitement la page courante.

Page [x] à [n] : La page courante [x] est dans le même style de page depuis le début du document. [n] est le nombre de pages du document. Dans ce contexte, numéro de page et numéro de feuille sont identiques.

Page [x] à [n] (Page [p]) : cette présentation indique que depuis le début du document jusqu’à la page courante, il y a eu un saut de page manuel avec changement de style page et modification du numéro de page. [x] est le numéro de feuille ; [n] est le nombre de feuilles du document ; [p] est le numéro de la page courante.

Actions sur cette zone :

▼ est équivalent à [F5] : bascule pour afficher / masquer la fenêtre du navigateur. Je présente le navigateur ici : 2.6 Le sommaire automatique.

Précisions

Pour les impressions partielles, j’indique toujours au système les numéros de feuille et non les numéros de page.

2.2 Mots (caractères)

Statistiques immédiates sur tout le document ou sur le texte éventuellement sélectionné, en nombre de mots et de caractères, .

▼ affiche une fenêtre plus complète.

2.3 Style de type page

La page courante est la page qui contient le point d’insertion.

Le style de cette page est affiché ici.

Actions sur cette zone

▲ affiche un menu contextuel : je peux choisir un autre style de type Page ici.

▼▼ affiche la fenêtre de gestion du style de type page de la page en cours ; équivalent à [F11].

Précisions

Le style de type Paragraphe du texte en cours est affiché dans la barre d’outils, en haut à gauche de l’écran, devant le combo de la police.

2.4 Langue 

Le passage dont la langue est indiquée peut être un paragraphe, un mot sélectionné implicitement par la présence du point d’insertion, ou tout autre passage sélectionné explicitement.

La langue du passage est affichée ici. Si le passage comprend des langues différentes, la zone est vide.

Actions sur cette zone

▲ affiche le menu contextuel des langues. Ce menu est expliqué ici : 4.2 Des gadgets qui n’en sont pas, § 3. Changer la langue d’un passage.

Précisions

Cette zone est pratique pour changer ponctuellement la langue du mot ou du paragraphe sélectionné, en particulier pour la vérification orthographique d’un mot étranger.

2.5 Mode de frappe en vigueur

Il y a deux façons de taper un texte : en insertion ou par écrasement. C’est expliqué en détail ici : 1.3 Document : création, édition…§ 2.2 Insertion ou écrasement.

  • Quand le mode insertion est actif, cette zone est vide. Au survol de la souris, j’obtiens : [Mode insérer.].
  • Quand le mode écrasement est actif, la zone affiche Écraser.

Actions sur cette zone

▼ agit en bascule pour passer d’un mode à l’autre.

Précisions

Le basculement d’un mode à l’autre se fait traditionnellement avec [Ins]. Il n’y a pas, à ma connaissance, de commande-menu associée à cette fonction.

2.6 Mode de sélection 

J’ai présenté la sélection standard ici : 1.4 Les gestes de base, § Sélectionner un texte.

Il existe d’autres modes de sélection présentés ici en menu contextuel.

  • Sélection standard : celle indiquée ci-dessus.
  • Sélection étendue : par clic successif, je peux étendre ma sélection. Cet effet est identique à celui obtenu avec [Maj+ ▼].
  • Sélection avec ajout : (bug ?).
  • sélection par bloc : le curseur fonctionne comme sur le bureau pour sélectionner les icônes. Tout ce qui est à l’intérieur d’un rectangle défini par la diagonale du déplacement de la souris est sélectionné. À éviter pour le texte, mais bien pratique pour des objets.

Actions sur cette zone

Le survol de la zone avec la souris affiche le mode en cours entre crochets.

▼ affiche la liste des modes en passant automatiquement au mode suivant.

▲ affiche la liste des modes, le mode en cours apparaissant sélectionné, pour changer de mode.

Précisions

Cette zone conserve des fonctionnalités anciennes en double emploi quand elles marchent. La sélection par bloc peut être utile dans certains cas, assez rares. Personnellement, je m’en tiens aux sélections avec la souris, et éventuellement [Maj+ ▼].

Le menu : ▼ ÉditionMode de sélection (Standard ; Zone de blocs [Alt+ Maj+ F8]) permet de basculer (plus rapidement avec [Alt+ Maj+ F8]) entre le mode standard et le mode par blocs.

2.7 Indicateur de texte modifié

Cette zone indique si le document a été modifié ou pas depuis son dernier enregistrement.

  • Une icône (♥ coche dans une case [le document n’a pas été modifié depuis le dernier enregistrement] ♥) indique comme la bulle le précise que le document peut être fermé sans avoir besoin d’être enregistré.
  • Une icône (♥ astérisque rouge sur la bordure d’un cadre symbolisant le document [Le document a été modifié. Faites un double-clic pour enregistrer le document] ♥) indique que ce document doit être sauvegardé pour que le travail soit conservé.

Actions sur cette zone

▼ déclenche pour un texte modifié la sauvegarde du document, sans sommations. Équivalent à [Ctrl+ S]. Prudence !

Précisions

Dans la barre d’outils, le flocon blanc sur fond vert incrusté sur le bouton ♥Disquette[Enregistrer (Ctrl+ S)]♥ donne la même information. Tant que le document n’a pas été modifié, ce bouton est indisponible.

Au survol de la zone, le message [Le document a été modifié. Faites un double-clic pour enregistrer le document] est erroné. Il suffit d’un simple-clic sur la zone pour enregistrer le document !

2.8 Signature numérique

Permet de voir les certificats associés au document.

2.9 Indicateur de niveau

Cette zone affiche en clair le système de niveau et le niveau du texte sélectionné implicitement ou explicitement.

Le système de niveau peut être Numérotation des chapitresPuces ou Numérotation. Le niveau du passage est indiqué à la suite.

Cette indication est un repérage intéressant.

Aucune action n’est possible sur cette zone.

2.10 Affichage des pages

Trois icônes permettent de choisir une présentation de l’affichage du texte dans la fenêtre du traitement de texte :

[Affichage une seule page] : mode classique ;

[Affichage multi-page] : en fait, deux pages côte à côte ;

[Affichage livre] : utile pour les pages en vis à vis.

Actions possibles sur cette zone

▼ ou ▲ sur une de ces icônes applique la présentation correspondante.

2.11 Zoom de la page

Le zoom permet de réduire ou d’agrandir la zone de texte. La taille des caractères suit le mouvement. Si la taille de la zone de texte dépasse les limites de la fenêtre, des ascenseurs sont proposés pour la déplacer.

Cette zone comprend deux parties :

  • un curseur pour régler le zoom, avec des boutons ‘-’ [Réduire le zoom] et ‘+’ [Agrandir le zoom] ;
  • le taux du zoom.

Actions possibles sur cette zone

Le curseur et ses boutons (avec ▼ ou ▲) modifient le zoom interactivement : je vois l’effet produit. Mais la précision peut laisser à désirer. Changer le taux est plus précis.

▲ dans la zone taux affiche des choix fonctionnels fréquents : en cliquant sur un des choix proposés, il s’applique immédiatement.

▼ affiche une petite fenêtre permettant de choisir le facteur de zoom et la présentation de la page. Voir ci-après.

Précisions

Dans Menu : ▼ AffichageZoom… (Plusieurs choix sont offerts, dont Zoom… <[Zoom et disposition des pages] ;
Facteur de zoom
(ressemble à la petite fenêtre précédente)

Quelques précisions sur ces choix :

  • Optimal : la zone principale du texte prendra la dimension maximum de l’écran. Les marges seront visibles en partie.
  • Adapter le hauteur et la largeur : dans la plupart des cas, le résultat sera une page complète à l’écran. Idéal pour voir une composition, mais pas pour saisir du texte.
  • Adapter la largeur : la page occupe toute la largeur. Solution idéale pour la saisie.
  • 100 % : pour voir le document à l’échelle de la page imprimée.
  • Variable : pour saisir un facteur de zoom.

Important : le facteur de zoom et la présentation des pages associée ne concernent que l’affichage. Il ne s’agit pas d’un format de page ni d’un dimensionnement des feuilles pour l’impression qui sont deux réglages totalement indépendants.

3. Les règles

Les règles sont deux barres crantées, une horizontale, en haut, une verticale, à gauche. Elles portent l’indication des distances en cm (mais d’autres unités de mesure peuvent être choisies) à partir d’une origine variable suivant la position du point d’insertion.

L’affichage des règles est commandé dans :

Dans Menu : ▼ AffichageRègle.

Quand l’affichage est actif, la case au début de la ligne de ce menu est cochée ; cliquer sur ce menu agit comme une bascule. Petite précision : la règle verticale, quand son affichage est paramétré, n’est présente que sur la page en cours ; c’est un indice pour repérer la page contenant le point d’insertion quand on fait défiler plusieurs pages.

Les règles sont affichées avec les unités déclarées ici :

Dans Menu : ▼ OutilsOptions… *
LibreOffice Writer Affichage <[]
Affichage
♫ Horizontale : (centimètres ; … );
Règle verticale : ♫ (centimètres ; …) ;


▼ ◄ OK ►.

Le comportement des règles et leur  présentation dépendent de la position du point d’insertion dans le texte.

  • Quand le point d’insertion est dans la zone du texte principal, les marges sont en grisé ; l’origine (0) de la règle horizontale est la bordure gauche de la zone de texte ; l’origine de la règle verticale (0) est la limite haute de la zone d’impression (qui peut commencer par la zone d’en-tête).
  • Quand le point d’insertion est dans une zone particulière (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page), cette zone apparaît en blanc dans la règle verticale et les zones extérieures, en grisé.

3.1 La règle horizontale

Sur la règle horizontale, la première portion en grisé, indique la marge gauche ; à l’extrémité droite, la zone grisée indique la marge droite. Ces marges sont celles de la page en cours.

Dans la zone blanche, au milieu, je repère :

  • un curseur ▲, à gauche et à droite : il indique les limites de la zone paragraphe. Normalement, alignés sur les extrémités de la zone blanche, ils indiquent les retraits, gauche et droite, du paragraphe courant.
  • un curseur ▼, à gauche, initialement posé sur le curseur précédent : il indique, pour le paragraphe courant, le retrait supplémentaire de la première ligne.
  • des petits taquets () symbolisant les tabulateurs par défaut.
  • d’autres taquets éventuellement, de taille plus importante (└, ┘, ┴,┴·) indiquant les tabulateurs posés pour le paragraphe courant.

Modifier les marges de la page

Je peux modifier les marges interactivement avec la souris dans la barre horizontale. Il me suffit de déplacer avec la souris, le trait de séparation entre la zone blanche et la zone grisée qui la jouxte. Quand la souris passe sur ce trait, le curseur se transforme en flèche bidirectionnelle : le déplacement est possible.

Cette modification des marges affectent toutes les pages consécutives définies avec le style de page en cours (précédentes ou suivantes).

Modifier les retraits de paragraphe

Je peux de la même manière modifier les retraits du paragraphe en cours (gauche, droite et première ligne) en déplaçant les curseurs correspondants.

Le retrait supplémentaire de la première ligne est lié au retrait gauche. Il importe donc de le caler en dernier.

Régler les tabulations

La règle horizontale est très pratique pour poser, déplacer et supprimer des tabulateurs. Mais attention : ces réglages, comme pour les retraits étudiés ci-dessus, ne concernent que le paragraphe en cours. L’étude générale sur les tabulations est ici : 2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations.

3.2 La règle verticale

La règle verticale sert à se repérer en hauteur dans la page. Elle permet aussi de modifier les marges haut et bas de la zone d’impression.

4. Délimitations et affichages particuliers

4.1 Délimitations des zones

Le texte principal et les zones particulières (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page) sont des zones bien dessinées dans le paramétrage de page. Chaque cadre peut être matérialisé par un encadrement très discret (hirondelles) en grisé affichée à volonté :

Dans Menu : ▼ AffichageDélimitations du texte.

Ce menu fonctionne comme une bascule ; quand il est actif, une case est cochée en début de ligne. L’effet est tellement discret qu’on aurait tort de s’en passer.

Cet affichage est indépendant d’une autre délimitation ponctuelle qui se présente quand on pose le point d’insertion dans une zone particulière (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page). Une ligne en pointillé, bien visible, montre la limite de la zone. Sur cette ligne, un onglet précise sa nature avec un petit menu qui permet de gérer la zone (et la supprimer éventuellement), et de rentrer en paramétrage du style de la page.

4.2 La trame de fond des champs [Ctrl+ F8]

La combinaison indiquée, qui fonctionne en bascule, permet d’afficher une trame de fond pour les champs sous forme d’un fond grisé. Je rappelle qu’un champ, dans le traitement de texte, est l’équivalent d’une variable en algèbre : un contenu pour une valeur, variable en fonction du contexte. Afficher la trame de fond pour les champs consiste à indiquer, dans le texte, où sont ces variables qu’on appelle champs.

Physiquement, dans le texte, un champ est un code que le traitement de texte considère comme un caractère unique. Il suffit par exemple d’une seule frappe de [Ret Arr] à la suite du champ (ou de [Suppr] devant le champ) pour supprimer un champ même si la valeur qui apparaît normalement au fil du texte comprend plusieurs caractères.

La bascule permet d’activer la fonctionnalité le temps du contrôle.

La mise en œuvre de cette fonction est indépendante de la suivante (affichage du nom des champs).

Petite précision : cette fonction active aussi l’affichage du caractère ‘espace insécable’ obtenu avec la combinaison [Ctrl+ Maj+ Espace]. L’espace insécable ‘cole’ au mot qui le précède. On l’utilise pour ne pas dissocier une ponctuation double (‘ ;’, ‘ :’, ‘ ?’, ‘ !’, etc.) du mot qui la précède, en particulier lors d’un passage à la ligne au fil du texte. En activant la trame de fond des champs, ces espaces apparaissent avec la trame ; on les repère facilement devant les ponctuations doubles.

4.3 Afficher le nom des champs [Ctrl+ F9]

La combinaison indiquée fonctionne comme une bascule.

Dans le couple ‘X = 12’, ‘X’ est la variable, et ‘12’ sa valeur. L’affichage normal du texte montre la valeur des champs (‘12’ dans notre exemple). Cette bascule permet de remplacer l’affichage des valeurs par l’affichage des noms de variables (‘X’ dans notre exemple).

L’intérêt de cette fonction est évident, en particulier pour vérifier certains champs présentant des similitudes (page en cours ou total de pages, date fixe ou date du jour, figée ou mobile).

Cet affichage est totalement indépendant du choix proposé dans les impressions ordinaires, appelé Substituants de texte, le mal nommé, qui se trouve ici :

Dans Menu : ▼ Imprimer…<[] ;
▼ | LibreOffice Writer | ;
Substituants de texte ;

En clair, je peux très bien avoir les noms des champs affichés dans le texte, et ne pas les avoir à l’impression. Toutes les combinaisons sont possibles. La première disposition est réglée par la bascule [Ctrl+ F9] ; la seconde est réglée par le paramétrage de l’impression lancée.

4.4 Afficher les caractères non imprimables [Ctrl+ F10]

J’appelle ‘caractère non imprimable’, un caractère, souvent saisi au clavier avec une touche spécifique (ou une combinaison de touches), qui au lieu d’afficher un caractère, déclenche une action dans le flux du texte : tabulation, passage à la ligne, espace insécable, etc. Plus généralement, il s’agit de caractères tapés mais non visibles normalement.

Cette bascule permet de les afficher ou de les masquer ; la plupart de ces caractères ont un symbole associé ; par exemple, l’espace ordinaire est représentée par un petit point à mi-hauteur de ligne, le retour à la ligne par ‘¶’, etc.

Ici encore, la bascule permet de contrôler facilement la présence ou l’absence d’un caractère précis. Jamais ces caractères comme tels n’apparaissent à l’impression sauf quand ils sont mis volontairement dans le texte avec leur symbole, comme le ‘¶’ ci-dessus.

4.5 Les caractères masqués…

Il ne faut pas confondre les caractères non imprimables avec les caractères masqués. D’autant plus que LibreOffice entretient une confusion regrettable entre caractères masqués et paragraphes masqués qui sont aussi des fonctionnalités bien différentes.

Un caractère masqué (un mot ou plus) est un texte susceptible d’être absent à l’impression.

Pour saisir des caractères masqués:

Je saisis mon texte normalement;

Je sélectionne le passage à masquer;

Dans Menu : ▼ FormatCaractère … <[];
▼ | Effets de caractères |
Masqué ;
▼ ◄ OK ►.

Il s’agit d’une modification en Menu format d’un style de type Caractère.

Les caractères déclarés de cette façon comme masqués deviennent invisibles dans le texte. Pour les rendre visibles, deux conditions doivent être réunies :

Premièrement, il faut que les options générales prévoient d’afficher les caractères masqués. C’est ici :

1. Dans Menu : ▼ OutilsOptions… <[Options …];
LibreOffice Writer Aide au formatage ;
Affichage
Texte masqué ;
▼ ◄ OK ►.

Deuxièmement, il faut que vos caractères non imprimables soient affichés avec [Ctrl+ F10]. Vos caractères masqués apparaissent alors avec une trame particulière.

Et à l’impression ?

C’est le but de la manœuvre.

Dans Menu : ▼ Imprimer… <[Imprimer];
▼ | LibreOffice Writer | ;
contenu ‡ ;
Texte masqué;

En cochant la case, les textes masqués seront imprimés. En laissant la case non cochée, les textes masqués seront absents.

4.6 … et les paragraphes masqués

Il est possible d’activer au niveau des options générales du traitement de texte, le masquage des paragraphes, et de soumettre l’affichage des paragraphes déclarés masqués à une condition entrée dans la procédure de masquage. On est là dans un domaine totalement différent : il s’agit de l’affichage conditionnel d’un passage. Sont en jeu des variables et des instructions (conditionnelles et de branchement). C’est effectivement pratique dans des mailings très personnalisés. Mais la mise en œuvre de cette fonctionnalité dépasse mon ambition pour ce manuel.

4.7 Autres affichages ou repères

Je les présente dans des cadres spécifiques : fautes d’orthographe et d’accord, suivi des modifications, etc.

5. La grille

La grille est un dispositif virtuel qui s’apparente à un tableau magnétique. Mais au lieu que toute la surface soit magnétisée, seulement un quadrillage l’est, comme un grillage. Ce dispositif est utilisé pour poser des objets dans la page en les alignant sur ce grillage.

La grille existe dans d’autres modules de LibreOffice. Son paramétrage est défini ici :

Dans Menu : ▼ OutilsOptionsLibreOffice Writer Grille;

Grille

Capturer à la grille : cochée, les objets seront aimantés à la grille ; non cochée, les objets pourront être posés n’importe où (grille absente); si cette case est cochée, il est néanmoins possible de poser un objet n’importe où en accompagnant son déplacement avec [Ctrl];

Visible : cochée pour matérialiser la grille;

Résolution ‡ : Espacement entre deux fils du grillage; en cochant la case Synchroniser les axes, la même dimension est mise en même temps sur les deux axes, quel que soit celui saisi;

Subdivision ‡ : comme son nom l’indique, ajoute un niveau supplémentaire comme un deuxième grillage dans le premier; pour plus de finesse dans les alignements.

Informations complémentaires

Liens

1.3 Document, création, édition…

1.4 Les gestes de base

2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations

2.6 Le sommaire automatique

4.2 Des gadgets qui n’en sont pas

2.7 Les textes répétitifs

LOW – 31/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Présentation

1. Les champs

1.1 Approche

1.2 Poser un champ standard

1.3 Les champs paramétrés

1.31 Les différents onglets de la fenêtre Autres champs

1.32 Chapitre

1.33 Date et heure

1.34 Expéditeur et utilisateur

1.35 Modèle, nom de fichier, statistiques

1.36 Page

1.37 | Info document |

2. L’auto-texte

2.1 Mettre un mot ou une expression en table

2.2 Poser un auto-texte dans le document

2.3 Gérer les auto-textes

2.31 Créer un auto-texte – nouveau…

2.32 Créer un auto-texte – importer

2.33 Gérer un auto-texte – insérer

2.34 Gérer un auto-texte – copier

2.35 Gérer un auto-texte – renommer

2.36 Gérer un auto-texte – supprimer

2.37 Gérer un auto-texte -éditer

2.4 Catégories et chemins

2.5 Les liens dans les expressions

3. Complétion automatique

3.1 Paramétrage

3.2 Pour une bonne utilisation

4. Correction orthographique automatique

4.1 Activer/Déactiver la vérification automatique

4.2 Dictionnaires

4.3 Corriger un mot erroné

4.31 Proposition de mots corrects

4.32 Opérations particulières

5. Autres corrections automatiques

5.1 Déclarer certaines options

5.2 Détail des options et significations

5.3 Options linguistiques

5.4 | Remplacer |

5.5 Remarques pédagogiques

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

2.3 Les styles

2.5 Les listes

Présentation

Je regroupe dans ce chapitre les fonctionnalités provoquant l’insertion dans le document, d’un texte non tapé au clavier. Ces fonctionnalités sont nombreuses et très variées dans leurs modalités. Les champs que nous avons rencontré à l’occasion, s’apparentent aux variables algébriques. C’est le système qui détermine leur valeur en fonction de leur contexte. Nous avons rencontré l’auto-texte dans le paramétrage personnalisé de l’appel de note de bas de page : un code tapé est remplacé par un texte en clair. Il existe aussi plusieurs sortes de complétions automatiques : la frappe est complétée ou modifiée en fonction de règles prédéfinies par l’utilisateur.

1. Les champs

1.1 Approche

Le ‘champ’ est une ‘boîte’ insérée dans un document, désignée par un nom précis et contenant une information variable, dépendant du contexte, et calculée par le système. La présence de ces champs dans le document peut être mise en évidence avec la bascule [Ctrl+ F8]. Le nom de ces champs peut être affiché à la place de leur valeur avec la bascule [Ctrl+ F9].

Pour avoir un aperçu de la variété des champs, je peux consulter la fenêtre d’insertion des champs :

Dans : ▼ InsertionChamps… ;

Le menu indique quelques champs parmi les plus courants : Date, Heure, Numéro de page, Nombre de pages, Sujet, Titre, Auteur… Le dernier choix Autresen rajoute :

[Ctrl+ F2] : <[Champs];
▼ | Document | ;
Type de champ : Chapitre, Date, Expéditeur, Heure, Modèles, Nom de fichier, Page, Statistiques, Utilisateur ;

Et pour certain de ces champs (Date ou heure, par exemple), la colonne ‡ Sélectionner ‡ indique des sous-champs en quelque sorte.

L’onglet | Renvois | propose encore d’autres champs, | Infos document | aussi, et les onglets | Variables | et | Base de données | ouvrent des perspectives illimitées que nous retrouverons dans les impressions sophistiquées (mailings ou étiquettes adresse).

1.2 Poser un champ standard

J’appelle ‘Champ standard’, un champ énoncé dans le menu (Date, Heure, Numéro de page, etc.). Pour poser un champ standard :

Je place le point d’insertion où je veux insérer le champ standard;
Dans Menu : ▼ InsertionChamps ▼ (Date ; Heure ; Numéro de page ; Nombre de pages ; Sujet ; Titre ; Auteur ; … .

Le style du champ est celui du passage dans lequel il est inséré.

Quelques précisions sur ces champs standards :

Date et heure :

La date du jour est insérée dans le texte avec le format défini pour la langue ; ce format et les valeurs date du jour et heure sont définies par le système en fonction de sa localisation (c’est expliqué ici : BPMI 2.3 Convenances personnelles, § 1. Informations de base). Par exemple : JJ/MM/AAA, HH:MM.

L’intérêt de ces deux champs est limité : la date et l’heure affichées ici sont celles de la consultation du document, donc susceptibles d’être différentes d’une consultation à une autre. Ces champs ne conviennent pas pour enregistrer une date ou une heure figée. Il faut les considérer comme une horloge donnant la date et l’heure au moment où le document est chargé : « Nous sommes aujourd’hui le : Date, et il est Heure. Nous allons voir plus bas qu’il existe d’autres champs associés aux dates et heures.

Numéro de page :

Le calcul du numéro de page est associé au style de type Page.

Exemple basique :

Mon document est formaté avec le style de type Page par défaut depuis le début. J’ai la page quatrième page à l’écran : le numéro de page affiché est ‘4’.

Exemple plus compliqué :

J’ai commencé mon document avec une introduction de 6 pages, stylisée avec un style de type Pagepage_intro’. À la suite, j’ai commencé mon texte, en changeant de style Page. Dans le saut manuel, j’ai  déclaré utiliser désormais le style Page ‘page_texte’, et j’ai demandé que la première page avec ce style affiche le numéro de page ‘1’. J’en suis à la page 4 de mon texte.

Le numéro de page affiché est ‘4’. Pourtant cette page est la 10e de mon document. Dans la zone Page de la barre d’état, je peux lire : ‘Page 4 / 10 …’.

Nombre de pages

Ce champ est beaucoup plus basique que le précédent ; il indique le nombre de page global du document, indépendamment donc des styles de page utilisés. Il n’est pas possible de le paramétrer autrement.

Sujet, Titre

Ces informations sont issues des Propriétés du document qu’on enregistre ici :

Dans Menu : ▼ FichierPropriétés… *
▼ |Description |
Titre : xxx ;
Sujet : yyy ;

Auteur

Cette information est issue des informations du logiciel enregistrées en Options, ici :

Dans Menu : ▼ OutilsOptions… ▼ LibreOffice <[Options LibreOffice] ▼ Données d’identité;
Adresse ;
♪♪♪ Prénom/Nom/Initiales : xxx ; yyy ; zzz ; (le champ Auteur fournit le prénom et le nom).

1.3 Les champs paramétrés

J’emploie cette expression de ‘champ paramétré’ par opposition à ‘champ standard’. Un champ paramétré est posé à partir de la fenêtre Champs obtenue avec [Ctrl+ F2] ou par le menu :

Dans : ▼ InsertionChamps Autres… ([Ctrl+ F2]) <[Champs] ;

Cette fenêtre Champs n’est pas modale. C’est-à-dire qu’elle peut rester ouverte pendant que je continue la frappe. C’est intéressant car le plus souvent, je vais insérer plusieurs champs successifs.

1.31 Les différents onglets de la fenêtre Champs

  • | Document | : cet onglet propose les variables attachées au document qui dépendent du contexte dans lequel elles sont appelées. J’étudie cet onglet en détail plus bas.
  • | Renvois | : un renvoi est lien vers un élément identifiable du document. Les renvois sont étudiés ici : 3.3 Les renvois.
  • | Fonctions | : cet onglet traite de tous les textes dont l’affichage est programmable (sous conditions). Je n’en parle pas dans ce guide.
  • | Info document | : il s’agit des champs associés aux propriétés du document. J’en parle plus bas.
  • | Variables | : LibreOffice permet de déclarer des variables, de les charger et de les afficher. Ce sujet est proche des Fonctions. Je n’en parle pas dans ce guide.
  • | Base de données | : on utilise les champs de base de données dans les mailings ou étiquettes personnalisées. J’étudie ce sujet ici : 4.4 Composer des étiquettes adresses, § 3. Associer une base de données à la planche.

1.32 Chapitre

Le champ Chapitre accessible dans l’onglet Document, est un ensemble d’informations disponibles si la numérotation des chapitre est active dans le document (c’est expliqué ici : 2.6 Le sommaire automatique).

Les valeurs données par ce champ correspondent au niveau dans lequel se situe l’insertion du champ, ou aux niveaux supérieurs jusqu’à 1. Ce niveau doit être précisé dans la zone en bas à droite de la fenêtre.

La valeur doit être précisée dans ‡ Format ‡ :

nom de chapitre : correspond au titre du niveau indiqué sans numéro.

J’utilise ce champ chaque fois que je veux citer le titre du paragraphe ou des paragraphes de niveaux supérieurs sans leur numéro.

Pour les autres formats, le niveau demandé doit être déclaré dans la structure avec un numéro calculé automatiquement.

numéro de chapitre : donne seulement le groupe numéro du niveau demandé tel qu’il est construit dans la déclaration de la structure, avec les textes avant et après et les points de séparation entre les niveaux.

numéro sans séparateur : donne la même composition que le précédent format mais sans les textes ni les points de séparation.

numéro et nom de chapitre : donne le titre tel qu’il apparaît avec son groupe numérotation et l’intitulé.

L’utilité de ce groupe de champs est moindre que les renvois analogues qui sont beaucoup plus intéressants et avec lesquels il ne faut pas les confondre.

1.33 Date et Heure

Dans Sélectionner, deux types de dates sont proposés :

  • Date (fixe)
  • Date (sous entendue, variable).

La première (Date fixe) pose un champ figé : la date du jour est proposée, et ensuite, elle ne bougera plus. Voilà le champ à mettre dans un modèle de lettre : chaque fois que vous appellerez ce modèle pour rédiger une lettre, la date du jour viendra se mettre en clair, et elle ne bougera plus.

La deuxième date correspond au champ standard que nous avons vu plus haut. Elle est actualisée à chaque consultation du document.

Format permet de choisir une multitude de format. Si je ne trouve pas mon bonheur, en fin de liste, Autres Formats… me permet dans une nouvelle fenêtre de composer mon propre format dans ‡ Description du format ‡.

Décalage en jours : +/-NNN. Permet de corriger la date du jour en lui ajoutant ou retranchant un nombre de jours. Intéressant pour indiquer une date en fonction d’un délai à partir de la date du jour.

Pour l’Heure, le paramétrage est analogue.

1.34 Expéditeur  et Utilisateur

Ce champ permet de poser les informations personnelles enregistrées en options (voir ci-dessus, le champ standard Auteur). Utilisateur permet d’accéder au nom (Prénom et nom) et aux initiales.

1.35 Modèle, Nom de fichier, Statistiques

Ces champs se rapportent aux informations accessibles dans les propriétés (| Général |) comme on l’a vue plus haut pour le sujet et le titre. Je note que je peux obtenir le chemin du fichier seul, le nom seul, les deux ou le fichier sans son extension.

1.36 Page

Il y a plusieurs raisons pour utiliser ce champ paramétré Page plutôt que le champ standard.

Je note que je peux choisir non seulement la page en cours, mais la précédente ou la suivante.

Je note aussi la possibilité de corriger le numéro de la page en cours.

Je note enfin la variété des formats, y compris celui du style de page (où le numéro de pages est déclaré dans | Page | ‡ Paramètres de mise en page ‡ ♫ Numéro de page.

1.37 | Info document |

Les champs proposés ici correspondent aux informations enregistrées dans les Propriétés du document.

2. L’auto-texte

L’expression ‘auto-texte’ est employée par LibreOffice ; je l’adopte faute de mieux. J’aurais préféré Texte automatique.

Cette fonctionnalité est particulièrement intéressante dans le travail administratif et la prise de notes : elle permet de mettre une expression en clair en ne tapant qu’un code limité à un ou quelques signes.

Nous en avons eu un exemple pour le paramétrage des appels de notes entre crochets (2.4 Les notes en bas de page, § 4.5 Comment poser un appel de note.).

Il faut bien distinguer l’auto-texte de la complétion automatique que nous étudierons plus bas (§ 3. Complétion automatique) : dans la complétion, les mots peuvent être complétés automatiquement sur proposition du système.

L’auto-texte utilise une table, propre à chaque utilisateur du système, comportant une ligne par association code – expression. Par principe, l’auto-texte concerne des expressions fréquentes quelle que soit leur longueur. La création d’une nouvelle association ‘code – expression’ se fait donc à l’occasion de la saisie de cette expression. Nous verrons ensuite comment poser l’expression à partir de son code. Nous terminerons par préciser d’autres opérations possibles dans ce cadre.

2.1 Mettre un mot ou une expression en table

Prenons un exemple : « Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de nos meilleures salutations » : je veux que cette phrase se mette au point d’insertion quand je tape le code ‘salu1’. Ce code ‘salu1’ n’existe pas encore dans la table des auto-textes. J’appelle cette formule de politesse Salutation 1.

Je tape l’expression « Veuillez agréer…salutations. » dans mon texte; je la sélectionne; je la copie dans le presse-papier : [Ctrl+ C];

Cette copie est très importante. La création d’un nouvel auto-texte ne peut pas se faire si l’expression n’est pas présente dans le presse-papier.

Dans Menu : ▼ ÉditionAuto Texte… ou [Ctrl+ F3] <[Auto-texte];

Lors de la saisie afficher le nom complet sous forme d’infobulle;

Cette case cochée permet d’être aidé dans le choix du code d’auto-texte. Voir plus bas.


Nom : {Salutation 1} (Ce nom mis comme exemple ici sert simplement à repérer l’auto-texte dans la liste affichée);

Raccourci : {salu1} (Le code est entré ici);

Dans la liste des boutons, en bas de la fenêtre : ▼ ◄ Auto Texte ▼ ►;

Nouveau.

Le nouvel auto-texte est enregistré.

Dans la liste, sous +Mes auto-textes, je trouve la ligne avec Salutation 1. En cliquant dessus pour la sélectionner, les zones préalablement saisies sont remplies des informations correspondantes et sur la droite, le texte est affiché.

Je traite plus bas les autres opérations proposée par cette fenêtre.

2.2 Poser un auto-texte dans le document

Pour poser l’expression dans mon document :

je pose le point d’insertion à l’endroit où je veux insérer l’expression. Si c’est dans une ligne déjà saisie, je veille à mettre une espace à la suite du dernier caractère ou signe de ponctuation.

Je tape le code suivi de [F3] : l’expression remplace le code. Exemple : {Salu1}[F3].

Si dans la fenêtre de gestion des auto-textes, j’ai coché la case initiale, et si mon code a plus de trois lettres, dès que j’ai tapé les trois premières lettres, une bulle me propose le code. [Entrée] remplace le début du code par l’expression. Si plusieurs codes commencent par les mêmes premières lettres, ils me sont proposés dans l’info-bulle. Je sélectionne celui qui m’intéresse en descendant avec [Ctrl+ Tab] ou en montant avec [Ctrl+ Maj+ Tab]. Une fois sélectionné, [Entrée] le remplace avec l’expression.

2.3 Gérer les auto-textes

Le menu déroulant qui s’affiche quand je clique le bouton ◄ Auto-texte ▼► mérite quelques précisions. Certaines lignes n’apparaissent qu’en fonction du contexte.

Dans la fenêtre de gestion des auto-textes, la liste des expressions est ventilée en plusieurs paquets. Si je sélectionne une ligne portant le nom d’un paquet, je suis en mode création. Si je sélectionne une expression, je suis en mode gestion d’une expression existante.

2.31 Créer un auto-texte – Nouveau…

Nous avons vu la méthode de base en 2.1 en utilisant la ligne Nouveau. Une autre ligne propose : Nouveau (texte seulement). Il est important de bien comprendre la nuance entre les deux.

Avec Nouveau, le style de type caractère qui accompagne l’expression copiée est mémorisé avec l’expression. Quand je l’appelle, elle s’insère dans le document avec ce style.

Avec Nouveau (texte seulement), l’expression est enregistrée sans style. Quand je l’appelle, elle adopte le style de l’environnement

2.32 Créer un auto-texte – importer

Il est possible de récupérer des auto-textes à partir de MS Word. Ce choix propose d’ouvrir un modèle MS Word pour récupérer les expressions et leur code.

2.33 Gérer un auto-texte – insérer

Il est possible d’insérer une expression à partir de la fenêtre de gestion des auto-textes. Cette option est pratique quand on a oublié le code.

Je sélectionne une expression ; le texte en clair est affiché sur la droite de la fenêtre.

▼ ◄ Insérer ► pose cette expression sur le point d’insertion.

2.34 Gérer un auto-texte – copier

Copie dans le presse-papier l’expression sélectionnée pour la coller où je veux plus tard, une ou plusieurs fois.

2.35 Gérer un auto-texte – renommer…

Permet dans une fenêtre annexe de changer le nom et/ou le code d’une expression. Intéressant quand le catalogue se remplit.

2.36 Gérer un auto-texte – supprimer

Supprime l’expression sélectionnée et son code. Confirmation est demandée.

2.37 Gérer un auto-texte – éditer

L’expression est collée dans un nouveau document de traitement de texte. Elle peut être modifiée à volonté. En sauvegardant ce document, l’expression est mise à jour dans la table des auto-textes.

2.4 Catégories et chemins

Il s’agit ici des deux derniers boutons de la fenêtre de gestion.

Il est possible d’enregistrer ses auto-textes dans des catégories au choix (et pas seulement Mes auto-textes comme dans l’exemple). C’est intéressant pour ceux qui utilisent une bibliothèque fournie d’expressions (notaires, avocats, experts).

Les auto-textes sont personnels à chaque utilisateur déclaré du système. Ils sont enregistrés dans des fichiers spécifiques (avec l’extension ‘.bau’) dans le dossier des paramètres personnels de LibreOffice.

Mais il est possible d’enregistrer une catégorie ailleurs, en indiquant son chemin.

En fait, c’est le chemin qui détermine si une catégorie est partagée entre tous les utilisateurs ou pas.

2.5 Les liens dans les expressions

Un expression peut contenir des liens, soit vers un fichier du disque dur, soit vers Internet. Se pose alors la question de la nature du lien : absolu (adresse complète comprenant la racine) ou relatif (adresse par rapport à celle du document en cours). Ces questions de liens sont étudiées ici : 3.2 Les liens, § 6. Liens absolus ou relatifs.

3. Complétion automatique

La complétion consiste à compléter un mot en cours de frappe sans avoir besoin de le taper complétement.

Cette fonctionnalité doit être paramétrée pour être effective. Nous verrons ensuite comment l’utiliser et la réguler.

3.1 Paramétrage

Dans Menu : ▼ OutilsAuto-correctionOptions d’auto-correction<[Autocorrection]
▼ | Insertion automatique |
Activer la complétion des mots (c’est la case à cocher pour que la complétion des mots soit active) ;

Ajouter une espace : (en cochant cette case et si le mot complété n’est pas suivi d’une ponctuation, alors une espace sera automatiquement ajoutée à la complétion quand le mot suivant commencera à être tapé) ;

Afficher sous forme d’info-bulle : (en cochant cette case, le mot complet est affiché en info-bulle sans paraître dans le texte – ce qui évite des effets de sauts de ligne ou de page parfois intempestifs);

Collecter les mots : (en cochant cette case, le système va conserver les mots sous certaines conditions précisées plus bas);

Lors de la fermeture du document, supprime... : (en cochant cette case, les mots ajoutés dans la liste des mots complétés pendant le document, seront effacés ; ce choix n’est ouvert que si Collecter les mots est actif ; il permet de préserver la confidentialité du document en cours);

Accepter avec : ([Entrée] ; [Espace] ; [Fin] ; [Flèche à Droite] ; [Tab] ) : (j’indique la touche avec laquelle je validerai la proposition de complétion);
Longueur des mots minimum : NN; (seuls les mots ayant un nombre de lettres égal ou supérieur à NN seront ajoutés à la liste des mots suggérés en complétion – 8 lettres est un nombre correct);
Maximum d’entrées : NNNN (nombre maximum de lignes dans la liste des mots suggérés en complétion);

Pour les dactylos expertes, la complétion est pénalisante car elle ralentit les réactions du système. Ce ralentissement est inversement proportionnel à la Longueur des mots minimum et proportionnel à Maximum d’entrées. Pour cette dernière entrée, 1200 est un bon compromis.

Sur la droite, la liste des mots complétés dans son état actuel ; il est dommage que la liste ne soit pas triée.

Le bouton ◄ Supprimer l’entrée ► sous la liste permet de supprimer le ou les mots sélectionnés ; suite à faute de frappe, faute d’orthographe, etc.

◄ OK ► (pour valider les options enregistrées).
◄ Annuler ► : (permet de sortir de la fenêtre sans conserver les saisies faites).
◄ Rétablir ► : (affiche les options avant les saisies, telles qu’elles avaient été enregistrées lors de la dernière validation).

3.2 Pour une bonne utilisation

La complétion ne se justifie que pour les utilisateurs sachant taper sans regarder leur clavier. Pour les autres ?

À l’usage, l’affichage du complément proposé en info-bulle est très confortable. Quand le mot proposé correspond, il faut avoir le réflexe de le valider. Pouvoir choisir la touche de validation est important. Je vous conseille de faire des essais. [Espace] est certainement la meilleure, mais c’est à chacun de voir.

4. Correction orthographique automatique

La vérification orthographique automatique signale les mots mal orthographiés en les soulignant d’un trait ondulé en rouge. Cette fonctionnalité a une extension bien appréciable : un mot mal orthographié peut être remplacé par le mot correct.

Nous allons voir comment se mettre sous cette vérification ; puis nous verrons comment corriger un mot indiqué comme mal orthographié.

4.1 Activer/désactiver la vérification automatique

Il y a deux manières d’activer/désactiver la vérification automatique.

Dans la barre d’outils principale, sous le menu général : ▼ ♥ icône avec ‘ABC’ souligné d’un liseré rouge [Vérification automatique] ♥ ; (ce bouton fonctionne en bascule ; quand la fonction est activée, le bouton est en relief).

ou encore :

Dans : ▼ Outils Orthographe et grammaire [F7] * (Orthographe et grammaire : Langue) ;
▼ ◄ OPTIONS… ► ;

Options
Vérifier l’orthographe au cours de la frappe;

Vérifier la grammaire en cours de frappe;
▼ ◄ OK ►.

Quand la fonction est activée, tous les mots tapés incorrects sont soulignés avec un liseré rouge. Quand la fonction est désactivée, tous ces liserés sont masqués. Quand la vérification est activée, nous verrons plus bas que dans certaines situations, la correction se fait automatiquement.

4.2 Dictionnaires

Cette vérification s’appuie sur des extensions Dictionnaires. Il est impératif d’avoir au moins le dictionnaire français. Mais il est possible d’avoir des dictionnaires des autres langues habituelles (anglais, espagnol, etc.)

Pour intégrer ces extensions :

Dans : ▼ OutilsGestionnaire des extensions… ;
Obtenir des extensions supplémentaires en ligne (votre connexion Internet doit être active) ;
sur le site, dans le menu, ▼ Extensions ;
Je choisis la catégorie Dictionnaires ;
Je les télécharge et les installe en suivant les instructions.

4.3 Corriger un mot erroné

Un mot signalé comme ayant une orthographe erronée (avec son liseré rouge en forme de vagues) peut être corrigé à main levée ou sur proposition du système qui dispose des dictionnaires.

▲ sur le mot souligné du liseré rouge en forme de vague;
▼ (1. Propositions de mots corrects – 2. Opérations particulières – 3. Langues) ;

4.31 Propositions de mots corrects

Le menu contextuel propose une liste de mots susceptibles de remplacer le mot incorrect :

Si je clique sur l’un de ces mots, il remplace le mot incorrect.

L’accord en nombre du mot incorrect est fait sur le mot de remplacement.

4.32 Opérations particulières

Le menu propose ensuite quelques opérations particulières :

Ignorer : le mot incorrect est ignoré ; son liseré rouge est effacé.

Ne concerne que le mot cliqué.

Tout ignorer : Même effet que le bouton précédent mais étendu à toutes les occurrences de ce mot dans le document, présentes ou à venir. En clair, les erreurs semblables à venir seront ignorées.

Ajouter au dictionnaire : Le mot incorrect est ajouté à une liste enregistrée dans un fichier proposé par défaut. D’autres fichiers peuvent être ouverts (utilisateurs avertis).

L’anomalie détectée est résolue.

Si le même mot, avec le même accord se représente, il sera accepté sans anomalie.

En revanche, s’il se présente avec un autre accord ou l’initiale dans une fonte différente, une anomalie sera détectée…

Orthographe et grammaire… : Ce choix permet d’ouvrir la fenêtre correspondante comme avec [F7].

Toujours corriger en… : Cette opération associe le remplacement à partir d’une liste. Mais en plus, la relation entre l’anomalie et le remplacement est enregistrée dans le document : si l’anomalie se présente à nouveau, elle ne déclenchera plus une anomalie mais un remplacement automatique.

Options d’autocorrection… : ouvre la fenêtre Autocorrection.

Ces auto-corrections sont enregistrées avec le document ; elles restent donc valides lors des sessions ultérieures.

Définir la langue de la sélection/ Définir la langue du paragraphe :

Une anomalie orthographique peut provenir d’une langue inadaptée. Cette partie permet de modifier la langue du mot en anomalie ou de son paragraphe.

Les langues déclarées dans le système sont proposées en sous-menu déroulant ; il suffit de cliquer sur une pour qu’elle soit changée.

Le choix de la langue cliquée efface le menu contextuel.

Si le mot est correct dans la langue choisie, l’anomalie disparaît ; sinon, le liséré rouge reste présent et avec un nouveau clic bouton droit, le système proposera des mots dans la nouvelle langue.

Cette troisième partie du menu contextuel est identique à celui obtenu avec ▼ ou ▲ sur la zone Langue de la barre d’état. (c’est expliqué ici : 3.1 Repères dans la fenêtre, § 2.4 Langue).

5. Autres corrections automatiques

Le système permet certaines corrections automatiques. Là encore, les options doivent être déclarées.

5.1 Déclarer certaines options

Dans Menu : ▼ Outils ▼ Auto-correction ▼ Options d’auto-correction… <[Auto-correction];
▼ | Options |

Cet onglet propose plusieurs options de remplacement ou corrections. Sur chaque ligne, deux colonnes pour des cases à cocher ;

La première, titrée [R] concerne les corrections dans un document existant qui ne seront déclenchées que par Remplacement lors de :

Dans Menu : ▼ Format Auto-correction Appliquer ou Appliquer et éditer les modifications.

Cette option est un peu lourde. En fait, elle considère les corrections comme un travail particulier, après saisie.

La deuxième colonne, titrée [S] concerne les corrections qui seront faites automatiquement pendant la saisie.

Le détails des options est donnée plus bas.

◄ OK ► : valide la saisie de tous les onglets.

◄ Annuler ► : pour sortir de la fenêtre sans sauvegarder les saisies.

◄ Rétablir ► : pour remettre en fenêtre les informations disponibles depuis la dernière sauvegarde, avant les saisies faites et abandonnées.

5.2 Détails des options et significations

Je présente ces options en indiquant l’effet de la case cochée.

> Utiliser la table de remplacement

La table de l’onglet | Remplacer | de la même fenêtre est activée.

> Corriger la deuxième majuscule en début de mot

Si les deux première lettres d’un mot sont en majuscules et les suivantes en minuscules, alors seule la première lettre (l’initiale) est laissée en majuscule. Il peut y avoir des exceptions : elles sont définies dans l’onglet | Exceptions | ‡ Mots commençant par deux majuscules ‡.

Pour ajouter un mot, je le tape dans la zone et ▼ ◄ Nouveau ►. Pour supprimer un mot enregistré, je le sélectionne et ◄ Supprimer ►.
[…] Adopter automatiquement : ne marche pas.

> Majuscule en début de phrase

Quand je tape une minuscule en début de paragraphe ou après un point suivi d’une espace, alors cette initiale est mise en majuscule. Il peut y avoir des exceptions. Elles sont définies dans l’onglet  | Exceptions | ‡ Abréviations non suivies d’une majuscule ‡. Même fonctionnement que ci-dessus.

 > Gras et soulignage automatiques

Cette disposition évite de sélectionner un mot pour le mettre en gras ou souligné, ou d’actionner, avant et après les combinaisons [Ctrl+ G] et [Ctrl+ U].

Pour mettre un mot en gras, je l’encadre avec ‘*’ ;

Pour souligner un mot, je m’encadre avec ‘_’ ;

> Détecter les URL

Cette option force la reconnaissance des URL et leur applique un lien automatiquement. Pratique dans un document citant de nombreux sites ; peut aussi être intempestive.

> Remplacer les tirets

L’aide donne toutes les options possibles ; le principe est de remplacer la séquence « [Espace], ‘-’, [Espace] » par une séquence « [Espace], tiret quadratin » ou demi-cadratin, [Espace] ; précisions d’imprimeur !

> Supprimer Espaces et tabulations en début de paragraphe

Il s’agit avec cette option de nettoyer un document des essais d’alignement tentés en début ou en cours de ligne, avec des espaces ou des tabulations. Cette suppression est nécessaire quand vous utilisez des styles qui permettent très simplement ces alignements.

Pour que cette option soit active, il faut que l’option plus bas Appliquer les styles soit active aussi.

> Supprimer Espaces et tabulations entre fin et début de ligne

Nettoyage analogue. Pour que cette option soit active, il faut que l’option plus bas Appliquer les styles soit active aussi.

> Ignorer les espaces doubles

Dans les lignes justifiées, les espaces doubles peuvent entraîner des espacements disgracieux ; cette option réduit deux espaces à un seul. Devrait toujours être active.

> Appliquer la numérotation – symbole *

Dans les styles Standard, Corps de texte ou Retrait de corps de texte :

  • quand la ligne commence par un chiffre suivi d’un point et d’une espace, la ligne est transformée avec un style de titre numéroté.
  • quand la ligne commence par ‘+’, ‘-’ ou ‘*’, la ligne est transformée en ligne de liste à puces.

> Appliquer une bordure

Si la ligne commence par trois : ‘-’, ‘_’, ‘=’, ‘~’ , ‘*’ ou ‘#’, une bordure est créée. Cf. l’aide pour plus de détails.

> Créer un tableau

Voir l’aide.

> Appliquer les styles

Transforme le style Style par défaut, d’une ligne en :

  • Ligne de style Titre 1 si la ligne se termine par deux [Entrée].
  • Ligne de style Titre 2 à Titre 8 si la ligne commence en tapant autant de [Tab] en début de ligne que le rang du titre (2 à 8).

Autorise aussi les remplacements d’Espace et de Tabulations évoqués ci-dessus.

5.3 | Options linguistiques |

Il faut ajouter à ces options, les corrections linguistiques proposées dans la même fenêtre

Dans -> : Outils -> Options d’auto-correction… *
▼ | Options linguistiques | ;

Par exemple, en français, ajoute des espaces insécables devant les ponctuations doubles, etc.

5.4 | Remplacer |

Cet onglet permet de définir des mots ou des suites de caractères saisis à remplacer automatiquement par d’autres. La liste est chargée automatiquement par le choix Ajouter au dictionnaire qu’on a vu dans la vérification automatique de l’orthographe ; mais elle peut être complétée manuellement dans cet onglet. De même, cet onglet permet de supprimer des occurrences.

5.5 Remarques pédagogiques

Je considère la plupart de ces automatismes comme inutiles. Dans l’apprentissage du traitement de texte, ils favorisent une certaine paresse. Ils ne sont pas toujours précis. Je ne peux que conseiller d’apprendre à taper correctement au premier coup (en prenant le temps des répétitions nécessaires), plutôt que d’avoir recours à des corrections automatiques qui n’apprennent rien et sont parfois inappropriées.

Informations complémentaires

Liens

BPMI 2.3 Convenances personnelles

2.4 Les notes de bas de page

2.6 Le sommaire automatique

3.1 Affichages et repères

3.2 Les liens

3.3 Les renvois

4.4 Composer des étiquettes adresses

 

2.6 Le sommaire automatique

LOW – 31/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Présentation

1. Théorie

1.1 Le sommaire automatique

1.2 Une structure hiérarchisée dans le document

2. Mettre en place le sommaire automatique

2.1 Déclarer la structure

2.2 Personnaliser les styles de titres

2.21 Les titres de la catégories ‘styles de texte’

2.22 Les titres de la catégorie ‘styles personnalisés’

2.23 Précisions sur le styles de titres

3. Utiliser le sommaire automatique

3.1 La fenêtre du navigateur

3.2 Afficher un passage à partir de son titre

3.3 Retrouver le point d’insertion

3.4 Déplacer un titre et son contenu

3.5 Changer le niveau d’un titre

3.6 Insérer un titre et sa page comme des renvois

3.7 Documents PDF avec sommaire automatique

3.8 Numérotation automatique des titres

Conclusion

Préalables

2.3 Les styles

2.5 Les listes 

Présentation

Après les styles, ce chapitre est sans doute un des plus importants pour ceux qui ont à produire des documents avec un plan sur plusieurs niveaux. Le plan, qu’on appelle aussi sommaire, structure ou squelette, est essentiel pour la compréhension du texte. Avec le sommaire automatique, LibreOffice nous offre une fonctionnalité très riche.

Je commencerai par une présentation théorique, histoire de bien poser le contexte. Dans un deuxième temps, nous verrons comment mettre en place ce sommaire. Enfin, point par point, nous verrons comment l’utiliser pour en tirer le meilleur profit.

1. Théorie

1.1 Le sommaire automatique

Imaginez un document comme un rapport, composé de paragraphes emboités sur plusieurs niveaux. Imaginez la table des matières de ce rapport présentant les titres de paragraphes comme une liste hiérarchisée, les différents niveaux apparaissant avec un retrait propre. Imaginez enfin que cette table est automatiquement mise à jour à chaque création ou modification de titre. Vous l’avez rêvé. LibreOffice l’a fait.

Chaque ligne du sommaire est un lien vers le titre. C’est intéressant pour se promener dans le document, surtout s’il est long.

Dans ce sommaire, je peux aussi déplacer un titre : le texte du document est remanié en conséquence. Je peux aussi jouer sur le niveaux, passer un paragraphe de niveau 3 en niveau 2, avec tous ses sous-niveaux.

Encore plus fantastique, la mise en place de ce sommaire est un jeu d’enfant. Et cerise sur le gâteau, si le document venait à être exporté en format PDF, le sommaire avec ses liens vers les titres, suit le document et reste accessible sous PDF. Les lecteurs apprécient, et on les comprend.

1.2 Une structure hiérarchisée dans le document

La structure hiérarchisée du document est équivalente à celle d’une liste comme on l’a vu ici : 2.5 Les listes.

Exemple de document présentant une structure hiérarchisée :

Chapitre 1

Texte

Paragraphe 1

texte

Paragraphe 2

texte

Sous-paragraphe 1

texte

Sous-paragraphe 2

texte

Paragraphe 3

texte

Chapitre 2

texte…

Les chapitres sont au niveau 1, les paragraphes au niveau 2 et les sous-paragraphes au niveau 3. Le texte qui suit chaque titre est hors niveau, mais il reste attaché à son titre. A priori, le nombre des niveaux est illimité, mais LibreOffice les limite à 10.

On peut dire que le sommaire affiche les niveaux en prenant comme libellé leur titre. Il faut donc relier chaque titre à un niveau. Ce que LibreOffice fait tout simplement dans la gestion des styles de type Paragraphe pour chaque titre dans l’onglet | Plan et numérotation |.

Néanmoins, tout ce système doit être déclaré au niveau du document.

2. Mettre en place le sommaire automatique

2.1 Déclarer la structure

Cette première opération a pour but de définir le cadre du sommaire automatique. Autrement dit, l’utilisateur indique à LibreOffice que son document est structuré et qu’il peut de ce fait produire un sommaire automatique.

Accessoirement, cette opération permet dans la même fenêtre, d’organiser la numérotation automatique des chapitres. C’est une autre question que je laisse de côté pour le moment.

Dans Menu : ▼ Outils Numérotation des chapitres <[Numérotation des chapitres] ;
▼ | Numérotation | ;
Niveaux ‡ : ce pavé est identique à celui rencontré pour le paramétrages des listes. On le retrouve dans l’onglet suivant | Position |;

Pour créer la structure, je commence par déclarer le niveau 1.

Je sélectionne le niveau 1 dans le pavé Niveau);
Numérotation ‡ ;
♫ Style de type paragraphe : {Titre 1};

En posant {Titre 1}, je pose un titre standard que je peux modifier bien entendu. Je pourrais poser n’importe quel autre style de type Paragraphe visible dans le combo.

Pour tous les niveaux que je veux utiliser, je pose un titre comme pour le niveau 1 : Titre 2, Titre 3, etc. Si je n’ai besoin que de 6 niveaux dans mon document, je pose, au niveau 7 et suivants : {Aucun}.

(je valide mon travail);

▼ ◄ OK ►.

Si je fais cette opération avec un document dans lequel j’ai utilisé des titres avec les styles posés ici, je peux afficher mon sommaire automatique. C’est magique.

2.2 Personnaliser les styles des titres

Après avoir défini la structure, je précise maintenant comment celle-ci est posée concrètement dans le document. Naturellement, ce sont les titres qui vont définir cette structure. Ces titres doivent simplement être formatés avec des styles (de type Paragraphe comme on l’a vu ici : 2.33 Les styles, gestion du type Paragraphe). Cependant, il faut bien comprendre une distinction qui a son importance. Les styles de titres se répartissent en deux catégories :

  • la catégorie ‘style de texte
  • et la catégorie ‘styles personnalisés’.

Entrons dans le détail.

2.21 Les titres de la catégorie ‘style de texte’

Les styles de cette catégorie sont fournis avec le système ; tout en étant personnalisables par modification classique. Leur particularité essentielle : dans la définition de la structure (vue au paragraphe précédent), ce sont eux qui sont accessibles pour définir le style de paragraphe associé à un niveau. Les intitulés des niveaux de la structure déclarée sont piochés dans leur liste.

Dans leur gestion, ils présentent une particularité. Prenons par exemple le style Titre 1 (ce style a été déclarée dans la Numérotation des chapitres comme style de niveau 1) :

[F11] <[Styles et formatage]; ;
♪ combo en pied de liste : {Styles de texte};
Dans la liste : ▲ Titre 1 ▼ Modifier… <[Style de paragraphe: Titre 1];
| Plan et numérotation |

Plan
Niveau de plan : Niveau 1 (la zone est inaccessible);
Numérotation
Style de numérotation : Numérotation des chapitres (la zone est inaccessible);

Les informations de ces deux zones sont inaccessibles car elles ont été définies dans la structure comme on l’a vu ci-dessus ; elles sont modifiables dans la gestion de cette structure, mais pas ici. Voilà ce qui caractérise les titres Styles de texte, entendez Styles définissant la structure du document.

2.22 Les titres de la catégorie ‘styles personnalisés’

Ces titres sont des styles complètement paramétrables par l’utilisateur. Mais chez eux, les deux zones que nous venons de voir sont accessibles.

♪ Niveau de plan : la réponse apporté ici correspondra à un des niveaux paramétrés dans la Numérotation des chapitres.

Je peux, bien évidemment, utiliser un titre qui ne soit relié à aucun niveau. Je réponds alors ici : {Corps de texte}.

Style de numérotation : en répondant Aucun, j’indique ici que le style de numérotation à prendre est celui paramétré pour ce niveau dans la Numérotation des chapitres.

Vous comprenez pourquoi vous devez commencer comme je l’ai fait dans ma présentation, par la Numérotation des chapitres avant de terminer par le paramétrage des styles de titres : les informations nécessaires sont en place.

2.23 Précisions sur les styles de titres

1. Je peux considérer l’association des niveaux et des styles de la catégorie Styles de texte comme un minimum tout à fait satisfaisant à la fois pour la présentation des titres et pour la gestion de la structure. Quitte à, nous l’avons vu, personnaliser ces styles.

2. Toutefois, les styles personnalisés apportent une possibilité supplémentaire, très intéressante : je peux déclarer plusieurs styles de titres, différents, attachés au même niveau de la structure.

Je prends un exemple pour faire comprendre cette particularité géniale. J’ai réalisé un rapport important avec une structure et des titres associés pris dans les Styles de texte personnalisés. J’ai plusieurs annexes à fournir avec une structure qui se coulera dans celle du document. Seulement, je veux que les titres dans ces annexes se présentent différemment de ceux du document. Dans le document, ils sont calés à gauche, dans l’annexe, je les veux calés à droite. Solution :

Dans mon document, j’utilise les styles de texte Titre 1, Titre 2, Titre 3, etc. Dans mes annexes, je vais utiliser les styles personnalisés Titre 1A, titre 2A, Titre 3A, etc. Pour créer le style Titre 2A par exemple :

[F11] <[Styles et formatage];

Dans le combo en bas : {Styles de texte};

Dans la liste des styles : ▲ Titre 2 Nouveau <[Style de paragraphe: Sans nom1];

| Gestionnaire |

Style

Nom : {Titre 2A};

| Alignement |

Options

© {à droite} (pour caler le titre à droite);

… (autres personnalisations);

| Plan et numérotation |

Plan

Niveau de plan : {Niveau 2} (important !);

Numérotation

Style de numérotation: {Aucun(e)}

(je valide)

▼ ◄ OK ►.

Précision : la zone Style de numérotation permet de rentrer, éventuellement, un style de type Liste. En posant Aucun(e) comme dans l’exemple, je demande que le numéro associé au titre (s’il existe) soit stylisé comme décrit dans le paramétrage de la structure pour le niveau 2.

La structure ainsi définie sera utilisée par la fonctionnalité Table des matières automatique. C’est expliqué ici : 2.9 Tables des matières.

3. Utiliser le sommaire automatique

Le sommaire automatique a de multiples utilisations. Je peux me  positionner dans mon document à partir du sommaire, intervenir directement dans le sommaire pour modifier la structure ou la séquence de vos paragraphes. L’existence d’un sommaire peut me permettre aussi de mettre dans mon texte des informations variables concernant les chapitres (titre, page).

Avant de reprendre ces utilisations en détail, je présente la fenêtre du Sommaire automatique que LibreOffice appelle aussi le Navigateur.

3.1 La fenêtre du Navigateur

La fenêtre du sommaire automatique, appelée aussi Navigateur, se déplace et se gère comme celle des styles ([F5]). C’est expliqué ici : 1.2 Lancer et découvrir LibreOffice, § 3.41 Le sommaire automatique.

Cette fenêtre gère les titres et tous les objets particuliers contenus dans le document (tableaux, cadres, images, etc.). Dans la présentation rapide qui suit, je m’attache exclusivement aux titres.

En pied de fenêtre, un combo permet de choisir le document dont le sommaire doit être affiché. Par défaut, c’est le document actif. Si plusieurs documents sont ouverts, ce combo permet de passer d’un document à l’autre.

En tête de fenêtre, une batterie de boutons, disponibles suivant le contexte.

Première rangée :

Boussole [Navigation]♥ : permet de sélection le type de sommaire à afficher. Pour les titres, le symbole est un A entouré d’un cercle. Sélection par défaut.

♥ Flèche en haut sur grille / Flèche en bas sur grille [Précédent/ …suivant]♥ : permet de passer d’un objet sélectionné au précédent ou au suivant. La cible atteinte est sélectionnée à son tour et le texte correspondant est visible dans la fenêtre principale.

♪ NNN : permet de passer d’une page à l’autre dans le document ou d’aller directement à la page dont le numéro est saisi ici.

Lien [Mode Glisser]♥ : il s’agit d’un menu qui permet de choisir le résultat d’un déplacement d’objet à partir du navigateur dans le texte : hyperlien, lien ou copie. Je laisse Hyperlien sélectionné par précaution (un bug particulièrement vicieux est attaché à Lien).

♥ Flèches doublées montantes et descendantes [Déplacer… vers le haut/Déplacer… vers le bas] : à partir d’un titre sélectionné dans la liste, le déplace vers le haut ou vers le bas. Tout le contenu sous le titre (jusqu’au titre suivant de même niveau) est déplacé. Le document s’affiche sur ce titre.

Sur la rangée du bas :

Fenêtre avec double flèche [Réduire la navigation à ce type de contenu]♥ : le contenu en question est celui sélectionné avec la boussole. Permet d’avoir une liste simple.

♥[Pense-bête]♥.

♥[En-tête]♥, ♥[Pied-de-page]♥ : permet de se positionner, dans le document, dans l’en-tête ou le pied-de-page de la page où figure le titre sélectionné dans la liste.

Thermomètre [Niveaux de titre affichés]♥ : la sélection permet de limiter l’affichage du sommaire jusqu’au niveau sélectionné.

♥Double flèche horizontale, à gauche, à droite [Hausser d’un niveau/ Abaisser d’un niveau]♥ : permet de changer le niveau du titre sélectionné. Les sous-niveaux suivent le mouvement. Le style des titres impactés par ce changement est modifié pour être adapté à leur nouveau niveau. Le document s’affiche à la page du niveau impacté.

Dans la liste :

sur un titre : le sélectionne en vue d’une opération avec les boutons d’en-tête ;

▼▼ sur un titre : affiche la page du document où est ce titre. C’est un excellent moyen pour se déplacer dans le document.

▼►▲ sur un titre pour le poser ailleurs dans la liste. Comme les déplacements avec les boutons, tout ce qui suit le titre jusqu’au titre suivant de même niveau, le suit. C’est un excellent moyen pour restructurer rapidement et sûrement un texte. Pendant le déplacement, le titre en mouvement est matérialisé par une ligne horizontale qui facilite son positionnement.

3.2 Afficher un passage à partir de son titre

Le sommaire automatique permet de lire la structure facilement comme une table des matières dynamique, toujours à jour, où chaque ligne est un lien vers le titre correspondant dans le texte.

Quand je double-clique sur un titre dans le sommaire, le document s’affiche dans la fenêtre du traitement de texte, au mieux, à partir de ce titre cliqué.

3.3 Retrouver le point d’insertion

Le point d’insertion peut être perdu à la suite d’un affichage déroulant du texte. Je peux le retrouver à partir du sommaire automatique.

Le titre d’un paragraphe est sélectionné quand le point d’insertion est posé dans ce titre ou dans son paragraphe associé.

Ça ne marche pas, évidemment, si j’ai limité le nombre de niveau affiché (voir ci-dessus, Thermomètre) et si le point d’insertion est présent dans le paragraphe d’un niveau non affiché.

3.4 Déplacer un titre et son contenu

Dans le sommaire, je peux déplacer une ligne en la faisant glisser où je veux, ailleurs dans la structure, en veillant à rester à l’intérieur de la fenêtre du sommaire.

La ligne que je déplace est matérialisée très clairement pendant son déplacement, par un trait entre les lignes. Cette opération est beaucoup plus rapide et précise qu’une sélection par couper/coller directement dans le texte.

Dans ce déplacement, c’est le niveau sélectionné au complet qui est déplacé, c’est-à-dire le niveau (titre et texte dessous) avec ses sous-niveaux inclus.

Ce déplacement peut aussi être fait en sélectionnant une ligne et en activant les boutons Déplacer… vers le haut/Déplacer… vers le bas.

Ce déplacement ne change pas la profondeur du niveau déplacé. Par exemple, si la ligne déplacée était au 4e niveau, et qu’elle est posée sous un niveau 2, elle restera en niveau 4. D’où l’intérêt de pouvoir changer les niveaux.

3.5 Changer le niveau d’un titre

Je peux modifier le niveau d’un titre, à l’intérieur du document, en changeant son style. Je peux aussi le faire dans le sommaire :

Je sélectionne la ligne dont je veux modifier le niveau;

▼ ♥Double flèche horizontale, à gauche, à droite[Hausser d’un niveau/ Abaisser d’un niveau]♥.

Important : Dans cette opération de changement de niveau, le décalage latéral du titre dans le sommaire, qui traduit la profondeur du niveau, est adapté au nouveau niveau. Le style du titre ainsi décalé est modifié pour être remplacé par le style du nouveau niveau ; et il en est de même pour tous les titres des sous-niveaux : ils sont décalés de la même manière et leur style est modifié en conséquence.

Cette opération est donc particulièrement puissante.

3.6 Insérer un titre et sa page comme des renvois

Dans un document, il arrive qu’on fasse référence à un paragraphe situé ailleurs. L’idée est de pouvoir mettre le titre de ce paragraphe, non pas en dur, mais comme une variable. De la sorte, si le titre de ce paragraphe venait à être modifié ultérieurement, la référence présenterait la modification. Partant de là, il serait intéressant, aussi, de pouvoir mettre par exemple, la page où se trouve ce titre dans le document, information susceptible de varier elle aussi en cours de rédaction. Posée en variable, cette information serait mise à jour automatiquement.

LbreOffice permet ces insertions. Comment faire ?

Je prends un exemple avec un paragraphe titré Référence-a.

Je pose le curseur à l’endroit où je veux insérer le titre Référence-a;
Dans Menu : ▼ InsertionRenvoi… <[Champs];
▼ | Renvois |
Type : {Titres} ;
Sélection : (Le sommaire est affiché dans la colonne);

Référence -a (ce titre est sélectionné);
Insérer une référence à : {Référence};
▼ ◄ Insérer ► (Référence-a inséré dans le document au point d’insertion);

(je veux maintenant insérer la page);

Sans fermer la fenêtre, je tape dans mon texte après une espace : « p.  » et je reviens dans la fenêtre;

Insérer une référence à : {Page};
▼ ◄ Insérer ►; (la page du paragraphe Référence-a est insérée dans le texte).

▼ ◄ Fermer ►.

Nous reviendrons en détail sur les champs ici : 2.7 Les textes répétitifs, §  1. Les champs.

Pour vérifier qu’il s’agit bien de champs et non de texte en dur, [Ctrl+ F8] qui agit en bascule, affiche les champs sur fond grisé : c’est le cas pour Référence-a qui vient d’être ajoutée et le numéro de page après « p. « .

Et pour vérifier que ce sont bien des variables, je vais aller modifier le titre en Référence-b et poser un saut de page avant. En revenant à mes insertions, je constate que le titre est désormais Référence-b et que le numéro de page à changé.

Tant pour moi, en cours de rédaction, que pour mes lecteurs ensuite, j’utilise pour ces champs un style particulier de type Caractère (police différente, légèrement plus petite).

3.7 Documents PDF avec sommaire automatique

Il est possible de générer un document PDF à partir d’un document LibreOffice. C’est expliqué ici : 1.7 Quelques astuces, § 2. Générer un PDF à partir d’un document.

 

Pour accéder au sommaire automatique dans le document PDF, dans les icônes de tête : ▼ ♥ Ruban vertical échancré vers le bas [Signets : atteindre les éléments…]♥. Le sommaire s’affiche.

De plus, si j’ai posé des champs comme ci-dessus Référence-a et sa page, ces renvois fonctionnent aussi.

3.8 Numérotation automatique des titres

Nous avons vu cette possibilité au début lors de la déclaration de la structure. Le paramétrage de cette numérotation automatique ne pose pas de problème particulier. Elle ressemble en effet au paramétrage des listes numérotées (2.5 Les listes).

J’utilise cette possibilité rarement. La présentation des numéros complexes (composés des numéros d’items des niveaux précédents) n’est pas assez souple dans son paramétrable, et c’est bien dommage.

Conclusion

Pour ceux qui sont convaincus que la clarté de la structure est importante pour la compréhension d’un document, le sommaire automatique sera une évidence. Que ce soit pour la composition du texte ou pour sa lecture, nous avons là un outil d’une grande puissance. Sa mise en œuvre est simple. L’extension en PDF est particulièrement géniale.

Informations complémentaires

Liens

BPMI 1.2 Lancer et découvrir LibreOffice

1.7 Quelques astuces

2.33 Les styles, gestion du type Paragraphe

2.5 Les listes

2.7 Les textes répétitifs

2.9 Table des matières

 

2.5 Les listes

LOW – 31/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Présentation

1. Les listes avec LibreOffice

2. Paramétrer les styles de type Liste

2.1 Paramétrer une liste à puces

2.2 Paramétrer une liste numérotée

2.3 Associer un style Liste à un style de type Paragraphe

3. Construire une liste

3.1 Construire une liste à puces

3.2 Construire une liste numérotée

4. Autres opérations sur les listes

4.1 Trafiquer une liste

4.2 Réarranger une liste

4.3 Les listes dans les conversions HTML pour les sites internet

Conclusion

Préalables

2.3 Les styles

Présentation

Les listes à puces et les listes numérotées présentent suffisamment de similitudes pour être étudiées ensemble.

Leur caractéristique essentielle est de gérer une hiérarchie de niveaux. Les paramètres précisent pour chaque niveau, quelle forme donner aux puces ou aux numéros, comment les positionner et comment positionner le texte à leur suite.

Savoir poser des listes à puces ou numérotées dans un texte, permet de l’aérer et clarifier le discours. Il ne faut pas en abuser. Mais le lecteur apprécie la clarté et la simplicité de cette présentation en liste.

Je vais commencer par préciser quelques notions théoriques. Nous verrons ensuite comment paramétrer une liste avec la gestion des styles. Comme pour les autres styles, cela permettra de savoir comment utiliser le menu Format. Et nous terminerons par l’application pratique des listes.

1. Les listes avec LibreOffice

Une liste ressemble à cet exemple :

  • Une liste à puces est une suite de paragraphes, identifiés généralement par un retrait à droite, une puce étant posée avec un retrait moins important devant la première ligne du paragraphe de telle sorte que le texte du paragraphe est aligné à gauche.
    • Première subdivision (niveau 2)
    • Suite niveau 2
      • Troisième niveau
  • Deuxième paragraphe (retour niveau 1)
  • Troisième (suite niveau 1).

Une liste est donc une succession de paragraphes (ici, le premier occupe plusieurs lignes) identifiés par un repère (ici une puce) distinct par niveau, et positionnés sur la ligne avec un retrait à droite proportionnel au niveau. Je note qu’en dehors de ce retrait et du repère initial, les paragraphes composant la liste ressemble aux paragraphes ordinaires du texte.

Une liste est une suite de paragraphes hiérarchisés, présentés d’une manière particulière pour visualiser cette hiérarchie.

1. La liste de LibreOffice s’adosse à un style de type Paragraphe. Dans sa version la plus simple, la liste s’adosse au style de type Paragraphe standard dans le document. Pour le dire autrement, un style de type Paragraphe peut être complété par l’association d’un style de type Liste.

2. Une liste est définie, en priorité, par sa nature : à puces ou numérotée.

3. LibreOffice gère jusqu’à 10 niveaux dans une liste. Un niveau est défini par un retrait à droite, une puce ou un type de numération (chiffres arabes, romains, lettres, etc.), l’espace entre ce repère et le texte du niveau.

2. Paramétrer les styles de type Liste

LibreOffice formate les listes avec le même type de style appelé indistinctement Liste, Numérotation ou Liste et numérotation. Je retiens Liste pour désigner ce type de style.

Paramétrer un système de listes se fait en deux temps :

  • Paramétrer le style de type Liste d’une manière analogue à celle que nous avons suivi pour les Paragraphes par exemple ;
  • Associer à un style de type Paragraphe, un style de type Liste pour que les listes de ce paragraphes soient formatées avec ce style automatiquement.

Il est possible aussi comme pour les autres types de styles, de formater un texte en liste à partir du menu. Des suggestions sont proposées pour faciliter la composition. Je fais l’impasse sur ces approches.

2.1 Paramétrer une liste à puces

Pour cette présentation, je vais créer un nouveau style de type Liste, que j’appelle Puce-a. Je vais enregistrer les paramètres correspondants à l’exemple ci-dessus.

J’affiche la liste des styles SSS de type Liste ;
▲ SSS (exemple : Puce 1) ▼ Nouveau (pour créer un nouveau style);

<[Style de numérotation: Sans nom1];

▼ | Gestionnaire |;

Style

Nom : {Puce-a};

La fenêtre propose plusieurs onglets que je vais ignorer car ils ne sont vraiment utiles que pour des listes à un seul niveau. Il s’agit des onglets : Puce, Style de numérotation, Plan, Image.

Les deux derniers onglets, Position et Personnaliser fonctionnent de la même manière. Un premier pavé Niveau présent sur les deux onglets permet de sélectionner un niveau : les paramètres du niveau sélectionné sont affichés et modifiables dans les autres pavés de l’onglet. En fin de liste, le niveau indiqué avec « 1-10 » permet de saisir des paramètres communs à tous les niveaux. Il faut commencer par là avant de particulariser chaque niveau. Sur ces deux onglets, un schéma visualise les paramètres enregistrés.

Il n’y a pas de méthode obligatoire. Je peux définir la position de tous les niveaux puis passer ensuite à l’onglet Personnaliser pour compléter le paramétrage de tous les niveaux. Je peux aussi, pour chaque niveau, passer dans l’onglet Position puis Personnaliser. Cette méthode permet de mieux visualiser l’évolution du paramétrage mais elle oblige à changer d’onglet plus souvent.

| Position |

Je commence par enregistrer les paramètres communs à tous les niveaux :

▼ | Position |;

Niveau ‡ : {1-10};
Alignement de la numérotation : à gauche ;
Numérotation suivie par : Tabulation ;

Ces réponses me seront proposées ensuite par défaut pour tous les niveaux.

J’ai indiqué ici que toutes les puces (appelées ici Numérotation) d’un niveau sont alignées à gauche, et que le texte qui suit en sera séparé par une tabulation.

Je passe ensuite au paramétrage du niveau 1.

Niveau : {1};

‡ Position et espacement
Aligné à : 0.50 cm;

Je remplace la distance proposée par défaut. Il s’agit de la distance entre le bord gauche de la zone du paragraphe et la puce.

Alignement de la numérotation : à gauche (- centrée à droite); ();

À gauche est proposé par défaut suite au paramétrage initial 1-10. Ce réglage est valable pour les puces. En revanche, pour des numéros, il faudrait aligner les nombres sur leur droite pour avoir un meilleur effet.

Numérotation suivie par : Tabulation (–  Espace – Rien) ;
Tabulation à : 1.00 cm ;

Par ‘Numérotation suivie par’, il faut entendre, ‘Puce suivie par’.

  • Tabulation permet de caler le texte du paragraphe à la suite de la puce sur un tabulateur. La zone suivante  précise le positionnement du tabulateur.
  • Espace met à la suite de la puce une espace avant de commencer le paragraphe. Je déconseille ce paramétrage. Car si le texte est justifié et le paragraphe étendu sur plus d’une ligne, cette espace pourrait alors avoir une largeur variable, et l’alignement du paragraphe à gauche ne serait pas assuré.
  • Rien : le paragraphe sera collé à la puce.

Retrait à : 1.00 cm ;

Il s’agit ici du retrait appliqué au texte par rapport à la bordure gauche de la zone du paragraphe.

Pratiquement, il faut prendre la même valeur que Tabulation à : toutes les lignes du texte seront alors alignées à gauche.

Le réglage du positionnement des lignes de premier niveau est terminé. Je peux passer au réglage du deuxième niveau.

Si je veux aligner ma puce de niveau 2 avec la bordure du texte de niveau 1, je répondrai {1.00} à Aligné à. Et je répondrai {1.50} à Tabulation à et Retrait à. Et ainsi de suite pour les niveaux suivants.

Quand j’ai terminé les réglages pour les niveaux qui me sont nécessaires, je passe à l’onglet suivant.

| Personnaliser |

▼ | Personnaliser | ;
Niveau: {1-10};
Numérotation ‡ ;
Nombre :{Puces} ;
Style de caractère : {Puces};

Tous mes niveaux vont avoir une puce et cette puce (c’est anecdotique) sera formatée avec le style de type Caractère appelé Puce.

Je passe ensuite à la personnalisation du niveau 1 :

▼ | Personnaliser | ;
Niveau: {1};
Numérotation ‡ ;

Caractère: ▼ ◄ Sélectionner ► <[Caractères spéciaux];

Il me suffit de trouver la puce voulue dans la fenêtre déroulante affichée, et de la sélectionner en double-cliquant dessus. Cette puce apparaît dans le schéma à droite.

Je répète l’opération pour chacun des niveaux utilisés.

La difficulté est de trouver des puces de dimensions voisines, car celles-ci n’apparaissent pas distinctement dans la fenêtre. En deux ou trois essais, j’arrive à un ensemble satisfaisant.

Je n’oublie pas de sauvegarder mon travail :

▼ ◄ OK ►.

Je fais un essai pour vérifier l’effet global, et je peaufine si nécessaire.

2.2 Paramétrer une liste numérotée

La logique du paramétrage des listes à puces se retrouve dans le paramétrage des listes numérotées. Je précise seulement dans ce paragraphe ce qui les distingue.

J’utilise un nouveau concept : l’item. Il s’agit d’une ligne dans un niveau qui va porter un numéro d’ordre. Le premier item d’un niveau aura le numéro 1, le deuxième, 2, etc.

| Position |

Dans une liste de nombres, ceux-ci sont normalement alignés sur le chiffre des unités. Je respecte ce principe pour l’alignement des numéros de lignes d’un niveau.

| Position | ‡ Position et espacement

Aligné à : (il s’agit ici de la bordure droite contre laquelle seront alignés le chiffre de unités des numéros de lignes du niveau);

Alignement de la numérotation : {à droite};

| Personnaliser |

Le pavé Numérotation est particulier.

| Personnaliser | ‡ Numérotation

Nombre :

Chaque niveau peut avoir une forme différente de numéros (arabes, romains, lettres, etc.).

Style de caractères:

Il s’agit du style de type Caractère qui formatera le numéro. Il est souhaitable que ce style soit identique à celui du paragraphe en liste.

Afficher les sous-niveaux:

L’intitulé n’est pas heureux. Ce choix définit la construction de la numérotation du niveau : numéro seul de l’item dans le niveau, ou numéro composé d’une séquence regroupant les numéros des items à partir du premier niveau jusqu’au niveau actuel. Je note, que dans cette dernière option, je n’aurai pas le choix pour définir le séparateur entre chaque numéro d’item.

Sur ce sujet, deux écoles s’affrontent.

Soit, comme dans ce site, le numéro d’un sous-paragraphe comprend les numéros des items de niveaux supérieurs : dans ce cas, le Nombre saisi plus haut devra être identique pour tous les niveaux (sinon, gare au fouillis) ;

Soit un niveau est seulement identifié par le numéro d’item dans ce niveau : dans ce cas, il peut être envisagé de saisir un Nombre différent à chaque niveau.

Séparateur avant : , après :

Caractère ou suite de caractères posés devant ou après le bloc numéro. En général, juste le point après.

Commencer avec :

Pour que le numéro du premier item prenne le numéro saisi ici.

2.3 Associer un style Liste à un style type Paragraphe

L’association d’un style de type Liste à un style de type Paragraphe se déclare dans le paramétrage du style de type Paragraphe. J’appelle le style de type Paragraphe : PPL (pour Paragraphe avec liste) ; j’appelle, par similitude, le style de type Liste associé : NNL. NNL doit exister.

Voici la méthode pour déclarer cette association :

J’ouvre la fenêtre de gestion du style PPL;
▼ | Plan et numérotation |
Numérotation ‡ ;
Style de numérotation : NNL ; (NNL est présent dans la liste);
▼ ◄ OK ►.

En ayant déclaré l’association de NNL avec PPL, il me suffit ensuite de choisir le style PPL pour bénéficier des fonctionnalités de listes du style NNL (à puces ou numérotées). C’est très pratique.

Petite précision qui a son importance pour la suite :

Le ‘Style par défaut’ de type Paragraphe, est associé aux styles de type Liste, ‘Numérotation 1’ et ‘Puce 1’ qui sont, eux aussi, des styles par défaut. Cette association n’est pas déclarée dans ‘Style par défaut’ de type Paragraphe, mais elle est bien réelle. Des raccourcis-clavier y sont même attachés : [F12] pour appeler les listes numérotées, et [Maj+ F12] pour appeler les listes à puces.

3. Construire une liste

Saisir une liste, c’est d’abord saisir du texte dans un paragraphe. Donc toutes les règles de saisie d’un paragraphe s’appliquent. Ensuite, le choix d’un style de liste ne joue que sur la présentation de la liste.

3.1 Construire une liste à puces

Il y a deux manières de construire une liste à puces dans un document.

  • Je tape ma liste (éventuellement non complète) ; je sélectionne les lignes devant faire partie de la liste ; j’applique à la sélection, le style de liste voulu ; ([Maj+ F12] permet de sélectionner le style par défaut Puce 1).
  • en début de première ligne, avant la frappe, je sélectionne le style de liste voulue (comme ci-dessus) ; puis je tape ma liste.

Par souci pédagogique, je prends la deuxième solution.

Je commence par choisir le style avant la frappe. [Maj+ F12] est un raccourci système qui sélectionne le style de numérotation Puce 1. Cette combinaison agit presque en bascule : pour annuler le style Liste, il faut utiliser [F12] (sans [Maj+]). Étant donné que nous sommes avec un style de type Paragraphe, l’effet de cette commande est valable dans tout le paragraphe.

Le premier paragraphe que je saisis est posé en niveau 1.

Si mon deuxième paragraphe est lui aussi en niveau 1, il me suffit de passer au paragraphe suivant normalement avec [Entrée].

Si je veux que le nouveau paragraphe que je saisis passe au niveau 2, il me suffit de commencer la ligne avec [Tab]. Inversement, pour remonter d’un niveau, il me suffit de commencer la ligne avec [Maj+ Tab].

Ces deux commandes sont aussi accessibles avec d’autres, dans un menu contextuel du paragraphe, avec ▲ n’importe où dans le paragraphe :

Recommencez la renumérotation [Ctrl+ Maj+ 2] : pour les listes numérotées, force le numéro d’item à 1.

Continuer la numérotation précédente : pour les listes numérotés, force le numéro d’item à +1 par rapport à l’item de même niveau (et de même style) plus haut dans le document.

Hausser d’un niveau : Fait passer le paragraphe d’un cran dans la hiérarchie vers le premier niveau.

Abaisser d’un niveau : idem, mais dans l’autre sens.

Pour ces deux mouvements, les sous-niveaux ne sont pas impactés.

 

Pour terminer la liste et poursuivre mon texte avec un paragraphe normal, il suffit, en début d’un nouvel item, que je tape [entrée] : l’item est annulé et je suis au début d’un nouveau paragraphe ordinaire.

Quelques conseils :

Sauf besoins très spécifiques, contentez-vous d’une seule liste à puces, et utilisez le style Puce 1 en le modifiant à votre goût ; il a l’avantage de répondre aux raccourci-clavier [Maj+ F12].

Suggestion : le style de liste à puces que j’utilise est paramétré sur 6 niveaux : les niveaux impairs ont une puce noire, et le niveau pair suivant a une puce de même forme, mais blanche. Dans l’ordre : un rond, un carré, et une flèche à gauche.

N’oubliez jamais, surtout pour les listes à puces, que vous présentez des listes. Une liste est normalement composées d’items d’une ligne, voire deux. Si vos items sont plus fournis, évitez alors les niveaux : vos lecteurs ne s’y retrouveront pas.

3.2 Construire une liste numérotée

La seule différence entre commencer une liste numérotée et un liste à puces, est dans le raccourci clavier pour appeler le style par défaut : [F12].

4. Autres opérations sur les listes

4.1 Trafiquer une liste

Personnellement, je considère qu’une liste forme un tout. Par conséquent, une liste n’a pas à être interrompue par des paragraphes hors liste, compléments ou digressions.

Néanmoins, LibreOffice permet de contourner cette rigueur de forme. Il est possible de trafiquer une liste. Pour cela, le point d’insertion doit être dans la liste.

Dans Menu : ▼ FormatListe < sous-menu.

Pour appliquer les fonctionnalités qui suivent, le paragraphe peut être sélectionné implicitement par la présence du point d’insertion dans ses lignes. La sélection peut aussi être explicite et comprendre plusieurs items.

Suivant la sélection, certains choix peuvent ne pas être disponibles.

Liste à puces / Liste numérotée : ces lignes fonctionnent en bascule. elles permettent de passer d’un type de liste à l’autre.

Abaisser d’un niveau / Hausser d’un niveau : permet de modifier le positionnement hiérarchique du paragraphe sélectionné implicitement, sans affecter les sous-niveaux.

Abaisser d’un niveau (sous-points inclus) : Hausser d’un niveau (sous-points inclus) : mêmes effets que précédemment, avec cette différence importante que les sous-niveaux suivent le mouvement.

Déplacer vers le bas [Ctrl+ Alt + ▼] / Déplacer vers le haut [Ctrl+ Alt+ ▲] : permet d’intervertir le paragraphe implicitement sélectionné avec le suivant ou le précédant, sans affecter les niveaux inférieurs.

Déplacer vers le bas (sous-points inclus) / Déplacer vers le haut (sous-points inclus) : mêmes effets que précédemment, avec cette différence que les sous-niveaux suivent le mouvement.

Insérer une entrée sans numéro [Ctrl+ Maj+ 0] : permet de commencer un seul nouveau paragraphe, positionné comme le précédent, sans puce ni numéro. Après ce paragraphe, la liste reprend ses droits.

Recommencer la numérotation [Ctrl+ Maj+ 2] : pour les listes numérotées, force le numéro de l’item à 1.

Au paragraphe suivant du même niveau / Au paragraphe précédent du même niveau  : déplace le point d’insertion dans le paragraphe suivant de même niveau, à la même position dans la ligne (le mot précédent est omis).

Continuer la numérotation précédente : l’item sélectionné continue la numérotation de la liste précédente, si elle existe, en respectant les niveaux. Par exemple, si la liste précédente s’arrêtait au niveau 2 à l’item 4, et si la liste démarre au niveau 2, en appliquant cette fonctionnalité, le numéro de l’item ne sera pas 1 mais 5 (4+1).

Il est évident que si je dois faire un usage intensif des listes, j’aurai intérêt à créer les raccourcis-clavier pour ces fonctions.

4.2 Réarranger une liste

Il est possible de déplacer avec la souris des paragraphes d’une liste. Si c’est bien fait, la numérotation est mise à jour automatiquement. Dans cette manipulation, il n’est pas possible de modifier le niveau d’un paragraphe déplacé.

Pour faire ce déplacement proprement, je sélectionne le paragraphe à déplacer en commençant ma sélection à la fin du paragraphe précédent, et je colle mon déplacement à la fin du paragraphe sous lequel je veux poser le déplacement.

Si un paragraphe à déplacer doit se positionner en tête de liste, il me suffit de réactiver la numérotation sur ce paragraphe après le déplacement.

Les raccourcis-clavier [Ctrl+ Alt+ ▲] et [Ctrl+ Alt+ ▼] sont plus rapides et plus sûrs.

4.3 Les listes dans les conversions HTML pour les sites internet

Il arrive que certains construisent les pages d’un site Internet à partir du traitement de texte. Pourquoi pas ? Il faut savoir, sur ce sujet, que la correspondance entre le traitement de texte et la page HTML pour Internet, ne peut pas se faire par simple transposition pour ce qui concerne des listes à plusieurs niveaux. La logique de paramétrage est complètement différente dans les deux environnements.

Je conseille donc de récupérer le texte de la liste sans formatage dans la page HTML, et de la retravailler ensuite avec un éditeur dédié ou en posant les balises de liste.

Conclusion

Les listes, à puces ou numérotées, sont des présentations incontournables dans nos documents modernes. Je vous invite avec insistance à être sobre avec ces outils. C’est pour cette raison que je conseille de n’utiliser qu’un style de liste à puces et qu’un style de numérotation. Vos lecteurs apprécieront. Ce qui n’exclut pas une solution spécifique pour un problème tout aussi spécifique.

En particulier, si vos items doivent comporter plusieurs lignes, une meilleure solution est d’utiliser des titres et sous-titres.

 

2.34 Les styles, gestion – les cadres

LOW – 31/03/2018 – 2

Version

LibreOffice : 5.3.6.1

Plan de la fiche

1. Cadre ou bordures, et zone de texte

Cadre

Bordures

Cadre ou bordures ?

Zone de texte

Ma méthode

2. Gérer les cadres à partir du menu

2.1 Encadrer interactivement [Ctrl+ Maj+ K]

2.2 Cadre…

2.3 Cadre flottant…

2.4 Enchaîner les cadres/annuler les enchaînements de cadres

2.5 Propriétés…

3. Opérations basiques avec les cadres

3.1 Créer un nouveau cadre

3.2 Sélectionner un cadre

3.3 Modifier les caractéristiques d’un cadre

3.4 Supprimer un cadre

3.5 Déplacer un cadre avec la souris

3.6 Remplir un cadre vierge

3.7 Le cadre est un tout

4. La fenêtre de gestion du style de type Cadre

4.1 Type

4.2 Options

4.3 Adapter

4.4 Lier

4.5 Bordures

4.6 Zone et Transparence

4.7 Colonnes

4.8 Macros

4.9 Les boutons de contrôle

5. Cas particulier : la zone de texte

5.1 Créer une zone de texte

5.2 Retrouver la zone de texte

5.3 Modifier le texte dans la zone de texte

5.4 Modifier la zone de texte (cadre)

5.5 Remarque importante : bien utiliser la zone de texte

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

2.31 Les Styles, approche

2.32 Les styles, gestion – Généralités

Présentation

J’ai choisi d’intégrer cette étude générale sur les cadres dans la gestion des styles. Le cadre est un type de style. À ce titre, sa place est donc justifiée ici.

Néanmoins, s’il est un élément ponctuel, pour son paramétrage spécifique, c’est le menu Format qui lui convient le mieux.

Il est donc nécessaire de clarifier les problématiques. Vous pourrez alors savoir où chercher réponse à vos questions.

1. Cadre ou bordures, et zone de texte

Cadre

Le cadre se repère avec un trait fin comparable aux autres repères de texte. Il s’agit d’un objet destiné à contenir quelque chose. Cet objet peut avoir une bordure visible, mais pas nécessairement. Si dans le document, les repères de texte ne sont pas visibles, un cadre sans bordure est invisible.

Pour pouvoir toujours voir un cadre, il est nécessaire d’afficher les délimitations du texte. Dans Menu : ▼ Affichage ▼ Délimitations du texte (bascule).

Le problème, c’est qu’un cadre n’est pas qu’un simple encadrement. C’est aussi son contenu (texte ou image). Par exemple, un texte encadré suit le cadre dans ses déplacements ; quand on supprime le cadre, le contenu disparaît ; quand on copie le cadre, le contenu va dans le presse-papier avec lui ; etc. Je retiens donc que le cadre est un élément bien spécifique qui comprend une partie extérieure (graphique) et un contenu variable (texte, image).

Bordures

Les bordures forment aussi un rectangle. Ce rectangle est attaché à un paragraphe ou un mot (une suite de caractères comme Menu souvent employé dans mes procédures). Il peut être attaché aussi à la zone d’impression (paramétrage de la Page). Ce rectangle peut aussi encadrer une image.

Ces deux approches peuvent donner un résultat identique pour le lecteur. Mais  pour LibreOffice, il s’agit de deux objets différents, donc paramétrables différemment.

Cadre ou bordures ?

Comment choisir le paramétrage à faire ? Le critère est simple.

Un cadre, c’est fait pour bouger, évoluer dans ses dimensions et forcer le texte à se couler autour. Dans cette dynamique, c’est le cadre qui pilote ; le texte s’adapte au cadre.

Une bordure reste figée à un passage (la page, le paragraphe, le mot). Ici, c’est le texte qui pilote ; la bordure s’adapte au texte.

La réponse : si je veux encadrer le texte d’une page, d’un paragraphe, d’un mot, je vais utiliser les bordures. Dans tous les autres cas, j’encadre si nécessaire l’objet et je matérialise les bords du cadre avec un trait visible.

Zone de texte

Il existe aussi un autre contexte de cadre pour les textes. On l’appelle la zone de texte. C’est un outil idéal pour ajuster un bout de texte sur une page en cherchant sa meilleure place. C’est un outil de graphiste. L’orientation est à volonté. Tous les habillages (bordures, fond, effets, transparence) sont possibles.

Ma méthode

Pour les bordures, je renvoie à la gestion des styles de type Caractère, Paragraphe ou Page. Concernant les images, je déconseille les bordures, il vaut mieux matérialiser le cadre implicite qui contient l’image.

Je traite la zone texte en dernier dans un paragraphe spécifique.

Pour les cadres proprement dit, je vais commencer par présenter les entrées disponibles dans le menu général traitant des cadres, histoire de mettre un peu d’ordre dans le foisonnement de fonctionnalités. Ensuite, je préciserai comment réaliser des opérations simples avec les cadres (à partir des menus disponibles). Je terminerai en présentant la fenêtre de gestion des styles de type Cadre.

2. Gérer les cadres à partir du menu

Deux entrées du menu général s’intéressent aux cadres :

  • Insertion/ Cadre. Trois choix :
    • Encadrer interactivement (2.1),
    • Cadre… (2.2),
    • Cadre flottant… (2.3),
  • Format/ Cadre et objet. Trois choix :
    • Enchaîner les cadres (2.4),
    • Annuler l’enchaînement des cadres (2.4),
    • Propriétés (2.5).

Détaillons.

2.1 Encadrer interactivement [Ctrl+ Maj+ K]

Cette méthode visuelle permet de créer un cadre n’importe où dans le document en le dessinant directement avec la souris.

Le curseur est transformé en croix pour dessiner un rectangle.

Le cadre ainsi créé possède les caractéristiques du Style par défaut de type Cadre. En particulier, le trait, la marge intérieure.

Il se présente dans l’état sélectionné : des petits carrés verts, au quatre coins et au milieu des quatre côtés sont visibles. Ces carrés visibles indiquent que le cadre est sélectionné : c’est important à retenir. Avec la souris, je peux déplacer ces poignées pour modifier la taille du cadre.

Le curseur à l’intérieur d’un cadre sélectionné prend la forme d’une croix multidirectionnelle. Cela me permet de le déplacer avec la souris où je veux dans le document.

Le cadre sélectionné peut être copié ([Ctrl+ C]) ou coupé ([Ctrl+ X]) pour être collé ailleurs ([Ctrl+ V]). Le cadre sélectionné peut être effacé (lui et son contenu, attention !) avec [Suppr].

2.2 Cadre…

Ce choix joue en création ou en modification.

Je peux créer un cadre à partir de ce menu en posant le point d’insertion là où je veux insérer un cadre. La fenêtre de gestion des style cadre s’ouvre pour me permettre de rentrer les caractéristiques du cadre (dimensions, position, etc.). Quand je valide ma saisie, le cadre est créé.

Si j’appelle ce menu, alors qu’un cadre est sélectionné dans mon document, la fenêtre de gestion des style de type Cadre s’ouvre avec les caractéristiques du cadre sélectionné. Je peux les modifier à ma guise.

2.3 Cadre flottant…

Un cadre flottant est un cadre avec un ascenseur éventuel sur la marge verticale droite, destiné à recevoir un texte. Un texte à l’intérieur d’un document (justement appelé encadré). Cette fonctionnalité est ouverte aux documents HTML (balises IFRAME). Elle n’entre pas dans le cadre (hum…) de ce site.

2.4 Enchaîner les cadres/ Annuler l’enchaînement des cadres

Cette fonctionnalité est originale. Enchaîner des cadres consiste à associer deux cadres qui se suivent dans le document. Quand deux cadres sont enchaînés, la sélection d’un cadre montre une diagonale en tirets bleus entre les cadres enchaînés.

Si j’ajoute du texte dans le premier cadre au point que ça déborde, le texte qui déborde s’insère en début du deuxième cadre. Sans que le premier cadre soit modifié dans ses dimensions.

Annuler l’enchaînement entraîne la suppression, dans le deuxième cadre, du texte posé en débordement.

2.5 Propriétés…

Ce choix fonctionne comme 2.2 Cadre… ; après sélection du cadre, la fenêtre des gestion s’ouvre pour modifier les caractéristiques.

3. Opérations basiques avec les cadres

3.1 Créer un nouveau cadre

Il y a deux manières de créer un nouveau cadre :

1. à main levé avec la souris :

Dans Menu : ▼ Insertion ▼ Cadre ▼  Encadrer interactivement [Ctrl+ Maj+ K]; (le cadre se positionne où il est dessiné compte tenu des caractéristiques du style par défaut : ancre, disposition, calques).

2. en créant la fiche de caractéristiques de toutes pièces (dimensions, positionnement relatif) :

Je pose le point d’insertion où je veux mettre le cadre : ▼;

Dans Menu : ▼ FormatCadreCadre… <[]; je saisis les caractéristiques;

▼ ◄ OK ►; (Après validation, le cadre s’insère à la place du point d’insertion).

3.2 Sélectionner un cadre

Pour sélectionner un cadre : ▼▼ sur son trait (marque de délimitation).
Le double-clic fait apparaître les poignées aux quatre coins et au milieu des quatre côtés. Ces poignées sont la marque de l’état sélectionné pour le cadre. Un seul cadre peut être sélectionné à la fois dans le document.

Pour désélectionner un cadre : ▼ en dehors du cadre.

3.3 Modifier les caractéristiques d’un cadre

Pour modifier les caractéristiques d’un cadre, je commence par le sélectionner. Ensuite, j’ai plusieurs possibilités :

1. Dans Menu : ▼ InsertionCadreCadre…2.2 Cadre… ci-dessus); <[] ; (je peux saisir les modifications et valider pour terminer).

 

2. Dans Menu : ▼ FormatCadre et objetPropriétés… : même effet ;

 

3. ▲ sur le trait délimitant le cadre ;

dans le menu contextuel : ▼ Objet… a le même effet.

Le menu contextuel de la 3e possibilité comporte d’autres choix : Ancre, Adaptation au texte, Alignement, Disposer (calques), ainsi que les trois opérations : Copier, Couper, Coller.

3.4 Supprimer un cadre

Pour supprimer un cadre : je le sélectionne;

[Suppr] efface le cadre et son contenu, sans demande de confirmation ([Ctrl+ Z] toujours possible).

3.5 Déplacer un cadre avec la souris

Pour déplacer un cadre avec la souris : je sélectionne le cadre;

À l’intérieur du cadre, le curseur prend la forme d’une croix multidirectionnelle : en cliquant sans relâcher le bouton, le cadre se déplace en suivant la souris;

Quand le cadre est à sa place, je relâche le bouton.

3.6 Remplir un cadre vierge

Quand je viens de créer un cadre, il est sélectionné. Pour  le remplir, il ne doit pas être sélectionné. Donc, avant d’essayer de taper mon texte ou de poser quelque chose dedans : ▼ en dehors du cadre pour le désélectionner.

1. Si le presse-papier est chargé (passage, image ou objet) :

▼ à l’intérieur du cadre; [Ctrl+ V].

2. Si l’objet ou le texte est proche du cadre :

je le sélectionne et je le déplace dans le cadre; (Avec [Ctrl+], le texte n’est pas déplacé mais copié).

3. Pour saisir du texte dans un cadre vierge :

▼ dans le cadre; (le point d’insertion est posé dans le cadre en haut à gauche ; je peux saisir mon texte).

3.7 Le cadre est un tout

À retenir : une fois que j’ai rempli le cadre, ce contenu fait partie du cadre. Après avoir sélectionné le cadre :

  • si je supprime le cadre, son contenu est supprimé,
  • si je copie le cadre, son contenu est copié avec lui,
  • si je déplace le cadre, son contenu suit.

4. La fenêtre de gestion du style de type Cadre

4.1 | Type |

J’aurais préféré comme titre : Physique.

Taille

Largeur : NNN cm; je saisis ici la largeur du cadre en absolu avec son unité (cm, par exemple); je peux aussi saisir une largeur relative. Dans ce cas, je commence par cocher la case suivante puis je saisis ici le % de la zone de paragraphe, ou la distance en cm du bord de la feuille;

Relatif à : ♫ Zone de paragraphe – Bord de la feuille;


Un cadre, par nature, doit pourvoir s’affranchir des marges. Le choix Bord de la feuille le lui permet.…

Taille automatique : dans ce cas, le cadre s’ajuste à largeur de son contenu;

Hauteur minimum : NNN cm/ %; comme pour la largeur;

Relatif à : ♫ Zone de paragraphe – Bord de la feuille;

Taille automatique : dans ce cas, le cadre s’ajuste à la hauteur de son contenu;

Conserver le ratio : cette case est à cocher pour les images dont on veut conserver les proportions; dans ce cas, je commence la saisie du pavé ici; en rentrant une dimension, l’autre est calculée automatiquement.

Ancrer

Comme pour un bateau, l’ancre attache le cadre quelque part dans le texte. La distance entre l’ancre et le bateau est précisée dans le pavé suivant, Position. L’ancrage permet au cadre de suivre le texte quand la mise en page change.

à la page ⨀ : l’ancre est plantée en début de zone d’impression, en haut à gauche de la page;

au paragraphe ⨀ : l’ancre est plantée au début du paragraphe en cours ; si le paragraphe bouge à la suite d’un changement de mise en page, l’ancre suivra le premier caractère du paragraphe ;

au caractère ⨀ : l’ancre est attaché au caractère sélectionné ;

comme caractère ⨀ : le cadre doit se comporter comme un caractère. Cela implique que la ligne en cours aura, a minima, la hauteur du cadre.

L’endroit où l’ancre est plantée est symbolisé par une icône.

Position

Deux réglages sont nécessaires : horizontal et vertical. Le schéma affiché à droite des ancrages indique en rouge la zone choisie, et en vert, la position du cadre.

Pour le réglage horizontal, la zone recevant le cadre est à choisir, et dans cette zone, quatre précisions : à gauche, à droite, au centre, à partir de la gauche – et pour ce dernier à quelle distance. Si la mise en page est faite en vis-à-vis, il faut cocher la case pour que les réglages soient convertis en conséquence.

Pour le réglage vertical, les zones sont moins nombreuses. Les autres réglages sont analogues. La case Respecter les enchaînements permet d’associer les réglages des enchaînements pour calculer les précisions.

4.2 | Options |

Comme son nom l’indique, cet onglet permet des préciser quelques choix particuliers.

‡ Noms ‡

Je peux donner un nom au cadre et le positionner entre deux autres cadres dont j’indique leur nom.

‡ Protéger ‡

Contenu ;

Position ;

Taille ;

En cochant la case, on verrouille la propriété concernée. Intéressant pour mettre à l’abri un réglage délicat.

‡ Alignement du contenu ‡

Permet de caler le contenu du cadre soit en haut, soit en bas, soit centré. Il s’agit d’un alignement vertical. L’alignement horizontal dépend du contenu ; il est accessible dans le menu format.

‡ Propriétés ‡

Éditable dans le document en lecture seule : quand un document est ouvert en lecture seule, il n’est pas possible de le modifier. En cochant cette case, le tableau pourra être modifié.

Imprimer : il faut cocher cette case si l’on veut que le cadre et son contenu soient imprimés. Si la case n’est pas cochée, seul l’encadrement, matérialisant le cadre, sera imprimé. Notez que ce paramétrage est secondaire par rapport à celui du lancement de l’impression qui reste prioritaire.

Direction du texte : permet d’intégrer les contraintes des textes lus de droite à gauche.

4.3 | Adapter |

L’adaptation permet de préciser comment le cadre et le texte environnant cohabitent. Cette fonctionnalité est fondamentale pour la présentation.

‡ Paramètres ‡

Six boutons :

Aucune adaptation : le texte s’arrête avant le cadre et se poursuit après.

Avant : le texte se poursuit devant le cadre (à sa gauche), mais pas derrière (la droite du cadre est vide).

Après : inverse d’avant.

Parallèle : le texte se poursuit avant et après le cadre. si le cadre est un peu large, la lecture sera difficile…

Continu : le texte ignore le cadre qui vient en arrière-plan.

Optimum : le texte s’adapte au cadre au mieux de la configuration globale de la page. Pour que le texte s’installe entre le cadre et la bordure de son contenant, l’espace horizontal doit être supérieur à 2 cm.

‡ Espacement ‡

Je définis ici, pour les quatre dimensions, l’espace entre le bord du cadre et le texte extérieur.

Le réglage de l’espacement intérieur (entre bordure et contenu) est paramétré dans l’onglet Bordures.

‡ Options ‡

Premier paragraphe : en cochant cette phrase, je demande que le paragraphe suivant commence sous le cadre. Si la case n’est pas cochée, et si le paragraphe auquel est attaché le cadre est court, le paragraphe suivant prendra place à côté du cadre, sous le paragraphe précédent.

À l’arrière-plan : disponible uniquement pour une adaptation en continu. Le cadre passe à l’arrière plan du texte (ce qui risque de poser alors un problème pour le sélectionner ensuite…)

Contour : en sélectionnant cette case, je demande que le texte enveloppant le cadre s’adapte, non plus au cadre, mais au contour de l’image contenue. L’adaptation se fait ici :

Dans Menu : ▼ FormatAdaptation au texteÉditer le contour.

Uniquement à l’extérieur : disponible quand Contour est cochée. Permet de préciser que l’adaptation se fait uniquement pour des formes fermées.

4.4 | Lier |

Cet onglet permet d’utiliser le cadre comme un lien.

‡ Lier à ‡

♪ URL : adresse du lien ;

Nom : message indiqué au survol du lien ;

Cadre : les codes proposés sont ceux des paramètres de liens en HTML. Dans un document texte, cela n’a aucun intérêt.

‡ Image Map ‡

Une image Map est une image avec de multiples liens. Les images Map sont présentées ici : 1.5 Insérer une image dans le texte, § 4 Transformations graphiques, Image Map.

4.5 | Bordures |

Onglet analogue à celui des paragraphes.

C’est ici qu’est précisée la distance entre le bord du cadre et le contenu.

4.6 | Zone | et | Transparence |

Onglets analogues à Arrière-plan et Transparence des paragraphes.

4.7 | Colonnes |

Onglet analogue à celui des pages.

4.8 | Macro |

Permet d’enclencher une procédure particulière lors d’événements dans ou sur le cadre (survol de la souris, ▼, etc.)

4.9 Les boutons de contrôle

OK ► : valide la saisie en mémorisant les paramètres sur le cadre, applique les paramètres saisis, et ferme la fenêtre.

Annuler ► : ferme la fenêtre sans rien changer. Les saisies sont perdues.

Réinitialiser ► : en cours de saisie, repositionne tous les paramètres à leurs valeurs à l’entrée dans la fenêtre. La fenêtre reste ouverte pour continuer le paramétrage.

5. Cas particulier : la zone de texte

La zone de texte est une fonctionnalité de dessin. Il ne faut pas la confondre avec le contrôle de formulaire, appelé du même nom, qui permet de saisir un texte. Je ne traite pas, dans ce manuel, les fonctionnalités relatives aux pages HTML, dont les formulaires font partie.

 

L’avantage de la zone de texte est de pouvoir orienter le texte à volonté sur 360° par rapport à la ligne horizontale du texte normal.

5.1 Créer une zone de texte

Dans Menu : ▼ Insertion Zone de texte;

(Le curseur prend la forme d’une croix avec un point d’insertion stylisé à sa droite) ;

je dessine à main levée le rectangle servant de cadre à la zone de texte ; (les bords sont en bleu; le point d’insertion est à l’intérieur);

je peux saisir mon texte.

Si je ne saisis rien et ▼ ailleurs, ma zone de texte disparaît.

Si je saisis, même un seul caractère, ma zone de texte est installée.

5.2 Retrouver la zone de texte

Il me suffit de cliquer sur le texte saisi, et la zone de texte avec son rectangle bleu s’affiche. La zone de texte est sélectionnée. Les huit poignées rencontrées dans les cadres sont présentes et opérationnelles pour les côtés ou les coins à volonté.

Le curseur à l’intérieur se transforme en croix multidirectionnelle : je peux déplacer la zone de texte où je veux, comme un cadre.

5.3 Modifier le texte dans la zone de texte

Il me suffit de double-cliquer dans la zone de texte : le point d’insertion se pose à la fin du texte. La zone a le focus mais perd sa sélection.

Alors, je peux :

  • continuer à saisir mon texte,
  • poser le point d’insertion ailleurs dans le texte en cliquant à l’endroit voulu,
  • coller le presse-papier dans la zone de texte,
  • formater le texte comme caractère ou paragraphe. En particulier, le centrer horizontalement ou verticalement, le caler en haut, en bas, à gauche, à droite.
  • etc.

Si la zone n’est pas assez longue, elle s’agrandit en fonction des nouvelles lignes.

5.4 Modifier la zone de texte (cadre)

Maintenant, il ne s’agit plus du texte contenu, mais du cadre de la zone de texte.

Pour commencer, je sélectionne la zone :

  • si la zone a le focus (cadre bleu sans les poignées) : ▼▼ sur un bord bleu (le curseur en passant sur un bord bleu se transforme en croix multidirectionnelle),
  • si la zone n’a pas le focus (cadre bleu invisible) : ▼ sur le texte.

Je peux modifier les dimensions de la zone en déplaçant une ou plusieurs poignées.

sur un des bords bleus : menu contextuel. Détail des fonctions.

Copier, couper, coller

Fonctions de base classiques. Jouent sur le cadre de la zone et son contenu.

Position et taille…

<[ Position et taille ]

| Position et taille |

Onglet comparable à l’onglet Type des cadres.

| Rotation |

Permet de faire tourner la zone de texte.

Le schéma comporte neuf points de pivot : il suffit d’en choisir un. Il est possible aussi de définir les coordonnées de ce point.

L’angle de rotation permet d’incliner la zone à volonté (sens anti-horaire, trigonométrique). Le schéma montre l’inclinaison choisie. Il est possible de déplacer la flèche avec la souris.

Pour modifier un texte dans une zone orientée, je donne le focus à la zone qui devient horizontale pour la saisie. Quand je quitte la zone (▼ ailleurs), la zone reprend son orientation initiale.

| Inclinaison et rayon d’angle |

Permet de dessiner une ellipse ou un cercle. Une poignée plus grosse que les autres donne le même effet en coulissant sur le bord.

Le texte reste aligné sur un rectangle. Cette inclinaison sera visible si la zone possède une bordure visible : elle épousera la forme de l’inclinaison.

Ligne…

<[ Ligne ]

Il faut bien comprendre les trois onglets de cette fenêtre qui joue pour toute sorte de lignes (et pas uniquement l’encadrement d’une zone de texte).

| Styles de ligne |

Cet onglet permet de paramétrer des styles de ligne. LIbreOffice en propose déjà un grand nombre.

| Styles de flèches |

Cet onglet permet de paramétrer des styles de flèches.

| Ligne |

Cet onglet permet de paramétrer la bordure de la zone de texte.

Contrairement aux bordures de Page, Paragraphe ou Mot, il n’est pas possible de paramétrer distinctement chaque côté de la zone, ce qui se comprend car nous sommes ici avec un motif de dessin global.

Il est possible de définir :

  • la forme du trait,
  • sa couleur,
  • son épaisseur (largeur),
  • sa transparence,
  • la forme des angles et des coiffes.

Les flèches, ici, ne sont pas utilisables.

Remplissage…

<[ Remplissage ]

| Remplissage |

Onglet analogue à Arrière-plan de Paragraphe.

| Ombre |

Onglet analogue à la partie Ombre dans l’onglet Bordures de Paragraphe.

| Transparence |

Onglet analogue à celui de Paragraphe.

Points…

Indisponible ici.

Insérer une légende…

Les légendes sont expliquées ici : 2.10 Les tables d’index.

Sans intérêt pour les zones de texte.

Ancre…

Correspond aux choix du pavé Ancre dans l’onglet Type des cadres.

Adaptation au texte…

Correspond au pavé Adapter des Cadres.

Éditer affiche une fenêtre complète simplifiée.

Positionner…

Ne fonctionne pas ici.

Aligner…

Ne fonctionne pas ici. Pour aligner le texte dans la zone de texte, je donne le focus à la zone, et :

Dans le Menu : ▼ FormatAligner.

Le premier pavé concerne l’alignement horizontal, le deuxième, l’alignement vertical du texte dans la zone.

5.5 Remarque importante : bien utiliser la zone de texte

La zone de texte est utilisée dans un document, pour mettre soit un slogan ou une phrase courte, soit un commentaire ou une précision, en quelques lignes.

Je crée la zone sans souci de dimension. Puis je tape le texte que je centre dans la zone horizontalement et verticalement. Ensuite, j’ajuste les dimensions de la zone et son orientation éventuelle.

Informations complémentaires

Liens

1.5 Insérer une image dans le texte

2.10 Les tables d’index

2.35 Les styles, gestion – les types Page et autres

LOW – 31/03/2018 – 2

Version

LibreOffice : 5.3.6.1

Plan de la fiche

1. Gestion des styles de type Page

1.1 Gestionnaire

1.2 Page

1.3 Arrière-plan

1.4 En-tête

1.5 Pied-de-page

1.6 Bordures

1.7 Colonnes

1.8 Notes de bas de page

1.9 Boutons de contrôle

2. Gestion des styles de type Listes et numérotation

3. Fenêtre de gestion des styles de type Caractère

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

2.31 Les Styles, approche

2.32 Les styles, gestion – Généralités

2.33 Les styles, gestion du type Paragraphe

Présentation

Pour éviter les répétitions, cette fiche fait de nombreux renvois à la gestion des styles de type Paragraphe (2.33 Les styles, gestion du type Paragraphe).

1. Gestion des styles de type Page

1.1 | Gestionnaire|

Cet onglet est identique à celui de type Paragraphe.

1.2 | Page |

Cet onglet est présenté dans 2.2 En-têtes et pieds-de-page, § 2.2 Paramétrer la page.

1.3 | Arrière-plan |

Cet onglet identique à celui du type Paragraphe. L’arrière plan de la plage couvre la zone d’impression (sans les marges).  

1.4 | En-tête |

1.5 | Pied-de-page |

Ces deux onglets sont présentés dans 2.2 En-têtes et pieds-de-page, § 2.3 Créer une en-tête de page.

1.6 | Bordures |

Cet onglet permet de paramétrer la bordure de la zone d’impression. Il est identique à celui de type Paragraphe.

1.7 | Colonnes |

Cet onglet permet d’organiser la page comme une feuille de journal, avec plusieurs colonnes.

Paramètres
Colonnes : NNN. Pour indiquer le nombre de colonnes dans la page ; je peux aussi aussi cliquer sur un des modèles : les deux derniers proposent deux colonnes asymétriques.

Largeur et espacement
Le première ligne, Colonnes, affiche les numéros de colonne comme en-tête pour les informations dessous.

Largeur : NNN cm. Pour saisir la largeur de la colonne.

Espacement : NNN cm entre les colonnes.

Largeur automatique : quand cette case est cochée, la largeur des colonnes est calculée automatiquement. Le calcul prend en compte la largeur de la zone d’impression, le nombre de colonnes, et l’espacement entre chacune.

Trait de séparation

Style : Aucun, (styles du trait). Aucun = pas de trait ; dans ce cas, les autres entrées du pavé sont inaccessibles.

Hauteur : NNN%. Hauteur en pourcentage de la hauteur de la zone d’impression.

Couleur ▼. La gestion des couleurs est expliquée ici – fiche à venir.

Largeur : NNN pt. Largeur du trait de séparation.

Position : Haut – Centré – Bas. Ce choix n’est accessible que si la hauteur n’est pas déclarée à 100%.

Il est important de matérialiser les espaces. Le trait vertical au centre de l’espacement entre les colonnes est une solution. Il est possible aussi de paramétrer une bordure pour la page et pour les paragraphes qui la composent. L’effet est différent mais peut dans certains contextes être satisfaisant.

1.8 | Notes de bas de page |

Cet onglet est présenté dans 2.4 Les notes en bas de page.

1.9 Boutons de contrôle

La bordée de boutons, en pied des onglets, est analogue à celle de la fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe.

2. Gestion des styles de type Listes et numérotations

L’étude d’ensemble des Listes et numérotation est ici : 2.5 Les listes.

3. Fenêtre de gestion des styles de type Caractère

Pour mémoire : tous les onglets et les boutons présents dans cette fenêtre, sont analogues à ceux de la fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe (Police, Effets, Position, Surlignage).

 

Informations complémentaires

Liens

2.2 En-têtes et pieds-de-page

2.4 Les notes en bas de page

2.5 Les listes

 

2.33 Les styles, gestion du type Paragraphe

LOW – 30/03/2018 – 2

Version

LibreOffice : 5.3.6.1

Plan de la fiche

1. Approche

2. La fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe

2.1 Gestionnaire

2.2 Retraits et espacements

2.3 Alignement

2.4 Enchaînements

2.5 Police

2.6 Effets de caractères

2.7 Position

2.8 Surlignage

2.9 Plan et numérotation

2.10 Tabulations

2.11 Lettrines

2.12 Arrière-plan

2.13 Transparence

2.14 Bordures

2.15 Boutons de contrôle

3. Le menu Format/ Paragraphe…

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

2.31 Les Styles, approche

2.32 Les styles, gestion – Généralités 

1. Approche

Le type Paragraphe s’applique en fait dans trois domaines différents :

  • Les paquets de lignes (paragraphe au sens propre),
  • Les titres, et plus généralement, les lignes isolées,
  • Le type Caractère pour les mots des paquets de lignes ou des titres.

Leur gestion se fait dans la même fenêtre. Il appartient à chacun de s’en souvenir dans l’étude générale qui suit.

2. La fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe

Je présente les onglets dans l’ordre où ils apparaissent.

2.1 | Gestionnaire |

  ‡ Style ‡

Nom : en création, le système a posé ‘Sans nom 1‘ ; en modification, c’est la désignation du style qui est affichée.

Tout est permis pour modifier le nom. La désignation saisie apparaîtra dans la liste des styles. Changer le nom d’un style existant n’a aucun effet sur le comportement du style dans le document.

Pour la suite de l’onglet, il est important de saisir un nom en premier, même provisoire.

Actualisation automatique : c’est expliqué ici : 2.32 Les Styles, gestion – Généralités, § 7.3 Modifier un style en actualisant le style automatiquement.

Style de suite : le style saisi ici est le style qui sera appliqué pour le paragraphe suivant le paragraphe auquel est appliqué le style en gestion. Le combo propose tous les styles du type en cours, y compris le style en cours de création ou de modification dont je viens de saisir le nom.

Pour les paquets de lignes, il convient, en général, de mettre le même style.

Pour les titres, il convient, en général, de mettre le style habituel du document.

Ce paramètre, comme beaucoup d’autres, favorise la rapidité et la fiabilité de la saisie en évitant d’aller changer le style de paragraphe quand celui-ci peut être déterminé automatiquement.

hérité de : même contenu que la zone précédente. Le style indiqué ici est considéré comme un style parent. Grâce à cette parenté, si un paramètre n’était pas précisé dans le style en cours de gestion, le système irait le chercher chez le parent. Peut prendre la valeur ‘aucun’.

Catégorie : la catégorie est le filtre qui s’applique à chaque liste de style, visible dans le combo en pied de liste. Cette entrée permet de classer le style en gestion dans la catégorie de mon choix. Normalement : ‘Personnalisé’.

Pour les styles saisis à Style de suite et Hérité de, un bouton ◄ Éditer le style ► permet d’aller modifier directement le style affiché.

‡ Contient ‡

Cette zone d’information résume le style avec ses caractéristiques essentielles.

2.2 | Retraits et espacements |

Dans cet onglet, un graphique visualise les paramètres saisis. Je peux me faire une idée du résultat. C’est rassurant.

‡ Retrait ‡

En fait, ce pavé traite 3 retraits.

Avant le texte : pour cette entrée et la suivante, le paragraphe dispose de sa propre zone, à l’intérieur de la zone d’impression du texte. La distance posée ici est la marge gauche de la zone du paragraphe par rapport à la zone d’impression.

Après le texte : marge droite de la zone du paragraphe par rapport à la zone d’impression.

La coupe horizontale d’un document est expliquée ici : 2.2 En-têtes et pieds-de-page, § 1.2 Zones successives d’une page.

Première ligne : distance qui s’ajoute à la distance Avant le texte, mais uniquement pour la première ligne d’un paragraphe. Le premier caractère d’un paragraphe sera décalé vers la droite, à la distance indiquée ici. Le retrait peut être négatif (vers la gauche).

Automatique : en cochant cette case, les retraits sont déterminés par le système à partir de la taille de la police et de l’interligne ; dans ce cas les trois retraits ci-dessus sont ignorés.

‡ Espacement ‡

Le pluriel aurait été préférable là aussi. Il s’agit ici des espacements verticaux, c’est-à-dire de l’espace avant et de l’espace après le paragraphe, par rapport aux paragraphes précédent et suivant. Ces informations sont capitales pour les titres.

Au-dessus du paragraphe : NNN cm.

Sous le paragraphe : NNN cm.

L’unité est libre, mais elle doit être précisée.

Ne pas ajouter d’espace entre les paragraphes de même style. Cette précision est intéressante pour aérer un groupe de paragraphe formatés avec le même style. Si la case est cochée, les espacements seront appliqués au groupe de paragraphes, et non à chaque paragraphe.

Comment gérer ces espacements concrètement

Il est inutile d’utiliser les paragraphes pour les titres par exemple, s’il faut ensuite faire des interlignes manuels pour présenter le texte avec l’aération voulue. Ces espacements sont là pour éviter ces interlignes dont on ne sait jamais combien il faut en mettre. Le même problème se pose pour les paragraphes qui se succèdent, de même style ou pas.

J’ai quelques règles de saisie qui détermine mes calculs d’espacement :

  • Je ne saisis jamais d’interligne ([Entrée] seule) avant un paragraphe.
  • Je pose toujours un interligne après un paragraphe suivi d’un titre ; c’est-à-dire avec deux [Entrée] : une pour finir le paragraphe, et une pour l’interligne.
  • J’aère mes titres avec des espacements avant/après dans la proportion 3/1. Exemple : 1.2 cm avant, 0.4 après.
  • Pour les styles appliqués à des paquets de lignes, je mets toujours un petit espacement identique avant et après. Et je coche la case Ne pas ajouter d’espace entre les paragraphes de même style. Quand je veux ponctuellement accentuer l’aération entre deux paquets de lignes, je saisis un interligne.

‡ Interligne ‡

Le combo permet de choisir le type d’interligne voulu ; la zone suivante permet de préciser le taux de l’interligne proportionnel.

Il s’agit ici de préciser l’espace entre deux lignes dans un paquet de lignes.

Pour les titres, je conseille de laisser à Simple. 

‡ Contrôle de repérage ‡

Activer : cette fonctionnalité est utile pour ceux qui font du recto-verso en auto-édition ; elle permet de positionner exactement les lignes des deux côtés de telle façon qu’en mirant les feuilles, on voit la ligne recto sur la ligne verso.

2.3 | Alignement |

‡ Options ‡

Ces options précisent comment le texte se comporte par rapport aux bords verticaux, gauche et droit de la zone du paragraphe.

Des outils (en barre d’outils) permettent d’appliquer ces réglages ponctuellement. Leurs icônes symbolisent la forme du texte.

⨀ Choix du calage ⨀ :

Gauche : le texte est aligné sur le côté gauche (réglage de base) ; la bordure droite du texte est en accordéon ;

Droit : le texte est aligné sur le côté droit ; la bordure gauche du texte est en accordéon ; utilisé pour les épigraphes dans les livres ;

Centré : chaque ligne est alignée sur son centre ; l’effet ressemble à une pyramide ; sur chaque ligne, les vides en début et fin de ligne sont identiques, mais différents d’une ligne à l’autre ;

Justifié : le texte est aligné sur les deux côtés, gauche et droit. Présentation classique des livres. Dans cette option, le système étire les espaces entre les mots.

Dernière ligne : (à gauche – centrée – justifiée). Comme la dernière ligne du paragraphe risque d’être incomplète, le système demande quel calage lui donner. Habituellement, à gauche.

Si cette ligne est justifiée :

Étirer un mot seul : si la case est cochée et si la ligne ne comprend qu’un mot, celui-ci sera étiré sur toute la largeur (avec des espaces en conséquence entre chaque lettre du mot). Bizarre.

Capturer à la grille du texte (si active) : quand cette case est cochée, les paramètres ci-dessus sont ignorés, et le texte est calé sur la grille. La grille est expliquée ici : 3.1 Affichages et repères, § 5. La grille.

‡ Texte à texte ‡

Ce paramétrage concerne des passages avec plusieurs tailles de police différentes. Il précise comment aligner, verticalement, ces passages par rapport au reste de la ligne :

Automatique : (par défaut) ; le passage en taille différente est aligné sur la ligne de base, mais le système tient compte des caractéristiques particulières comme les exposants ou les indices ;

Ligne de base : ligne virtuelle sur laquelle sont alignées les lettres sans jambage descendant ;

Haut, Bas : lignes virtuelles sur lesquelles butent les jambages hauts ou bas ;

Milieu : milieu de la ligne de base.

2.4 | Enchaînements |

‡ Coupure des mots ‡

Ce pavé me permet de déclarer la césure automatique des mots en fin de ligne, et comment l’organiser.

Automatiquement : je coche cette case si je veux la césure automatique. Recommandé. Si la case est cochée, les saisies suivantes sont disponibles :

Caractères en fin de ligne, ♪ Caractères en début de ligne : ces deux entrées sont analogues. Je précise ici combien de lettres minimum je veux qu’un mot coupé présente. {2} est un minimum.

Nombre maximum de coupures consécutives : avoir un tiret en fin de ligne sur trois lignes consécutives n’est pas du meilleur effet. J’indique ici le nombre de lignes consécutives tolérées. Idéalement : {2}. En répondant {0}, j’exclus la contrainte.

La césure obéit à des règles indiquées par le dictionnaire. Si autrefois, l’effet était variable, aujourd’hui, il est parfait.

L’utilisateur a toujours la possibilité d’insérer dans un mot le caractère une césure volontaire qui sera respectée si le mot doit être coupé en fin de ligne. (Dans Menu : ▼ InsertionMarque de formatage [Ctrl+ -]). Cette marque est visible quand les champs sont affichés ([Ctrl+ F8]) sous la forme d’un trait vertical. Elle s’efface comme un caractère ordinaire.

‡ Saut ‡

Ce panneau permet de paramétrer un saut de page ou de colonne automatique, avant ou après le paragraphe.

Pour un saut de page, il est possible aussi de préciser quel style de type Page aura la nouvelle page.

Très pratique pour des documents de présentation complexe. Mais cette fonctionnalité nécessite une réflexion préalable sur la structure du document et sur la méthode à suivre pour le réaliser.

‡ Options ‡

Ces options déterminent le comportement des lignes du paragraphe.

Ne pas scinder le paragraphe : cette option n’est ouverte que si un saut a été paramétré au-dessus. En cochant cette case, j’indique au système que le paragraphe doit tenir intégralement sur une page ou une colonne. Donc, au besoin, il y aura un saut de page automatique avant le début du paragraphe.

Conserver avec le paragraphe suivant : en cochant cette case, je demande au système que le paragraphe suivant commence sur la même page que le paragraphe en cours de gestion. Ce doit être le cas pour tous les titres qui ne doivent pas être isolés en fin de page quand le paragraphe qu’ils titrent commence sur la page suivante.

Traitement des orphelines : NNN. En typographie, on appelle orphelines, les premières lignes d’un paragraphe isolées en fin de page. On ne voit jamais une ligne orpheline dans un livre. Quand elle se présente, le début du paragraphe est déplacé à la page suivante.

En déclarant respecter cette fonctionnalité (case cochée) je précise le nombre minimum de lignes d’un paragraphe en fin de page. S’il arrive que pour un nouveau paragraphe, ce nombre n’est pas atteint, celui-ci commencera à la page suivante. {2} est un honnête compromis.

Traitement des veuves : NNN. Principe analogue. Il s’agit ici des dernières lignes, en fin de paragraphe.

Concernant ces lignes orphelines ou veuves, considérez bien qu’il s’agit des lignes d’un paragraphe. Cela signifie, que des lignes isolées  successives séparées par [Entrée]) constituent chacune un paragraphe, et de ce fait ne sont pas concernées par ces paramètres.

2.5 | Police |

Cet onglet, classique, permet de choisir la police, son style, sa taille, et la langue parlée. Comme les trois onglets suivants (Effets, position, surlignage), ce sont des caractéristiques de type Caractère. Ils sont plus souvent appelées, comme tels, avec le menu Format/ Caractère… Comme je l’ai déjà dit, les onglets de gestion des formats sont identiques à celle de la gestion des styles.

Quatre paramètres sont accessibles :

Police : toutes les polices déclarées dans le système sont présentes dans la liste. Je peux en sélectionner une en cliquant dessus ; je peux taper le début d’une désignation, et la liste s’affiche avec celle-ci.

Style : les styles proposés dépendent de la police. Parfois une police n’existe qu’en italique, et ici, il n’est proposé que Normal. L’aperçu de la police est affiché au-dessus. Le plus souvent : Normal, Gras, Italique, Italique gras.

Taille : les différentes tailles sont dans une liste comme pour la police.

Langue : la langue définie ici va être utilisée par le système pour accéder au bon dictionnaire, c’est-à-dire pour la correction orthographique, la césure, etc.

2.6 | Effets de caractères |

Cet onglet est la suite logique du précédent (Type Caractère). Il permet de préciser la couleur des caractères et plein d’effets, dépendants souvent de la police utilisée.

Couleur de la police : plus précisément, couleur des caractères. La couleur Automatique donne du noir sur un fond de page clair, et du blanc sur un fonde de page foncé.

Effets : Sans (le texte est présenté tel qu’il est tapé), Titre (la première lettre de chaque mot est mise en majuscule – très américain, mais pas français), Majuscules (tous les caractères sont en majuscules, les minuscules apparaissant dans une taille plus petite que les majuscules ordinaires), Minuscules : les majuscules tapées apparaissent en minuscules.

Ces effets sont intéressants dans des cas bien particuliers. Je déconseille de les utiliser dans des documents ordinaires.

Relief : donne à chaque caractère une ombre dessinée de telle façon que le caractère apparaît en relief saillant ou comme une empreinte (relief intérieur ou en creux). Comme les effets, mais à réserver dans des cas très particuliers.

Contour : Chaque caractère apparaît avec son contour, l’intérieur étant en clair. Réservé aux titres.

Ombre : Chaque caractère est dessiné avec une ombre à droite. À utiliser avec précaution sur les petites tailles car cet effet pénalise la lisibilité.

Clignotant : ne fonctionne pas partout. À proscrire.

Masqué : attention, danger. Je m’en explique à la fin de ce paragraphe.

Surlignage, Barré, Soulignage : ces trois effets son analogues. Ils se distinguent par leur position (dessus, au milieu ou dessous les caractères). Le combo permet de choisir le trait. La couleur peut être différente de celle du caractère support.

Les caractères masqués

Le traitement de texte LibreOffice Writer permet des caractères masqués et des paragraphes cachés. Ce sont deux choses différentes.

Les caractères masqués sont déclarés ici. Leur particularité est d’être visibles à l’écran sous certaines conditions et de pouvoir être visibles ou  invisibles à l’impression suivant les options d’impression. Ce sujet complexe est traité ici : 3.1 Affichages et repères, § 4.5 Les caractères masqués et § 4.6 Les paragraphes masqués

2.7 | Position |

Cet onglet complète les deux précédents (Type Caractère) position, rotation, espacement entre les lettres. Pour des fonctionnalités d’un usage limité.

Position : ⨀ Exposant, Normal, Indice  permet de déclarer si le caractère doit être élevé ou abaissé par rapport au caractère normal, de combien (en pourcentage ou automatiquement) et avec quelle réduction de taille. Les propositions par défaut sont à suivre.

Un raccourci clavier pour la mise en exposant d’un caractère fonctionne en bascule : [Ctrl+ Maj+ P]. Idem pour la mise en indice : [Ctrl+ Maj+ B].

Rotation / Échelle : La rotation permet de mettre le texte sélectionné à la verticale, dans un sens ou dans l’autre. L’échelle permet de modifier sa taille en pourcentage.

Espacement : permet de définir un espacement supplémentaire entre les caractères d’un mot.

Paire de crénage : laisser décochée car il y a un bug dans certaines combinaisons de paramètres quand cette case est cochée. Sensée ajuster automatiquement l’espacement de certains caractères spéciaux. Effet qui dépend de la police, et rarement rendu par les imprimantes ordinaires.

2.8 | Surlignage |

Il s’agit d’une caractéristique Caractère : l’effet stabylo. Il se distingue bien entendu de la couleur du caractère. En revanche, par rapport à l’arrière plan colorié que nous verrons plus bas, la nuance est subtile. L’effet stabilo colorie la hauteur des caractères (avec donc un blanc entre les lignes). L’arrière-colorié ne laisse aucun blanc entre les lignes. Les deux peuvent se cumuler, mais attention à la lisibilité…

La palette des couleurs est limitée (sans pouvoir être améliorée par l’utilisateur, me semble-t-il)

En surlignant de la même couleur que les caractères, ceux-ci deviennent invisibles. Normal. 

2.9 | Plan et numérotation |

Nous revenons avec cet onglet aux caractéristiques des paragraphes. Cet onglet paramètre trois fonctions bien différentes.

Plan
Niveau de plan : Corps de texte ; niveau 1 ; … ; Niveau 10;

Cette fonction intéresse les titres. Elle permet d’associer le titre en cours de gestion, à un niveau hiérarchique dans la structure du document. L’étude d’ensemble de la structure hiérarchique d’un document est ici : 2.6 Sommaire automatique.

Numérotation

Ce pave concerne la numération des paragraphes, et principalement les titres, mais pas nécessairement.
Style de numérotation : aucune ; (styles de type Listes et numérotation du document) ;

En répondant Aucune, les paragraphes du style en cours de gestion ne seront pas numérotés.

En répondant avec un style de type Listes et numérotation, je demande que les paragraphes soient numérotés, et que ce numéro soit présenté avec le style indiqué. Dans les faits, le début de la première ligne du paragraphe sera précédé d’un numéro présenté suivant le style. La suite du numéro sera présentée avec le style en cours de gestion.

L’étude d’ensemble des Listes et numérotation est présentée ici : 2.5 Les listes.

Numérotation des lignes

Dans ce pavé, il ne s’agit plus du titre, mais des lignes du paragraphes. Il est possible, dans un document, de numéroter les lignes.

Inclure les lignes de ce paragraphe :

En cochant cette case, les lignes du paragraphe en cours de gestion seront numérotées dans la séquence des numéros de ligne du document.

En laissant cette case décochée, les lignes de ce paragraphe en cours de gestion ne seront pas intégrées dans la séquence du document.

Recommencer avec ce paragraphe : en cochant cette case, la séquence des numéros de ligne du document sera réinitialisée avec le numéro indiqué à l’entrée suivante : ♪ à partir du numéro : NNN.

2.10 | Tabulations |

L’étude d’ensemble des tabulations est présentée ici : 2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations. Il est possible d’enregistrer les tabulateurs dans le style d’un paragraphe.

Voilà un exemple parfait pour l’application de la mise à jour d’un style de paragraphe à partir du formatage manuel. C’est exposé ici : 2.32 Les styles, gestion – généralités, § 7.2 Modifier un style en actualisant le style à partir d’un passage.

Position : Ce tableau donne la liste des tabulateurs posés avec leur distance par rapport à la marge gauche de la zone du paragraphe. En tête de liste : ♪ (Distance d’un nouveau tabulateur) NNN et unité.

‡ Type ‡ : permet de choisir le type du tabulateur (à gauche, à droite, centré, décimal) et pour décimal, de choisir le caractère séparateur.

Caractère de remplissage : permet d’indiquer avec quoi remplir l’espace entre le dernier caractère tapé et celui qui sera posé sur le tabulateur. Il est possible de saisir un caractère spécifique autre que ceux proposés.

Comment utiliser cet onglet :

Pour créer un nouveau tabulateur : je saisis sa distance en haut du premier pavé, je sélectionne le type et le caractère de remplissage et ▼ ◄ Nouveau ►.

Pour modifier un tabulateur : ▼ sur ce tabulateur dans la liste du premier pavé ; je modifie le type et/ou le caractère de remplissage : la modification est immédiate.

Pour supprimer un tabulateur : ▼ sur le tabulateur à supprimer dans la liste du premier pavé et ▼ ◄ Supprimer ►.

Pour supprimer tous les tabulateurs : ▼ ◄ Tout supprimer ►.

2.11 | Lettrines |

Une lettrine est une initiale de paragraphe agrandie sur plusieurs lignes. Dans les livres anciens, elles étaient l’objet d’enluminures parfois très recherchées.

Paramètres

Afficher des lettrines : en cochant cette case, tous les paragraphes du style en cours de gestion commenceront par une lettrine. Si cette case n’est pas cochée, les autres paramètres ne sont pas accessibles.

Mot entier : permet de mettre en lettrine le premier mot du paragraphe.

Nombre de caractères : NNN. Cette zone est accessible quand Mot entier n’est pas coché. Généralement {1}.

Lignes : NNN. Précise sur combien de lignes la lettrine va se déployer.

Espacement du texte : NNN cm. La lettrine joue comme un cadre inséré dans le texte. Un espacement est souhaitable pour une bonne présentation et une meilleure lisibilité.

Contenu

Style de caractère : (liste de tous les styles de type Caractère du document). Cette entrée permet d’attribuer à la lettrine un autre style que celui du paragraphe, en particulier un style avec une police exotique, par exemple.

2.12 | Arrière-plan |

Cet onglet permet de remplir l’arrière plan de la zone de texte occupé par le paragraphe dont le style est en cours de gestion, avec une couleur ou avec une image.

Ce paramétrage effectif s’accorde mal avec les retraits horizontaux, car il s’applique à la zone d’impression, et non à la zone du paragraphe.

L’onglet présente une rangée de boutons.

Aucun ► : pas de remplissage.

Pour les autres boutons, la fiche 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence est une étude d’ensemble.

2.13 | Transparence |

Voir la fiche 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence.

2.14 | Bordures |

Une bordure est un trait (ou équivalent) qui matérialise la zone du paragraphe. Elle peut encadrer le paragraphe, matérialiser la marge gauche, poser une ligne horizontale à la fin du paragraphe, etc.

Disposition des lignes

Préréglages : en cliquant sur un des boutons proposés, les bordures correspondantes sont placées dans le croquis qui suit.

Défini par l’utilisateur : il est possible d’ajouter ou de supprimer une bordure à volonté dans le croquis.

Pour ajouter une bordure sur un côté vide : ▼ sur ce côté ;

Chaque bordure peut prendre 3 états (par clics successifs):

  • un trait simple : cette bordure existe mais elle reste non-impactée par le changement de paramétrage du trait ci-après ;
  • un trait simple entouré d’une zone en pointillés : cette bordure est sélectionnée pour être impactée par le changement de paramétrage de son trait, voir ci-après ;
  • une zone en pointillés vide : cette bordure est supprimée, mais elle reste sélectionnée pour être éventuellement impactée par un nouveau paramétrage de son trait, voir ci-après.

En clair : je peux choisir une ou plusieurs bordures pour paramétrer son trait, et répéter l’opération plusieurs fois pour une ou plusieurs bordures différentes à chaque fois.

Ligne
Style : forme du trait de la bordure.

Largeur : NNN pt. Il s’agit en fait de l’épaisseur du trait.

Couleur ▼ <[(fenêtre de sélection de la couleur)].

Les paramètres affichés ici sont ceux appliqués aux bordures sélectionnées dans le croquis, entourées de ► et ◄.

Espacement avec le contenu
Indique, pour chaque direction, la distance intérieure entre la zone de texte et la bordure.

Synchroniser : si cette case est cochée, quand je modifie la distance d’une direction, toutes les directions sont ajustées à l’identique. Si je veux une distance particulière pour une direction, je dois décocher cette case avant de la saisir.

Style d’ombre

Position : chacun des 5 boutons permet de choisir : pas d’ombre ou l’orientation de la source lumineuse génératrice de l’ombre. Les entrées suivantes sont accessibles uniquement si une ombre est déclarée.

Distance : NNN cm. Épaisseur de l’ombre.

Couleur ▼ <[(fenêtre de sélection de la couleur de l’ombre)].

Propriétés
Fusionner avec le paragraphe suivant : en cochant cette case, j’indique au système que si deux ou plusieurs paragraphes du même style que celui en gestion se suivent, la bordure devra entourer le groupe et non chacun.

2.15 Boutons de contrôle

Tous les onglets de cette fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe portent une bordée de boutons de contrôle en bas. Il n’est pas nécessaire de valider la saisie de chaque onglet. Détail de ces boutons :

OK ► : enregistre mon travail. Conséquences : la fenêtre est fermée, le style est modifié, et tous les passages du document déclarés avec ce style sont ajustés avec les nouveaux paramètres du style. Voilà la puissance des styles !

Appliquer ► : le travail n’est pas enregistré, mais le style tel qu’il vient d’être modifié est appliqué au passage sélectionné. La fenêtre reste ouverte pour continuer le paramétrage.

Annuler ► : la fenêtre est fermée, et les modifications saisies depuis son ouverture sont perdues. Le style n’est donc pas modifié.

Réinitialiser ► : les zones de saisie sont remises à leur état initial lors de l’ouverture de la fenêtre. Évite d’annuler le travail et de ré-ouvrir la fenêtre.

Standard ► : pour réinitialiser la fenêtre avec le paramétrage existant à l’installation de LibreOffice.

3. Le menu Format/ Paragraphe

Le paragraphe courant (dans lequel le point d’insertion est présent) ou sélectionné peut être modifié ponctuellement par le menu :

Dans Menu : ▼ Format ▼ Paragraphe…

Les modifications faites dans ce contexte laisse le style inchangé : les autres paragraphes du même style ne sont pas impactés.

Suivant la catégorie du style du paragraphe modifié, les modifications apportées dans ce contexte peuvent ne pas être acceptées. La solution à ce blocage est simple : il suffit de créer un nouveau style à partir du style courant. Dans ce style fils, j’enregistre les modifications. Puis j’applique ce style au paragraphe à modifier.

Informations complémentaires

Liens

2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations

2.2 En-têtes et pieds-de-page

2.32 Les styles, gestion – Généralités

2.5 Les listes

2.6 Le sommaire automatique

3.1 Affichages et repères

4.1 Couleurs, autres motifs et transparence

 

2.32 Les styles, gestion – généralités

LOW – 30/03/2018 – 2

Version

LibreOffice : 5.3.6.1

Plan de la fiche

1. Styles et formats

2. Questions de langage

3. Les styles par défaut

4. La boîte à outils des styles

4.1 Ouverture et manipulation

4.2 Description de la fenêtre

4.21 Dans la barre supérieure

4.22 Dans le bas de la fenêtre

4.23 Dans le corps de la fenêtre

5. Procédures de base

5.1 << J’ouvre la fenêtre Styles et formatage >>

5.2 << J’affiche la liste des styles d’un type TTT >>

5.3 <<J’ouvre la fenêtre de gestion d’un style SSS >>

6. Créer un nouveau style

6.1 À partir d’un style existant

6.2 À partir d’une sélection de texte

6.3 En récupérant les styles d’un autre document

7. Modifier un style

7.1 Avec la fenêtre de gestion du type du style

7.2 En actualisant le style à partir d’un passage

7.3 En actualisant le style automatiquement

8. Quelques conseils pour gérer les styles au mieux

8.1 Simplifiez-vous la vie au maximum

8.2 Laissez les styles par défaut tranquilles…

8.3 … mais gardez-les pour les extras.

Préalables

2.31 Les Styles, approche

Présentation

La gestion des styles se fait par type de style. Cette fiche présente les points communs aux gestions de ces styles.

1. Styles et formats

Une précision s’impose sur la distinction entre style et format. LibreOffice emploie fort justement ces deux mots dans des circonstances bien différentes. Pour favoriser la compréhension de cette distinction, je prends une image.

Au restaurant, la carte vous donne les menus et les plats à la carte. Si vous prenez un menu, sauf mention spéciale, vous ne pouvez déroger aux plats proposés, comme par exemple remplacer l’entrée du menu qui vous plaît par celle du menu un peu plus cher. Le menu, c’est comme un style : tout est prévu et ça fonctionne comme c’est prévu.

Supposons que vous souhaitiez remplacer un plat du menu par un plat à la carte. Je laisse de côté le supplément éventuel. Si ça marche, ce plat remplacé est comme un format : c’est occasionnel, ça marche tout pareil, mais le style (menu) est inchangé pour le reste.

Si je vous dis que tout texte créé dans LibreOffice bénéficie de styles par défaut que ce soit pour Page, Paragraphe ou Caractère, vous comprendrez que tout texte déroule pour sa mise en forme un menu tout prêt (par défaut). Et quand vous voulez modifier un caractère (comme mettre un mot en gras), vous prenez à la carte, et vous allez formater ce mot.

Les styles consistent à enregistrer une batterie de paramètres. Les formats consistent à modifier l’aspect ou l’environnement d’un texte sélectionné (en dur ou implicitement) en changeant les paramètres du style. Pour formater une page, un paragraphe ou un mot, les fonctions Format utilisent les fenêtres des styles, mais simplifiées. Donc, en étudiant la gestion des styles, on étudie en même temps comment formater un passage sélectionné.

2. Question de langage

Un style possède sa désignation en clair. Ce n’est pas un code ni une abréviation. Les styles sont accessibles dans une liste classée dans l’ordre alphabétique des désignations. Il existe une liste par type de style. Des styles de types différents peuvent avoir la même désignation (le nom d’un projet éditorial par exemple).

Dans les procédures, je vais parler de type de styles et de styles. Si nécessaire, je parle d’un type quelconque en le désignant par TTT (comme Type). Si nécessaire, je parle d’un style quelconque en le désignant par SSS (comme Style). Ces deux abréviations me permettent de remplacer le type ou le style en clair sans connaître leur désignation. Ce sont des abréviations génériques.

3. Les styles par défaut

LibreOffice fournit un style standard pour chaque type de style, appelés Style par défaut. Ils sont effectivement appliqués par défaut quand l’utilisateur n’en précise aucun. Ces styles sont modifiables dans la fenêtre de gestion des styles, sauf le style de type Caractère dont la police et la taille du caractère sont définies et modifiables dans les options générales du programme :

Dans Menu : ▼ OutilsOptions <[Options LibreOffice…] ;

LibreOffice Writer/ Polices standard (occidentales) <[].

Les autres caractéristiques du style Caractère sont accessibles dans la gestion du style Paragraphe. (Police, Effets, Position).

LibreOffice fournit aussi un grand nombre de styles dont certains ayant des prolongements fonctionnels ne sont pas totalement modifiables, ni supprimables. Je les présenterai en temps utile.

4. La boîte à outils des styles

4.1 Ouverture et manipulation

La boîte à outils de la gestion des styles est une fenêtre intitulée Styles et formatage. Cette fenêtre est appelée de deux manières comme indiqué ci-dessous dans les procédures de base en § 5.1 << J’ouvre la fenêtre Styles et formatage >>.

La manipulation de cette fenêtre est présentée ici – 1.2 Lancer et découvrir LibreOffice/ 3.42 La fenêtre de gestion des styles.

4.2 Description de la fenêtre

4.21 Dans la barre supérieure :

Sur la gauche, une rangée d’icônes pour sélectionner le type de style à afficher dans la liste au-dessous. En partant de la gauche :

♥ trois barres horizontales [Styles de paragraphe]♥ : les barres symbolisent le paquet de lignes;

♥ a [Styles de caractère]♥ ;

♥ rectangle [Styles de cadre]♥ ;

♥ une feuille avec le coin supérieur droit retourné [Styles de page]♥ ;

♥ [Styles de liste]♥ ;

♥ [Styles de tableau]♥ ;

Important : LibreOffice ne gère qu’un type de style à la fois. Ce type est défini par l’icône sélectionnée dans les six ci-dessus.

Sur la droite, en partant du bord :

♥ ¶ plusieurs lignes horizontales ▼ [Nouveau style à partir de la sélection]♥ : il s’agit d’un bouton activant un menu quand on le clique :

♥ seau verseur [Tout remplir]♥ : ce bouton permet d’appliquer un style par simple sélection du ou des passages concernés :

Je sélectionne le type et le style que je veux appliquer;

J’active le mode Tout remplir en cliquant sur le bouton; le curseur est remplacé par un seau verseur m’indiquant que le mode est actif;

Tant que le mode est actif, toute sélection d’un passage applique automatiquement le style sélectionné à ce passage;

Le bouton marche en bascule; [Echap] le désactive aussi.

4.22 Dans le bas de la fenêtre :

Afficher les aperçus : quand cette case est cochée, les désignations des styles de la liste apparaissent avec le style (caractère) correspondant. Pratique.

Catégories de styles : filtre permet de réduire la liste des styles par catégorie. Tous les styles donne la liste complète (option préférable) ; Styles personnalisés : donne la liste de tous les styles modifiés par l’utilisateur.

4.23 Dans le corps de la fenêtre :

Les styles sont affichés dans l’ordre alphabétique de leur désignation. Le style du passage sélectionné (éventuellement implicitement) est en surbrillance. Sur un style :

▼ : le sélectionne.

▲ : donne un menu contextuel variable :

  • Nouveau : permet de créer un nouveau style reprenant tous les paramètres du style sélectionné ;
  • Modifier : pour changer des paramètres ;
  • Masquer : permet, sans supprimer le style, de le retirer de la liste (pour alléger la liste) ; une catégorie Styles masqués permet de lister les styles masqués pour les libérer éventuellement ; inaccessible si le style est utilisé dans le document ;
  • Afficher : permet de refaire apparaître un style masqué ;

▼▼ : applique le style au texte sélectionné.

 

Cette fenêtre est une boîte à outils astucieuse. Elle permet de lancer toutes les opérations possibles sur les styles, dans un minimum d’espace et avec une sobriété appréciable. Il est important de bien la connaître car cette connaissance facilite la précision des opérations

5. Procédures de base

Dans les procédures de gestion des styles, certaines séquences reviennent souvent. Plutôt que de me répéter, je les détaille ici. Chaque séquence est identifiée par un titre. Dans les procédures, je pose ce  titre entre <<…>>.  

5.1 << J’ouvre la fenêtre Styles et formatage >>

Première méthode :

[F11] <[Styles].

Deuxième méthode :

Dans Menu : ▼ FormatStyles et formatages <[Styles et formatage].

La fenêtre [Styles] s’affiche comme elle l’était la fois précédente.

5.2 << J’affiche la liste des styles d’un type TTT >>

Pour afficher la liste des styles d’un type donné :

<< J’ouvre la fenêtre Styles et formatage >>;

Dans la barre du haut, à gauche : ▼ sur l’icône du type de style voulu;

♫ : je sélectionne le filtre des catégories de styles.

5.3 << J’ouvre la fenêtre de gestion d’un style SSS >> ↑a ↑b

Voilà une deuxième fenêtre. Distinguez bien les deux :

  • la fenêtre Styles et formatage donne la liste des styles (je l’ai appelée boîte à outils) ;
  • la fenêtre de gestion d’un style permet d’enregistrer ses paramètres.

J’ouvre cette fenêtre quand je veux créer un nouveau style, ou modifier un style existant.

<< J’ouvre la fenêtre de gestion des styles >> ;
<< J’affiche la liste des styles d’un type TTT >> ;

 

Pour créer un nouveau style à partir d’un autre :

Dans la liste des styles : ▲ Style existant à prendre comme matrice ▼ Nouveau… <[Style de type TTT: sans nom 1].

 

Pour modifier un style existant :

Dans la liste des styles : ▲ sur le style à modifier ▼ Modifier… <[Style de TTT: SSS].

6. Créer un nouveau style

Il y a plusieurs manières de créer un nouveau style. Notons dès le départ qu’on ne crée jamais un style à partir de rien, mais toujours à partir d’un autre style ou d’une portion de texte (car tout texte porte un formatage).

6.1 À partir d’un style existant

Chemin classique pour créer une variante de style. La procédure est indiquée ci dessus en § 5.3 Pour créer un nouveau style (a).

6.2 À partir d’une sélection du texte 

Dans un passage, j’ai modifié le formatage et je veux garder ces modification d’une manière permanente pour les réutiliser plus tard. Je vais donc créer un style.

Pour un style de type Caractère, je sélectionne un mot ; pour un style de type Paragraphe, je sélectionne le paragraphe ; pour un style de type Page, je sélectionne la page. La sélection peut être implicite (point d’insertion dans le passage) ou explicite : le passage apparaît en surbrillance.

<< J’ouvre la fenêtre Styles et formatage >>;

Dans la barre en haut à gauche : ▼ sur le type de style de mon nouveau style;

Dans la barre en haut, à droite : ▼ sur le bouton de droite ▼ Nouveau style… <[];

Dans la fenêtre de gestion des styles, les paramètres de ma sélection sont là. Je donne un nom au style. J’en profite éventuellement pour ajouter ou corriger d’autres paramètres. Et je valide : mon style est créé.

6.3 En récupérant les styles d’un autre document

Il est possible de créer des nouveaux styles dans un document en les important d’un autre document. Cette méthode est très intéressante. L’ennui, c’est que l’importation est globale. Il n’est pas possible d’importer un seul style.

<< J’ouvre la fenêtre Styles et formatage >>;

Dans la barre en haut à droite : ▼ [Nouveau style…] ▼ Charger les styles <[Charger les styles];

Catégories : ce pavé permet de sélectionner une catégorie, et dans cette catégorie, un modèle ; (je n’utilise pas ces possibilités);

Texte : en cochant cette case, je demande l’importation des styles de type Caractère;

Cadre : en cochant cette case, je demande l’importation des styles de type Cadre;

Page : en cochant cette case, je demande l’importation des styles de type Page;

Numérotation : en cochant cette case, je demande l’importation des styles de type Listes et numérotation;

(ce sont des cases à cocher, donc les combinaisons de choix sont multiples);

Écraser : Attention ! En cochant cette case, je demande que si un style importé à le même nom qu’un style déjà existant, ce style importé doit écraser l’existant.

à partir d’un fichier ► : en cliquant ce bouton, une fenêtre de l’explorateur me permet de chercher le document support des styles à importer.

OK ► : réalise l’importation; []>.

Annuler ► : ne fait rien; []>.

Il faut bien comprendre le rôle du paramètre écraser.

Si je veux importer un style de même nom que celui de mon document, je dois cocher cette case. Mais ce faisant, chaque style importé ayant le nom que celui d’un style de mon document, va écraser ce style. Ce n’est peut-être pas l’effet recherché.

C’est pour cette raison que je préconise de donner des noms de styles spécifiques au document. Personnellement, pour ces documents « stratégiques », je prévois un code en préfixe (un peu comme les abréviations de mes sites pratiques) de tous mes styles personnalisés. De la sorte, je ne crains pas les écrasements.

L’astuce pour éviter des écrasements intempestifs : changer le nom du style à importer en lui donnant un préfixe propre au document en cours et faire une importation sans écrasement : seuls les styles ayant un nom différents des styles du document seront importés.

7. Modifier un style

Comme pour la création, il y a plusieurs manières de modifier un style.

7.1 Avec la fenêtre de gestion du type du style

Cette approche est décrite ci-dessus en § 5.3 Pour modifier un style existant (b).

7.2 En actualisant le style à partir d’un passage

J’ai modifié le format d’un caractère, d’un paragraphe ou d’une page, et je veux maintenant que cette modification soit intégrée au style d’une façon permanente pour être déployée dans tout le document. Cette méthode est souvent employée pour mettre au point une présentation. Par exemple, je teste la présentation du titre de niveau 3 sur un titre particulier. Quand ma présentation est au point, je veux que tous mes titres de niveau 3 en profite.

<< J’affiche la liste des styles du type concerné >>

Dans la liste des styles : ▼ SSS à modifier;

Je modifie le formatage du passage concerné : Dans Menu : ▼ Format ▼ suivant le cas : Caractère, Paragraphe, Page;…;

Dans la fenêtre Styles et formatage (boîte à outils des styles), en haut à droite : ▼ sur la flèche [Nouveau style…];

Actualiser le style : mon style est mis à jour avec le formatage en cours.

7.3 En actualisant le style automatiquement

C’est une variante de la méthode précédente.

Dans la fenêtre de gestion des styles | Gestionnaire |, une case à cocher Actualisation automatique est disponible. Cette case est normalement décochée.

Néanmoins, si je veux mettre un style au point, en voyant dans plusieurs endroits du document l’effet produit par une modification, je vais cocher cette case.

À chaque modification de formatage, mon style est modifié. Ce qui me permet de voir son effet ailleurs dans le document. Quand je considérerai que mon style est au point, je viendrai décocher cette case (ce qui me permettra de faire des formatages ponctuels sans modifier désormais le style).

8. Quelques conseils pour gérer les styles au mieux

8.1 Simplifiez-vous la vie au maximum

Cette règle vous permet de choisir entre styles personnalisés ou utiliser les styles par défaut modifiés. Il peut sembler plus simple d’utiliser les styles par défaut, modifiant ici ou là un paramètre pour satisfaire une préférence personnelle.

Personnellement, j’utilise dans tous mes documents, le même style de type Caractère et le même style de type Paragraphe. J’ai plaisir à retrouver mon cadre habituel quand je me mets au clavier. Ce sont des styles personnalisés que je récupère à partir de mes modèles ou par chargement à partir d’un fichier. Dans des documents plus élaborés, je personnalise un peu plus ces styles pour automatiser au maximum les mises en forme.

8.2 Laissez les styles par défaut tranquilles…

Si vous voulez personnaliser un style par défaut, je vous conseille très fortement de créer un nouveau style. Vous apprécierez, plus tard, de retrouver les paramètres par défaut pour un type de style. Cela joue pour les styles les plus fréquents.

8.3 … mais gardez-le pour les extras

En revanche pour les styles techniques (comme ceux de la gestion des notes de bas de page), je me contente de modifier les styles par défaut. Toujours par souci de simplification.

Informations complémentaires

Liens

1.2 Lancer et découvrir LibreOffice

2.31 Les styles, approche

LOW – 30/03/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Au fil du texte

2. Le format Page

2.1 Caractéristiques physiques

2.2 Contenu, présentation, impression

2.3 Page et pages

3. Le format Paragraphe

3.1 Le paragraphe en traitement de texte – définition

3.2 Caractéristiques des styles de type Paragraphe

Position, organisation, enchaînements

Mise en forme

3.3 Caractéristiques essentielles pour les titres

3.4 Caractéristiques essentielles pour les paquets de lignes

3.5 Titres et niveaux du plan

4. Le format Caractère

Présentation

Nous abordons avec ces chapitres sur Les styles, la technique centrale du traitement de texte. Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de ce manuel, ce sont ces chapitres. Nous allons apprendre à mettre une harmonie dans les documents, une harmonie visible. Autrement dit : L’art produire une excellente présentation. En profitant accessoirement, d’une plus grande facilité pour les mises en forme.

Prenez un document plutôt technique, comme un rapport. Il se présente sur deux niveaux : le texte et sa structure visible avec ses titres et ses sous-titres. Des plats bien présentés nous mettent en appétit, n’est-ce pas ? Eh bien, une bonne présentation des textes nous donne envie de les lire et facilite notre compréhension.

Soigner la présentation lors de la création du document est une chose ; préserver l’harmonie en cas de modification en est une autre. La souplesse est le gros avantage de la bureautique. Encore faut-il que cette souplesse ne s’exerce pas au détriment de l’harmonie qui attend que tous les sous-titres de niveau 2, par exemple, se présentent de la même façon. Et que si l’envie vous prenait de modifier cette présentation pour un sous-titre précis, il serait judicieux que les autres sous-titres de même niveau soient modifiés de la même façon.

Dans LibreOffice, les Styles jouent ce rôle de formatage harmonisé des titres en particulier, et des textes en général. Ce serait déjà une raison suffisante pour les adopter.

Il existe une deuxième raison. Dans cette alchimie subtile entre le fond et la forme, les styles nous invitent à apprivoiser les gestes qui rentrent dans une œuvre écrite, du choix du caractère jusqu’au document imprimé et relié ; approche longtemps réservée aux compétences et à l’art des imprimeurs ; approche désormais accessible à tout utilisateur de traitement de texte.

Nous allons étudier les styles en trois étapes : approche, gestion et application. L’approche est la partie théorique, indispensable pour bien poser ce dont nous parlons. La gestion est l’ensemble des opérations concernant les styles : leur définition, l’enregistrement de leur caractéristiques, leurs modifications, leurs tests, etc. Enfin l’application est l’ensemble des opérations associant les styles au texte pour sa mise en forme.

Dans un ultime chapitre, je présenterai un cas concret d’application. Une révision pratique des chapitres précédents.

1. Au fil du texte…

Vu sous l’angle de la présentation, un texte présente trois niveaux hiérarchisés:

  • la page (dimension, orientation, marges, fond, bordures) ;
  • le paragraphe : un paragraphe commence sur une nouvelle ligne ; il se termine par un retour à la ligne posé dans le texte avec [Entrée] ;
  • le caractère : à l’intérieur des paragraphes, des mots composés de caractères.

La plupart des utilisateurs connaissent le format caractère et savent par exemple mettre un mot en gras ou en italique.

D’autres moins nombreux connaissent le format paragraphe et l’utilisent pour des citations ou une mise en exergue particulière ; moins nombreux encore sont ceux qui utilisent ce format pour la mise en forme hiérarchisée des titres. Un titre bien qu’il soit généralement sur une seule ligne, est un paragraphe : une ligne entre deux retours à la ligne.

Enfin, très peu connaissent le format page jouant sur ses possibilités pour enchaîner dans le même document, par exemple, des pages avec des colonnes ou des pages en mode paysage pour des tableaux, au milieu de textes en mode portrait.

En plus des trois styles évoqués ci-dessus que nous détaillons ci-après, il existe trois autres styles : les cadres, les listes et numérotations et les tableaux. Ils sont étudiés dans des chapitres spécifiques.

2. Le format Page

Une page est le cadre dans lequel le texte se coule ; le résultat est visible sur la feuille affichée ou imprimée. Voici les paramètres utilisés pour formater une page.

2.1 Caractéristiques physiques

  • La dimension de la page : A4, A5 ou autre ;
  • l’orientation : portrait (le grand côté est vertical) ou paysage (le grand côté est horizontal) ;
  • les marges dans les 4 directions : distance entre le bord de la feuille papier et la zone d’impression. Les imprimantes sont incapables d’imprimer à ras bord. Une marge minimum est nécessaire (0.5 cm habituellement). Pour présenter une lettre, on dit que plus le destinataire est important, plus les marges doivent l’être. Pour toutes les dimensions, je précise aussi l’unité (généralement le cm).

2.2 Contenu, présentation, impression

  • Le contenu général :
    • Le fond de page : couleur (laquelle), image (quel fichier et quelle disposition dans la page), motif comme un filigrane ;
    • Bordure pour encadrer la zone d’impression : forme, épaisseur et couleur du trait, distance par rapport au texte, effets, etc.) ;
    • Présence d’en-tête et de pied-de-page, de notes en bas des pages.
  • La présentation :
    • Texte disposé sur une ou plusieurs colonnes (comme dans un journal), et présentation : largeur de chacune, espace entre elles, séparation éventuelle par un trait vertical ;
    • À l’impression : en recto seul (toutes les pages ont la même présentation), en recto-verso (vis à vis – les marges sont inversées par rapport à la pliure) ; on parle alors de pages paires ou impaires, de pages gauche ou droite ;
  • L’impression :
    • Sur un papier particulier, et dans quel bac de l’imprimante il est disponible (par exemple, feuille cartonnée pour la couverture).

2.3 Page et pages

Le style Page est un style qui s’applique à un espace qui dans la hiérarchie des styles correspond au document dans son ensemble. On dit que le style Page s’applique à toutes les pages d’un document.

Cela signifie que si je modifie le style de la page, cette modification sera effective sur toutes les pages du document.

Saut de page simple

Ceci étant, il est possible d’insérer dans un texte un saut de page (avec [Ctrl+ Entrée]. Dans ce cas, la nouvelle page va hériter du style Page de la précédente. De plus, toute modification du style de type Page avant ou après ce saut de page, sera effectif sur toutes les pages.

Saut de page et changement de format

Il est possible aussi d’insérer un saut de page manuellement :

Dans Menu : ▼ InsertionSaut manuel… <[Insérer un saut];

Type (Saut de ligne, saut de colonne), Saut de page ⨀ ;

Style : (tous les styles de type Page existant pour ce document sont disponibles ; je choisis celui que je veux appliquer à la nouvelle page);

▼ ◄ OK ►.

Cette manipulation permet par exemple d’inclure au fil du texte des tableau en mode paysage ; il suffit d’indiquer dans le saut manuel, le style de type Page qui permet cet affichage (ou impression). Mais attention, ce nouveau style s’applique désormais à toutes les pages qui vont suivre. Il sera possible de retrouver le style par défaut en faisant un nouveau saut manuel. Contrairement au saut précédent avec le raccourci [Ctrl+ C], les modifications apportées au texte entre deux sauts manuels, ne sont effectives que sur ce passage.

Bien évidemment, le style de page désiré doit exister au préalable pour être disponible dans le combo.

3. Le format Paragraphe

3.1 Le paragraphe en traitement de texte : définition

Le paragraphe, en traitement de texte, est une suite de mots ou caractères tapés à la volée, commençant en début de ligne et terminée par un saut de ligne.

Ce saut de ligne est entré dans le texte avec [Entrée].

Il est possible de visualiser ce saut de ligne avec [Ctrl+ F10] qui joue en bascule : le saut de ligne est indiqué par ¶.

Cela signifie que si le texte est modelé différemment par suite d’un changement de largeur de la zone d’impression, le saut de ligne sera toujours à la même place dans le texte, comme une ponctuation.

Le paragraphe a de ce fait deux formes principales : le titre et la suite de lignes à la volée que j’appelle paquet de lignes.

Un titre répond à la définition du paragraphe : il commence en début de ligne et se termine par [Entrée]. Son originalité est d’occuper, généralement, qu’une ligne. Conséquence : les styles paramétrant les titres seront des styles de type Paragraphe.

Le paquet de lignes peut comprendre une ou plusieurs lignes. Mais à la différence des lignes qui se suivent après des [Entrée] pour les séparer, un paquet de lignes est une portion de texte d’un seul tenant qui se coule dans un moule (frappe à la volée sans commande de mise en forme). Ce moule est le paragraphe. Si la largeur du moule rétrécit (quand on augmente les marges de la page, par exemple), le texte va se transformer, en prenant sans doute plus de lignes.

Ne perdons pas de vue ces deux formes de paragraphes. Elles sont compatibles, et les caractéristiques que nous allons explorer maintenant les concernent toutes les deux.

3.2 Caractéristiques des styles de type Paragraphe

Le paragraphe constitue une zone à l’intérieur de la zone d’impression ou d’autres zones de la page (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page). Cette zone s’organise avec son environnement et pour elle-même. Elle présente aussi une mise en forme originale.

Position, organisation, enchaînements

Espacement avant : hauteur entre le début du paragraphe et la fin du paragraphe précédent. Les titres par exemple, ont besoin d’espace pour se détacher du texte courant.

Espacement après : hauteur entre la fin du paragraphe et le début du paragraphe suivant.

Retrait à gauche ou à droite, et retrait supplémentaire pour la première ligne ; il s’agit d’un retrait absolu car il existe aussi les retraits sur tabulateurs comme on l’a vu ici :  3.2 Cadrages automatiques avec les tabulations. À gauche, c’est la distance entre la marge verticale gauche de la zone d’impression, et la marge verticale du paragraphe. À droite, idem, mais inversé. Le retrait première ligne s’ajoute au retrait à gauche pour faire démarrer le texte un peu plus loin sur la ligne.

Calage des lignes sur les marges verticales du paragraphe : à droite (classique), à gauche (effet particulier pour les épigraphes, par exemple), justifié (le texte colle aux marges gauches et droites du paragraphe – livres, colonnes de journal), centré (les lignes du paquet sont alignées sur leur centre ; les vides sont identiques à droite et à gauche, mais variables d’une ligne à l’autre.

Interligne entre les lignes du paquet.

Direction du texte (de gauche à droite – LTR – ou de droite à gauche – RTL).

Coupure des mots (césure) en particulier dans les textes justifiés.

Style de paragraphe pour le paragraphe suivant. Ce paramètre facilite la saisie évitant de paramétrer le style d’un nouveau paragraphe. Car, généralement, quand on enchaîne deux paquets de lignes, le paragraphe suivant est du même style que celui du précédent. Mais pour les titres, c’est le style habituel des paquets de lignes qui doit suivre le titre.

Assemblage virtuel de deux ou plusieurs paragraphes successifs de style identique. Cet assemblage jouera pour les mises en forme (bordures, fond).

Attache avec le paragraphe suivant : un paragraphe attaché avec le paragraphe suivant apparaîtra toujours sur la même page que ce dernier. Utilisé pour les titres qu’on ne veut pas voir isolés en fin de page, avec le début de leur paragraphe sur la page suivante.

Lignes orphelines. Les lignes orphelines sont les premières d’un paquet de lignes, qui à la suite d’un saut de page à la volée se retrouvent seules en fin de page. Le style peut définir le nombre minimum de ces lignes (généralement 2).

Lignes veuves. Même principe mais concernant les dernières lignes d’un paquet de lignes se retrouvant seules en haut d’une page.

Insertion automatique, avant ou après le paragraphe d’un saut de page ou de colonne comme un saut de page manuel. Ce paramètre évite dans certains cas répétitifs de faire l’opération de saut de page manuel.

Tabulations.

Mise en forme

Surlignage des lignes : identique au surligneur des caractères, mais appliqué systématiquement à tout le texte du paragraphe.

Fond : Couleur, motif ou image.

Bordures : forme et épaisseur du trait, espacement du texte, effets.

Lettrine : première lettre du paragraphe agrandie sur deux ou plusieurs lignes.

3.3 Caractéristiques essentielles pour les titres

Les caractéristiques Caractère (taille, épaisseur de la fonte, police) ;

Les espacements avant et après ;

Le retrait ;

L’attachement.

3.4 Caractéristiques essentielles pour les paquets de lignes

Le calage ;

Le retrait supplémentaire de la première ligne du paragraphe ;

L’interligne ;

Les lignes vierges ou orphelines ;

Les tabulations.

3.5 Titres et niveau du plan

Pour les styles de paragraphes destinés à formater les titres, il existe une particularité supplémentaire très intéressante.

Dans un document structuré, le plan présente plusieurs niveaux. Pour simplifier, les parties, puis les chapitres, puis les paragraphes, puis les sous-paragraphes, etc. Comme ces niveaux sont hiérarchisés, on peut parler de niveau 1 (partie), niveau 2 (chapitre), niveau 3 (paragraphe), etc.

La gestion des styles permet d’associer un style à un niveau. Nous verrons plus loin comment procéder.

Cela permet d’avoir un sommaire automatique toujours à jour que l’on pourra retrouver dans le document PDF après exportation.

4. Le format Caractère

Tout caractère tapé dans un traitement de texte est affiché avec des caractéristiques qui constituent son format.

Caractéristiques d’un caractère :

La police, c’est-à-dire la forme des caractères ; on distingue les polices sérif qui se caractérise avec des rebords perpendiculaires en fin de jambages (Times New Roman) ; et les polices sans sérif comme la police ordinaire de ce texte (Verdana). Ce mot police a comme origine une attestation qu’on montrait pour prouver, avec sa forme originale (sans doute d’écriture) d’où on venait, en garantie de bonne foi.
La taille des caractères, car chaque police permet, généralement, de faire des caractères de toutes les tailles. On parle aussi de corps comme en imprimerie.
L’effet sur ce caractère ou son positionnement : gras, italique, souligné, barré, couleur du caractère ou de de son fond (effet stabylo), etc.

La position par rapport à la ligne normale : en idice, en exposant.

Dans les mots, qui sont des suites de caractères, l’espacement entre les lettres est une caractéristique supplémentaire : classique, condensé ou étendu.

Conclusion

Les caractéristiques des trois formats que nous venons de détailler permettent de ce faire une idée des styles et de leur puissance que nous allons étudier concrètement dans les chapitres suivants.

Informations complémentaires

Liens

2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations

2.4 Les notes en bas de page

LOW – 31/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Présentation

1. Gérer les notes

1.1 Qu’est-ce qu’une note ?

1.2 Que signifie « Gérer les notes ? »

1.3 Une stratégie de notes

1.4 Les options de LOW

1.5 Ma stratégie personnelle de notes

1.6 Méthode

2. Paramétrer le système de notes

2.1 J’accède à la fenêtre de paramétrage

2.2 Le numéro de note

2.3 Les mises en forme

2.4 Modification des styles par défaut

3. Construire la zone des notes en bas de page

3.1 Positionnement dans la page

3.2 Séparation

4. Poser un appel de note dans le texte

4.1 Méthode de base

4.2 Raccourci-clavier

4.3 Autres menus

4.4 Où poser l’appel de note

4.5 Comment poser l’appel de note

4.6 Déplacer une note

4.7 Supprimer une note

4.8 Appeler une note existante

5. Rédiger une note

6. Prolongements

6.1 Documents PDF

Préalables

2.3 Les styles

Présentation

Gérer les notes de bas de page ou de fin de document commence par définir sa stratégie éditoriale pour ensuite s’adapter aux fonctionnalités du logiciel. Sur ce point, les concepteurs ne semblent pas avoir œuvré avec leur sagesse habituelle. Nous y remédierons.

1. Gérer les notes

1.1 Qu’est-ce qu’une note ?

Une note est un hors-texte appelé à partir du texte principal par un appel de note. Dans les textes simples, les notes sont absentes. Dans un rapport, un dossier technique, les auteurs recourent aux notes pour indiquer un prolongement hors sujet, une référence bibliographique, une référence interne. Dans les essais, les notes sont souvent aussi importantes que le texte principal et les auteurs s’imaginent que les lecteurs les lisent toutes. De la sorte, deux récits se font concurrence et cette attitude est dommageable pour le confort de lecture et la compréhension de l’ensemble.

1.2 Que signifie « gérer les notes » ?

De cette diversité de situations, il ressort plusieurs modes de gestion des notes. Les notes sont toujours appelées à partir du texte principal avec un numéro. Ce numéro peut appartenir à une séquence globale au document, propre à la partie ou au chapitre (le numéro redémarre à 1 en début de nouveau chapitre) ou propre à la page (le numéro redémarre à 1 à chaque nouvelle page). Dans les documents en ligne (y compris les documents PDF créés par exportation d’un document en traitement de texte), l’appel est un lien vers la note ; dans les documents papiers, il est important de localiser les notes dans un espace connu du lecteur pour lui permettre de les retrouver facilement.

Les notes sont donc regroupées soit en bas de page, soit en fin de chapitre ou de partie, soit en fin d’ouvrage.

Les notes sont destinées au lecteur ; elles font partie intégrante du document. Il ne faut pas les confondre avec les commentaires qui sont aussi du hors-texte, mais à l’intention des auteurs, et généralement cachés aux lecteurs.

1.3 Une stratégie de notes

Pour déterminer son système de notes, de mon point de vue, il est nécessaire d’être clair sur plusieurs points.

  • Le contenu des notes : répondre à la question « Pourquoi j’utilise les notes ? » Personnellement, je préconise trois usages pour les notes :
    • les références bibliographiques,
    • les références internes au document,
    • les prolongements hors sujet.
  • Le respect du lecteur : le lecteur ne doit pas avoir l’obligation de lire toutes les notes.
  • La facilité d’accès se joue sur deux tableaux : la numérotation et l’emplacement.
    • La numérotation doit donner concrètement une plage de numéros à deux chiffres maximum ; ce qui revient, le plus souvent, à prendre une séquence par chapitre.
    • L’emplacement doit permettre au lecteur de trouver la note rapidement ; le plus simple est donc le bas de page.

1.4 Les options LibreOffice Writer

Compteurs

LOW permet trois compteurs, indépendants de la localisation des notes :

  • un compteur appelé Notes en bas de page,
  • un compteur appelé Notes en fin de document,
    • pour chacun de ces deux compteur, les numéros de notes sont calculés automatiquement par le système en fonction de la position des appels dans le texte. Les numéros se suivent de 1 en 1.
  • une numérotation exceptionnelle avec des caractères choisis au moment de l’appel. Dans ce cas, il serait plus judicieux de parler d’une liste de numéros plutôt que de compteur.

Le nom de ces compteurs est indépendant de la position des notes, ce qui prête à confusion. LOW permet donc d’utiliser simultanément deux compteurs automatiques et une liste de numéros manuels.

Comptages

J’appelle comptage, le mode de remise à zéro d’un compteur. Il s’agit, bien évidemment, que des compteurs automatiques. LOW distingue trois comptages :

  • par page : le numéro de note démarre à 1 à chaque nouvelle page ;
  • par chapitre : le numéro de note démarre à 1 à chaque nouveau chapitre. Cela nécessite que le document soit structuré en niveaux et que le chapitre soit considéré de niveau 1, affiché avec un style de niveau 1. Voir 2.6 Le sommaire automatique.
  • par document : la séquence se déroule sur tout le document.

Position des notes

LOW propose trois positionnements des notes en fonction des compteurs.

  • en bas de page pour le compteur automatique Notes en bas de page et pour le compteur manuel,
  • en fin de document, sur une ou plusieurs pages spécifiques pour ces mêmes compteurs,
    • Ces deux positionnements s’excluent : il faut choisir ; mais il est possible de changer d’option sans perdre les notes existantes ;
  • en fin de document, sur une ou plusieurs pages spécifiques pour le compteur automatique Notes en fin de document.

Ce système est source de confusion. Je l’expose par souci d’inventaire. Nous allons simplifier l’approche sans tarder.

Système de numérotation

Pour chaque compteur automatique, LOW propose un grand choix de numérotation (chiffres arabes, romains majuscules ou minuscules, lettres, etc.). Cette numérotation est constante pour tout le document, quel que soit le comptage.

1.5 Ma stratégie personnelle de notes

Mon souci est de vous permettre d’utiliser les notes le plus simplement possible.

Voici mes options :

  • Un seul compteur automatique : Notes en bas de page. Je lis beaucoup et pourtant, je n’ai jamais rencontré deux compteurs automatiques de notes dans un ouvrage. Le compteur Notes en fin de document est donc inutile. Je n’en parlerai pas davantage.
  • Un comptage par chapitre : cette option n’est pas critique. Elle évite des numéros de notes à 3 chiffres. Elle renforce l’autonomie du chapitre dans la structure globale.
  • Un positionnement en bas de page : option non critique aussi ; pour faciliter la lecture.
  • Une numérotation en chiffres arabes.

Je vais donc exposer comment mettre en place et utiliser un système de notes à partir de ces quatre options. Il vous sera très facile, après étude, d’appliquer vos propres options.

1.6 Méthode

Dans la mise en place d’un système des notes, il y a quatre étapes essentielles :

1. Paramétrer le système de notes en fonction des options prises ;

2. Construire la zone des notes ;

3. Poser un appel de note dans le texte principal ;

4. Rédiger la note correspondant à un appel de note.

Ces quatre étapes doivent être déroulées dans tout nouveau document. Pour simplifier ce travail, il est possible d’utiliser des modèles ou des matrices.

2. Paramétrer le système de notes

2.1 J’accède à la fenêtre de paramétrage

Dans Menu : ▼ OutilsNotes de base de page / de fin… <[Paramètres des notes de bas de page / de fin];

| Notes de bas de page |;

(Cet onglet gère le compteur automatique Notes en bas de page);

(Important : pour être plus clair, je ne prends pas nécessairement les entrées dans l’ordre présenté );
Numérotation automatique

Position : Fin de page – (Fin de document);
Comptage  : (par page) – par chapitre – (par document);
Numérotation : 1, 2, 3… (; a, b, c… ; …) ;

2.2 Le numéro de note

C’est un élément clé du système. Un détour s’impose.

Chaque fois que je vais insérer une note dans mon document, le système va chercher la dernière note existante.

Si la numérotation se fait par Document, et si aucune note n’a été créée avant celle que je crée, celle-ci prendra le numéro indiqué à Commencer avec. Sinon, le système calcule le numéro en ajoutant 1 au numéro de la précédente. Si je déplace le passage avec cette note, le système renumérote automatiquement toutes les notes du document. Si je supprime une note, le système renumérote les notes suivantes.

Si la numérotation se fait par chapitre, les calculs sont identiques à cette réserve près que pour la première note d’un chapitre, le numéro est mis à 1. Idem pour la numérotation par page : le numéro est remis à 1 à chaque nouvelle page.

Ces calculs sont indépendants de la forme des numéros (chiffres arabes ou romains, lettres, etc.) et de la place des notes (en bas de page ou en fin de document).

2.3 Les mises en forme

C’est ici que se paramètrent les diverses mises en forme nécessaires dans la gestion des notes. Pour  les notes posées en fin de page, trois styles sont utilisés. Je rappelle qu’un style est un ensemble de paramètres appliqué à un caractère, un paragraphe ou une page qui joue sur sa présentation ou son contexte.

  • Ancre de note de bas de page,
  • Caractères de note de bas de page,
  • Notes de bas de page.

Je garde ces styles par souci de simplification.

Nous laissons les styles proposés par défaut


Styles de caractères
Zone de texte : Ancre de note de bas de page ; (…); (pour l’appel de note);

Zone de la note de bas de page : (…); Caractère de notes de bas de page ; (pour le numéro dans la note);
Styles
Paragraphe : (…); Notes de bas de page ; (…) ; (pour le texte de la note);

Présentation du numéro de note dans la note


Numérotation automatique (je remonte au premier panneau)
Avant : {[}, ♪ Après : {]}

Je saisis ici ce qui sera posé avant et après le numéro de note affiché dans la zone de notes devant la note en début de note ; on voit parfois le numéro de notes entre crochets (exemple en saisie). Il est dommage que LibreOffice n’ait pas eu la même sollicitude pour l’appel de la note, mais je proposerai une astuce plus loin.

Notes très longues

Indication de suite
Fin de la note : {…}  ;
Début de la page suivante : {…}  ;
▼ ◄ OK ►.

Quand une note est trop longue pour tenir sur la page qui l’a appelée, elle se poursuit sur la ou les pages suivantes.

La Fin de la note est posé à la fin du texte de la première page.

Le Début de la page suivante est posé au début de la suite de la note sur la page suivante. Dans l’exemple, je pose les trois points de suspension aux deux endroits.

2.4 Modification des styles par défaut

Ayant gardé les styles proposés par défaut, je vais maintenant les personnaliser. Pour chaque style, j’appelle la fenêtre Styles et formatage avec [F11], je précise le type de style en cliquant sur son icône, et j’appelle la modification avec ▲ sur le style dans la liste.

Style Ancre de note de bas de page

Style de type Caractère : par défaut, il formate le numéro d’appel de note posé dans le texte principal. On appelle ce numéro une ancre car la note est ancrée au texte à cet endroit.

Je modifie ce style pour l’adapter à mes options :

  • Je choisis la même police et la même taille que celles du style standard de mon document ;
  • En | Position | : Exposant (- normal – indice).

Style Caractères de note de bas de page

Style de type Caractère : par défaut, il formate le numéro de la note, affiché dans la zone de notes, devant la note (et les caractères posés avant et après). Il peut donc se présenter différemment du numéro d’appel.

Je modifie ce style pour l’adapter à mes options :

il est identique au style standard du document. Je réduis seulement sa taille de police de 2 points environ.

Style Notes de bas de page

Style de type Paragraphe : par défaut il formate le texte des notes.

Voilà comment je le personnalise :

(le point d’insertion est dans le texte d’une note)

| Police |
Police : (identique à celle du style de type paragraphe utilisé comme style standard pour le texte de la page) ;
Style : normal ;
Taille : (inférieure de 2 points à celle de la police Standard ) ;
| Retraits et espacement |
Retrait
Avant le texte : 0,50 cm (ou 0,90 si le numéro de note peut avoir 2 chiffres) ;
(aligne le texte de la note sur la gauche ; ce supplément de marge permet de poser le numéro de la note avant cet alignement) ;
Première ligne : -0,50 cm (-0,90) (identique à Avant le texte, mais en négatif, pour poser le numéro de la note avec ses délimiteurs) ;
Espacement 
Au-dessus du paragraphe : 0,05 cm ;
Au-dessous du paragraphe : 0,05 cm (espace entre deux notes, réparti dessus et dessous ; facilite leur repérage et leur lecture) ;
▼ ◄ OK ►.
(Ce paramétrage n’a rien d’original par rapport aux autres paramétrages de style de type Paragraphe).

3. Construire la zone des notes en bas de page

Nous avons organisé le fonctionnement du système de notes. Dans ce paragraphe, nous allons construire la zone des notes en bas de page.

3.1 Positionnement dans la page

J’ai donné ici (2.2 En-têtes et pieds-de-page, § 1.2 Zones successives d’une page) la structure verticale d’une page. La zone Notes de bas de page est posée par le système à la suite du texte principal, avant la zone Pied-de-page. Elle commence par un espacement qui sert de séparation. De même, la zone Pied-de-page commence, elle aussi, par un espacement.
Les zones En-tête et Pied-de-page sont généralement stables dans leur hauteur. La zone de Notes en bas de page est aléatoire, et dans sa présence et dans sa hauteur.

Le paramétrage de cette zone se fait dans le paramétrage de la page, comme pour les En-têtes et Pieds-de-page.

(Mon-document est affiché; le point d’insertion est dedans);

Dans Menu : ▼ FormatPage… <[Style de page: Style par défaut];

▼ | Notes de bas de page |;
Zone de notes de bas de page

⨀: (Hauteur maximale de la page –) Hauteur maximale de la note ;

Ce choix par boutons radio est simple : soit j’autorise la zone à occuper toute la page, et dans ce cas, à la limite, je pourrai avoir une page avec uniquement des notes sans texte principal ; soit je limite la taille de la zone Notes de bas de page en indiquant ensuite sa hauteur :


♪ : NNN cm ou % (hauteur maximale de la note);

Le système organise l’espace au mieux. Il ne faut donc pas craindre de mettre une valeur de l’ordre de 50% ou plus de la hauteur de la page. Quand les notes de la page ne tiennent pas dans la zone Notes de bas de page, les notes se poursuivent sur la ou les pages suivantes.

Je précise enfin la hauteur de l’espace entre le texte principal et la zone Notes de bas de page :

Espacement du texte : NNN cm ; (l’espacement (1), voir ci-dessous);

Précision : cet espacement n’est posé qu’avec la zone Notes de bas de page. en son absence, il n’y aura pas d’espacement.

3.2 Séparation

Pour être le plus clair possible, petit rappel des zones successives dans la zone Notes de bas de page, du haut vers le bas :

  • l’espacement (1) avec le texte principal ,
  • le trait de séparation éventuel et son espacement (2) après,
  • les paragraphes successifs (un paragraphe par note).
    • Le paramétrage des paragraphes permet de définir, verticalement, un  espacement avant (3) le texte de la note proprement dit,
    • et un espacement après (4).

Ces quatre espacements existent, éventuellement avec une hauteur nulle. Encore faut-il savoir où les définir pour éviter tâtonnements ou approximation.

L’espacement (1) est défini dans les paramètres de la page : | Notes de bas de page | ‡ zone de notes de bas de page ‡ ♪ Espacement du texte. (voir ci-dessus).

L’espacement (2) est défini avec le trait de séparation dans le même onglet, présenté ci-après.

Les espacements (3) et (4) sont définis dans le style de type paragraphe Notes de bas de page : | Retraits et espacements | ‡ Espacement ‡ ♪ Au-dessus du paragraphe, ♪ Sous le paragraphe.

Continuons notre paramétrage.

Trait de séparation (ce pavé est une merveille de composition paramétrée adaptée à son objet) ;
Position : (À gauche ; Centré ; À droite) ; (dans la zone d’impression, indique où va se positionner le trait de séparation) ;
Épaisseur : (0,00 pt – 0,50 pt – … ); (0 correspond à un tiret invisible) ;
Longueur : NNN % ; (Par rapport à la largeur de la zone d’impression) ;
Couleur du trait : xxx ;
Espacement entre le trait et le texte : NNN cm ; (l’espacement (2) décrit ci-dessus) ;

▼ ◄ OK ►;

(Ces paramètres ne sont pas critiques; ils ne concernent que l’esthétique de la présentation).

4. Poser un appel de note dans le texte

4.1 Méthode de base

Je précise maintenant comment on pose un appel de note au fil du texte. En fait, cet appel insère un champ original.

(Dans le document, je pose le point d’insertion à l’endroit où je veux voir apparaître le numéro de la note appelée);
Dans Menu : ▼ Insertion Notes de bas de page/de finNote de bas de page ;

(le numéro de la note est posé dans le texte à la place du point d’insertion);

Le point d’insertion se déplace alors dans la zone de notes de bas de page, derrière le numéro de la nouvelle note : il attend la saisie de la note.

Je peux rédiger la note immédiatement ou bien y revenir plus tard.

Le numéro de note au début de la note comporte un lien qui pointe sur le numéro posé en appel dans le texte et réciproquement ; il est donc facile de naviguer entre l’appel et la note correspondante pour la lire ou la modifier.

4.2 Raccourci clavier

LOW ne prévoit pas, par défaut, un raccourci clavier pour l’appel de note. Il est facile d’en créer un dans les personnalisations. C’est expliqué ici : BPMI 4.2 Les raccourcis clavier. Je suggère de prendre [Ctrl+ N].

4.3 Autres menus

Le menu Insertion/ Notes de bas de page/ de fin propose trois choix : 1. Notes de bas de page indiqué ci-dessus, 2. Note de fin et 3. Note de bas de page/ de fin. Précisions.

Note de fin insère une note gérée avec le compteur Note en fin de document ; l’opération est automatique, comme pour le premier compteur automatique. Nous avons exclu ce compteur dans les options de départ.

Note de bas de page/ de fin affiche une fenêtre pour choisir le compteur automatique ou manuel, et quel compteur automatique. Cette fenêtre est révélatrice du flou dans lequel évolue le programmeur…

4.4 Où poser l’appel de note

La question n’est pas anodine.

Généralement, l’appel est posé à la suite du dernier caractère du mot qui suggère la note, ou du dernier mot d’une allusion ou citation nécessitant une référence. Le numéro de note vient en exposant de ce caractère.

Si la citation est entre guillemets, l’appel suit le guillemet fermant.

Si tout un paragraphe est visé par l’appel de note, je pose cet appel à la suite de la ponctuation finale (comme dernier caractère du paragraphe).

4.5 Comment poser l’appel de note

Par convention, je pose entre crochets tout texte qui n’est pas mon texte. C’est valable pour le numéro d’appel de la note et pour le numéro de note dans la note. Je tiens à l’unicité de présentation de la même information.

Voici une astuce pour poser automatiquement un appel de note entre crochets dans le texte. Elle utilise la fonctionnalité des textes automatiques, expliquée ici : 2.7 Les textes répétitifs, § 2. L’auto-texte.

1. Je commence par composer la séquence désirée : je pose le point d’insertion où je veux insérer une note. Je tape une espace normale, une espace insécable ([Ctrl+ Maj+ Espace]), le crochet ouvrant, l’appel de note avec [Ctrl+ N] et le crochet fermant.

  • L’espace normale est nécessaire pour séparer le texte de la séquence du texte automatique .
  • L’espace insécable évite de coller le crochet ouvrant sur le caractère précédant l’appel et en cas de retour à la ligne, d’avoir le numéro entre crochets commençant sur la ligne suivante.
  • L’appel de note ici est la procédure normale pour insérer une note. Je rappelle qu’il s’agit d’un champ, c’est-à-dire d’une variable que le traitement de texte gère comme un caractère, déterminant sa valeur en fonction de son positionnement dans le document.

2. Je sélectionne toute cette séquence en partant de l’espace insécable. Je lui applique le style Caractère Ancre de note de bas de page.

  • Avec [F11], la fenêtre Styles et formatage s’affiche. Je sélectionne le type Caractère. Dans la liste, ▼▼ sur Ancre de note de bas de page. Si j’ai déjà appelé ce style dans le document, le style est disponible dans le combo des Styles à gauche dans Boutons.

3. Toujours avec la sélection active, je charge le presse-papier : [Ctrl+ C].

  • Un texte automatique à créer doit préalablement être chargé dans le presse-papier.

4. Je vais en gestion des textes automatiques et je crée le texte automatique à partir du presse-papier. Je lui donne le code {N}.

5. Je teste le texte automatique en créant un nouvel appel de note bidon dans le texte : après avoir posé le point d’insertion à l’endroit voulu pour ce test, je tape une espace normale, {N} et [F3]. Ma nouvelle note apparaît entre crochets.

  • L’espace normale est indispensable pour faire un appel de texte automatique. Il faut dissocier le texte et le raccourci du texte automatique.
  • {N} [F3] est le geste classique pour poser un texte automatique : raccourci du texte suivi de [F3].
  • Pour les puristes, la séquence commence par deux espaces : l’espace normale peut être supprimée sans souci.

Désormais, dans mon document, je poserai mes notes avec une espace normale, {N} et [F3]. J’obtiendrai alors en exposant un numéro de note entre crochets.

4.6 Déplacer une note

Pour déplacer une note, il suffit de déplacer son appel par couper / coller. Le numéro est recalculé en fonction du nouvel emplacement. La note est transportée automatiquement en bas de la page où se trouve désormais l’appel.

Si la note est entre crochets par application du texte automatique, il est préférable de couper toute la séquence depuis l’espace insécable jusqu’au crochet fermant.

4.7 Supprimer une note

Pour supprimer une note, il suffit de supprimer son appel dans le texte. La note correspondante est effacée et n’apparaît plus dans la zone des notes de bas de page ou en fin de document. La suppression est sans appel (hum..!) ; mais on peut toujours faire [Ctrl+ Z] pour annuler la suppression.

4.8 Appeler une note déjà existante

Il peut arriver qu’on ait besoin de pointer une note existante. Certains livres se distinguent en effet par quelques notes très importantes que l’auteur ne manque pas de signaler à plusieurs reprises.

Il ne s’agit pas ici d’un appel de note proprement dit, mais d’un renvoi sur un champ note de bas de page.

Je préconise pour des raisons esthétiques de poser ce renvoi dans une note, en indiquant non seulement le numéro de la note, mais aussi la page où elle est lisible. Le lecteur appréciera. Ce numéro de page est un champ qui est toujours exact quelles que soient les modifications apportées au texte ensuite.

Les renvois sont expliqués ici : 3.3 Les renvois, § 5. Renvoi sur une note existante. Le renvoi sur une note existante est un exemple détaillé sur cette fiche.

5. Rédiger une note

La note est rédigée comme du texte ordinaire, ce qui n’appelle aucune observation particulière.

6. Prolongements

6.1 Documents PDF

LOW permet d’exporter les documents au format PDF. Il est possible dans le paramétrage de l’exportation de demander Avec les repères des texte. Cette option est très intéressante car elle permet de conserver le lien attaché à l’appel de note qui pointe sur le numéro de la note dans la zone des notes de bas de page, et le lien posé sur ce numéro qui pointe sur le numéro d’appel. De la sorte, même sous PDF, le lecteur peut naviguer entre le numéro d’appel et la note, et réciproquement.

Les renvois, évoqués ci-dessus § 5.8 Appeler une note existante fonctionnent aussi.

Informations particulières

Liens

BPMI 4.2 Les raccourcis clavier

2.2 En-têtes et pieds-de-page

2.6 Le sommaire automatique

2.7 Les textes répétitifs

3.3 Les renvois