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2.2 En-têtes et pieds-de-page

LOW – 30/03/2018 – 2

Présentation

1. Pour commencer

1.1 Précisions de forme ou de langage

1.2 Zones successives d’une page

1.3 Les styles

1.4 Notre démarche

2. Positionnez les en-têtes et les pieds-de-page

2.1 Travailler sur un document d’essai

2.2 Paramétrer la page

2.3 Créer une en-tête de page

2.4 Quelques cas particuliers

Mêmes en-têtes sur toutes les pages sauf la page 1

En-têtes droites différentes des en-têtes gauches

En-têtes différentes et page 1 différente

Résumé des cas particuliers

2.5 Créer un pied-de-page

2.6 Paramétrages complémentaires

3. Composer une en-tête ou un pied-de-page

3.1 Quelques conseils de composition

3.2 Exemple concret 

Présentation

Je regroupe la présentation et la gestion des en-têtes et pieds-de-page, car il s’agit de deux zones analogues ; leur seule différence est leur positionnement dans la page. Je vous propose d’explorer ensemble comment construire ces zones : définir leur emplacement, les dimensionner et accueillir le texte qui les compose, utilisant au passage quelques astuces originales.

1. Pour commencer

Les en-têtes et pieds-de-page sont des zones automatiques qui donnent au document non seulement un look agréable, mais surtout, des informations constantes sur le document bien appréciables pour s’y retrouver : le titre, éventuellement le titre du paragraphe en cours, le numéro de page courante, le nombre de page, la référence, etc.

Ces zones ne sont pas nécessaires pour des documents d’une page. Dès que le numéro de page peut être utile au lecteur, une de ces zones est nécessaire pour le faire apparaître automatiquement. La simplicité de mise en œuvre permet de ne pas s’en priver.

1.1 Précision de forme ou de langage

  • Page et page : le mot page signifie dans l’étude de ce chapitre deux réalités différentes. D’abord, la portion de texte qui apparaît sur une feuille imprimée, chaque feuille portant par exemple un numéro de page séquentiel. Mais quand on parle d’en-tête de page ou de pied-de-page, il s’agit bien de toutes les pages du document. Dans ce cas, page renvoie à un espace de texte dont toutes les feuilles ont les mêmes caractéristiques de page, et en particulier l’en-tête et le pied.
  • En haut de page (sans tiret entre les mots) indique un positionnement (avant la zone principale de texte de la page) ; En-tête (avec un tiret) indique la zone en haut de page que nous étudions ici, présente sur toutes les pages où elle est déclarée active.
  • En bas de page (sans tirets entre les mots) indique un positionnement après la zone principale du texte de la page (qui comprend éventuellement la zone des notes en bas de page, et le pied-de-page) ; Pied-de-page, avec des tirets, indique la zone en bas de page que nous étudions ici.

Sans tiret = un positionnement ; avec des tirets: une zone particulière de texte.

1.2 Zones successives d’une page

Si on descend le long de la marge gauche d’une feuille, on trouve en partant du haut :

  • La marge de haut de page,
  • La zone d’En-tête,
  • La zone d’espacement, distance entre la zone d’en-tête et la zone principale du texte,
  • La zone principale du texte reçoit le texte proprement dit (avec ses paragraphes),
    • L’espacement éventuel, associé à la zone Notes de bas de page ; Distance entre la fin du texte et la zone des notes,
    • La zone de notes en bas de page (éventuellement),
    • Les notes en bas de page sont étudiées ici : 2.4 Les notes en bas de page.
  • L’espacement éventuel,associé à la zone Pied-de-page ; Distance entre la fin du texte ou des Notes et la zone pied-de-page,
  • La zone Pied-de-page,
  • La marge bas de page.

Dans une coupe horizontale, nous avons :

  • la marge gauche,
  • la zone d’impression, découpée éventuellement en plusieurs colonnes,
  • la zone de texte,
    • éventuellement une zone paragraphe distincte, si le paragraphe est décalé par rapport à la zone de texte,
  • la marge droite.

1.3 Les styles

Nous étudierons les styles plus loin. Pour avancer tranquillement sur notre sujet, il faut néanmoins avoir quelques notions sur les styles.

Un style est un ensemble de paramètres. Il existe  plusieurs types de styles : page, paragraphe, caractère, cadre. Le paramétrage des en-têtes et pieds-de-page fait partie des styles de type page.

Nous allons dans cette fiche explorer la fenêtre des styles de type page. Cette fenêtre, à quelques nuances près, correspond à celle utilisée pour paramétrer les styles de type page. Ici, nous ne paramétrons pas un style, nous apprenons à construire une en-tête et un pied-de-page. Même si pour cela, nous utilisons la même fenêtre.

Ceci étant, quand nous aborderons dans le paramétrage des styles de type page, je me contenterai pour ce qui concerne les en-têtes et les pieds-de-page, de faire un renvoi ici.

1.4 Notre démarche

Nous allons procéder en deux temps :

  • Positionner les zones en-tête et pied-de-page : prévoir leur place, définir leurs caractéristiques ;
  • Remplir ces zones avec du texte mis en forme pour qu’elles s’affichent comme on le désire.

2. Positionner les en-têtes et les pieds-de-page

Les en-têtes et des pieds-de-page sont gérés dans le formatage de la page, en deux phases :

1. dans le dessin de la page ;

2. dans les caractéristiques de chaque zone, en-tête et pied-de-page.

2.1 Travailler sur un document d’essai

Il est nécessaire de pratiquer pour comprendre comment fonctionne ces deux entités, l’en-tête et le pied-de-page. Je vous invite donc à créer un document ordinaire (en copiant éventuellement un texte quelconque). Ce document doit avoir au moins trois pages. J’appelle ce document Mon-document.

2.2 Paramétrer la page

Mon-document est ouvert. J’ai posé le point d’insertion en cliquant dedans, n’importe où. Sa présence sélectionne implicitement l’espace Page affecté par le paramétrage que j’envisage.

Je commence par découvrir la fenêtre de gestion du style de type page de Mon-document.

Dans Menu : ▼ FormatPage… <[Style de page – Style par défaut];

Seuls, trois onglets nous intéressent :

  • Page : pour définir les propriétés de toutes les pages;
  • En-tête et Pied de page : pour définir les zones.

La fenêtre de paramétrage Page

▼ | Page |;

Format papier

Format : (le combo permet de choisir un format classique ; les dimensions correspondantes sont affichées dans le saisies suivantes. {A4} convient très bien;

Largeur, ♪ Hauteur : les dimensions d’une feuille A4 sont affichées. Ces entrées permettent de définir des feuilles au format inhabituel;

Orientation : Portrait – (Paysage);

Bac à papier : (permet de forcer le choix d’un bac d’alimentation pour le document);

Marges

Les marges

Ces marges, dans les quatre orientations, définissent l’espace entre le bord de la feuille (A4 choisi ci-dessus) et la zone d’impression. Pour des raisons techniques, une imprimante ne peut pas imprimer au ras du bord de la feuille. Une distance minimum est nécessaire (0.5 cm habituellement). Il est d’usage de réserver au moins 3 cm à gauche, et 2 à droite, et au moins 1.5 en haut et en bas.

Paramètres de mise en page

Mise en page :

La mise en page

Pour des documents élaborés, ce paramètre est important.

  • Pour des document simples : Droite et gauche est la réponse classique : les marges (dans le pavé de gauche, sont désignées par Gauche et Droite) ; les feuilles sont destinées à être imprimées recto seulement. Je choisis ce paramétrage pour mon apprentissage ;
  • En vis à vis : cette mise en page correspond pour des feuilles recto-verso reliés sur la tranche de gauche (livres, rapports) ; les marges dans le pavé de gauche sont alors désignées par interne et externe ; la marge interne (pour la reliure) sera plus importante que la marge externe.
  • Droite uniquement et Gauche uniquement : permet de préciser si le paramétrage en cours ne concerne que les pages de droite (numéros de page impairs habituellement) ou que des pages paires.

Numéro de page : ce combo permet de choisir quel type de numéro utiliser pour les numéros de page : chiffres arabes, romains, lettres majuscules ou minuscules, etc.

Contrôle de repérage

Contrôle de repérage : cette fonction, inutile dans mon apprentissage, est très puissante. Elle permet sur des pages imprimées recto-verso, d’avoir les lignes imprimées à la même hauteur des deux côtés, éliminant l’ombre des caractères imprimés de l’autre côté, effet désagréable pour la lecture et l’esthétique. Elle est très bien décrite dans l’aide.

Validations

OK ► enregistre le paramétrage sur le document,  l’applique et []>.

(◄ Appliquer ► : permet de voir l’effet produit sans fermer la fenêtre).

(◄ Annuler ► : annule toutes mes saisies et ferme la fenêtre).

(◄ Restaurer ► : laisse la fenêtre ouverte en remettant les valeurs présentes à l’ouverture).

Ces quatre boutons peuvent être actionnés à partir de n’importe quel onglet.

À retenir sur mon paramétrage de la page

J’ai confirmé le paramétrage par défaut qui va produire des pages impaires et paires présentées de la même façon. Nous verrons plus loin les cas particuliers (pages recto-verso reliées, en-tête de la première page différente des en-têtes des autres pages, etc.).

Ce paramétrage définit la zone d’impression. Elle se repère avec des hirondelles, ces marques discrètes utilisées dans l’imprimerie pour caler les documents lors de leur impression ou de leur massicotage. Leur affichage se paramètre ici :

Dans Menu : ▼ AffichageDélimitation du texte (cette ligne joue en bascule ; l’icône initiale est active quand l’affichage est actif).

Le paramétrage que je viens de faire pour la page concerne la page en cours telle qu’elle est décrite ici : 1.4 les gestes de base, savoir reconnaître… la page.

2.3 Créer une en-tête de page

J’ai paramétré mes pages, vérifié que ce paramétrage me convenait, sinon, je l’ai modifié. Je vais maintenant créer la zone en-tête pour toutes les pages de mon document.

J’affiche la première page de mon document ([Ctrl+ Début]) et je clique dedans pour y poser le point d’insertion.

Je rappelle la fenêtre de paramétrage de la page : dans Menu : ▼ FormatPage… ▼ En-tête;

 

L’onglet Pied de page est analogue à celui de l’en-tête.

Description de l’onglet en-tête

Activer l’en-tête ; la case cochée indique qu’une en-tête est déclarée pour les pages du document ; les zones suivantes de l’onglet ne sont accessibles que lorsque cette case est cochée.

Même contenu sur les pages de droite et de gauche. Cochée, les en-têtes sont semblables sur toutes les pages;

Même contenu sur la première page : si cette case n’était pas cochée, la première page aurait une en-tête différente des autres pages. Ce paramètre corrige éventuellement le paramètre précédent. Intéressant pour ne pas mettre d’en-tête sur la page de titre d’un rapport, ou pour mettre des coordonnées simplifiées à partir de la page 2.

Les paramètres suivants sont matérialisés avec un dessin sur la droite. Le rectangle extérieur correspond à la feuille de papier. À l’intérieur, en haut, le rectangle de la zone d’en-tête, et au-dessous de la zone de texte. Dans l’en-tête, un trait symbolise le texte à venir, matérialisant les marges. Entre les deux rectangles intérieurs, l’espacement.

Marge gauche, ♪ Marge droite : je définis ici l’espace entre le bord vertical de la zone d’impression de la page et le bord vertical de la zone d’impression de l’en-tête ; laissée à zéro, la marge de l’en-tête se confond avec celle du document.

Espacement : l’espacement est la distance entre la fin de l’en-tête et le bord supérieur de la zone de texte. Il aère la présentation.

Utiliser l’espacement dynamique : Cochée, cette case commande à l’en-tête d’occuper tout l’espace disponible jusqu’au bord supérieur de la zone de texte. Normalement non cochée.

Hauteur : permet de définir la hauteur de l’en-tête en valeur absolue.

Adaptation dynamique de la hauteur : l’en-tête peut comprendre des champs (titres de paragraphe, par exemple), qui peuvent occuper un nombre variable de lignes. En cochant cette case, j’indique que la hauteur doit s’adapter en fonction du contenu. Dans ce cas, la valeur absolue saisie au-dessus est ignorée.

Quelle en-tête ?

Pour paramétrer simplement les dimensions de mon en-tête, il me faut répondre à quelques questions :

Est-ce que je veux que la zone texte démarre sur toutes les pages à la même hauteur ?

Dans ce cas : je saisis un espacement et une hauteur d’en-tête sans cocher les cases d’adaptation.

C’est le cas pour les livres, les rapports, etc.

Est-ce que l’en-tête va comprendre des champs pouvant recevoir des textes de longueur variable ?

C’est le cas sur des fiches d’organisation ou de présentation rédigées sur une fiche modèle. Le titre peut tenir sur une ou plusieurs lignes. La hauteur est donc variable.

Dans ce cas, je coche l’adaptation dynamique de la hauteur.

Est-ce que je veux un espace constant entre l’en-tête et le texte ?

Cette question vient surtout en complément de la précédente. Si je réponds Oui, je n’utilise pas l’espacement dynamique. Je laisse la case non cochée.

Les autres paramètres sont de la mise en forme sans contraintes particulières.

2.4 Quelques cas particuliers

Grâce à ces cas particuliers, la gestion des en-têtes et pieds-de-page dispose d’une souplesse bien agréable. En pratique, ces fonctionnalités sont particulièrement puissantes. 

Mêmes en-têtes sur toutes les pages sauf sur la page 1

C’est la cas d’un rapport avec une page de titre (page 1).

(Mon texte a au moins trois pages et aucune en-tête encore déclarée);

dans le texte n’importe où;

Dans Menu, ▼ FormatPage… ▼ | En-tête |;

Activer l’en-tête;

Même contenu sur les pages droites et gauches;

Même contenu sur la première page;

▼ ◄ OK ►.

Pour saisir l’en-tête qui doit apparaître sur toutes les pages sauf la page 1, j’affiche une page autre que la page 1. En cliquant au-dessus de la zone de texte, la zone d’en-tête est matérialisée avec ses propres hirondelles. Je saisis n’importe quoi pour le moment, « pages suivantes » par exemple. Je vérifie que la page 3 a bien comme en-tête « pages suivantes ».

J’affiche ensuite la première page. L’en-tête est vide. Je clique dans la zone d’en-tête et je saisis n’importe quoi, « Première page » par exemple.

Je reviens en page 2 : l’en-tête comporte toujours « pages suivantes ».

J’ai donc bien une en-tête sur la première page différentes de celle des autres pages. Cette en-tête de première page était vide et elle aurait pu le rester.

La procédure est simple : saisir l’en-tête de toutes les pages sur une autre page que la première. Saisir éventuellement l’en-tête de la page 1.

En-têtes droites différentes des en-têtes gauches

On trouve cette présentation dans certains manuels. Par exemple : à gauche, le titre du manuel, sa date de mise à jour ; à droite, le titre du paragraphe en cours.

Ce paramétrage peut se combiner avec le précédent : voir ci-après.

(Mon texte a au moins trois pages et aucune en-tête encore déclarée);

▼ dans le texte n’importe où;

Dans Menu, ▼ FormatPage… ▼ | En-tête |;

Activer l’en-tête;

Même contenu sur les pages droites et gauches;

Même contenu sur la première  page;

▼ ◄ OK ►.

Après avoir fait ce paramétrage, je vais vérifier en écrivant n’importe quoi. Par exemple, dans l’en-tête de la première page : « pages impaires ». Quand j’affiche la page 2, l’en-tête est vide. J’écris par exemple : « pages paires ». J’affiche la page 3 et je constate que l’en-tête affiche « pages impaires ».

Précision importante : le paramétrage des pages en vis à vis (paramètres de la page) est sans incidence sur le paramétrage des en-têtes. Les pages en vis à vis jouent sur la position des marges droite ou gauche ; les en-têtes droites ou gauches jouent sur les pages en fonction de leur parité, qu’elles soient en vis à vis ou pas.

En-têtes différentes et en-tête page 1 différente

C’est un condensé des deux cas précédents.

(Mon texte a au moins trois pages et aucune en-tête encore déclarée);

▼ dans le texte n’importe où;

Dans Menu, ▼ FormatPage… ▼ | En-tête |;

Activer l’en-tête;

Même contenu sur les pages droites et gauches;

Même contenu sur la première  page;

▼ ◄ OK ►.

Après avoir enregistré ce  paramétrage, je vais vérifier le résultat en écrivant n’importe quoi dans les en-têtes des trois premières pages.

En page 1 : « page 1 » ; en page 2, l’en-tête est vide, et j’écris « pages paires » ; en page 3, l’en-tête est vide, et j’écris « pages impaires ».

Je contrôle qu’en page 1, mon entête est toujours « page  1 » et en page 2 « pages paires ». Si j’ai une page 4, j’aurai l’en-tête « pages paires », et sur la page 5 : « pages impaires ».

Résumé des cas particuliers

Il suffit de paramétrer les zones une fois dans le document.

Puis, il faut enregistrer le contenu de chaque en-tête différente une seule fois dans la page qui lui correspond : la page 1 si elle est différente des autres, la page 2 pour les en-tête de pages paires, la page 3 pour les en-têtes de pages impaires si la page 1 est différente des autres (sinon, l’en-tête des pages impaires peut être enregistrée en page 1). C’est d’une logique élémentaire. On ne pas faire plus simple.

2.5 Créer un pied-de-page

La démarche est en tous points analogue à la création d’une en-tête. Je précise que les paramétrages Même contenu sur la première page et Même contenu sur les pages droites et gauches jouent indépendamment pour les en-têtes et les pieds-de-page. Il est donc possible de paramétrer des cas de figures différents entre en-tête et pied-de-page.

2.6 Paramétrages complémentaires

Dans la fenêtre de paramétrage de l’en-tête et du pied-de-page, un bouton ◄ Plus… ► permet d’accéder à des fonctionnalités complémentaires : bordure de la zone, couleur ou effet de fond, transparence. Ces paramétrages sont étudiés en détail ici : 4.1 Couleurs, autres motifs et transparence

3. Composer une en-tête ou un pied-de-page

Après avoir ouvert et dimensionné les en-têtes ou les pieds-de-page, il nous faut maintenant, remplir ces zones. Ici encore, que ce soit en tête ou en pied de page, les procédures sont analogues.

Pour les essais, nous avons saisi du texte simple : première page, pages paires, pages impaires, pages suivantes.

En fait, je vais remplir mes en-têtes et pieds-de page avec du texte de la même manière que j’écris mon texte principal.

Pour les en-têtes différentes qui ne sont différentes que par quelques détails, je peux, bien entendu faire du copier/coller, en ne jouant que sur ces détails.

3.1 Quelques conseils de composition

Tabulateurs

Plus qu’ailleurs, j’utilise dans la composition de mes en-têtes et pieds-de-page, les tabulateurs particuliers (cadré à droite ou centré). Chaque ligne, terminée par [Entrée] est un paragraphe. Or, les tabulateurs sont réglés par paragraphe. Il faudrait donc les déclarer à chaque ligne. L’astuce consiste alors de paramétrer les tabulateurs pour la première ligne avant de la saisir. En fin de ligne, [Entrée] ouvre une nouvelle ligne avec les tabulateurs de la précédente.

Sélectionner et appliquer des effets particuliers

LibreOffice propose par défaut un style propre aux en-têtes et pieds-de-page. Ce style est modifiable comme le style par défaut du texte principal. Mais il n’est pas nécessaire d’utiliser les styles dans les en-têtes et pieds-de-page. En revanche, il est souvent nécessaire de jouer sur la police, les effets (gras, souligné, italique) : ces paramétrages seront faits après la saisie sur sélection du texte concerné.

Insérer des champs

Les champs sont des variables dont la valeur est chargée par le système en fonction de la position du champ dans le texte. L’exemple le plus parlant est le champ numéro de page inséré dans une en-tête ou un pied-de-page. Le numéro affiché sera celui de la page en cours, calculé automatiquement.

Je pose aussi souvent en en-tête ou pied-de-page : les champs Nombre de pages du document, titre de la partie, du chapitre ou du paragraphe, nom du document, chemin du fichier document, etc.

L’étude générale sur les champs est ici : 2.7 Les textes répétitifs, les champs.

3.2 Exemple concret

Je donne cet exemple pour illustrer ce que nous venons de voir. Je vous invite à le répéter sur Mon-document comme un exercice. Après cela, vous devriez être blindé pour les en-têtes et pieds-de-page.

Sujet

Je rédige un livre dont le manuscrit doit être édité sur des feuilles A4 recto-verso, avec une marge intérieure de 3.5 cm et une marge extérieure de 1.5 cm. Les marges haut et bas doivent être de 1.5 cm.

(c’est un cas d’école, les manuscrits n’étant jamais édités en RV).

Tous les chapitres commenceront sur une page impaire.

En haut des pages paires, je veux mettre le titre du livre, centré sur sa ligne. L’en-tête doit avoir 2 cm de haut, sans espacement avec le texte.

En haut des pages impaires, je veux mettre le nom du chapitre, calé à droite. Sauf sur la première page (page de titre).
En bas de toutes les pages, je veux mettre le numéro de page, centré, et entouré de tirets. Sauf sur la première page. Le pied-de-page doit avoir 2 cm de haut, sans espacement avec la zone de texte principal.

En bas de la page de titre, en tout petits caractères, cadré à droite, je veux mettre le chemin complet de mon fichier (pour pouvoir le retrouver facilement sur mon disque).

J’ai écrit une dizaine de pages. Je veux maintenant appliquer ces mises en forme.

Réponse

Seules, les saisies répondant au sujet sont indiquées.

Paramétrage de la page du manuscrit

(Le manuscrit est ouvert; le point d’insertion est dedans);

Dans Menu : ▼ FormatPage… <[Style de page : Style par défaut] |Page |;

Format de papier

Format : {A4};

Orientation ⨀ : {Portrait};

Paramétrage de mise en page

Mise en page : {Pages en vis à vis};

Numéro des pages : {1,2,3,…};

Marges

Interne : {3.5 cm};

Externe : {1.5 cm};

En haut : {1.5 cm};

En bas : {1.5 cm};

Paramétrage des en-têtes

▼ | En-tête |;

Activer l’en-tête;

Même contenu sur les pages de droite et de gauche;

Même contenu sur la première page;

Espacement : {0 cm};

Utiliser l’espacement dynamique;

Hauteur : {2 cm};

Adaptation dynamique de la hauteur;

Paramétrage des pieds-de-page

▼ | Bas de page |;

Activer le pied de page;

Même contenu sur les pages de droite et de gauche;

Même contenu sur la première page;

Espacement : {0 cm};

Utiliser l’espacement dynamique;

Hauteur : {2 cm};

Adaptation dynamique de la hauteur;

Saisie du pied-de-page 1

si ce n’est pas encore fait, j’enregistre Mon-document sur le disque ([Ctrl+ S]);

J’affiche la première page (page de titre);

▼ n’importe où dans la zone pied-de-page : le point d’insertion est en début de zone; (je vais poser le champ chemin du nom de fichier);

Dans Menu : ▼ InsertionChamps… Autres champs (Ctrl+ F2); (ou plus rapidement : [Ctrl+ F2]) : <[Champs];

Documents ; ‡ Type ‡ ▼ Nom de fichier;

Format ‡ ▼ Chemin/Nom de fichier;

▼ ◄ Insérer ► : le chemin complet de Mon-fichier est posé dans le bas de page, en caractères normaux;

Je sélectionne tout le chemin : comme c’est un champ, il me suffit de cliquer n’importe où dedans;

Dans Outils, je repère le nom de la police et le corps;

(corps des caractères) : {7} : le chemin s’affiche en tout petits caractères;

Saisie du pied-de-page pages suivantes

J’affiche la page 2;

▼ n’importe où dans la zone pied-de page; le point d’insertion se pose au début de la première ligne de la zone;

Dans la règle horizontale entre les boutons et le texte, je pose un tabulateur de centrage au milieu de la zone de texte (c’est expliqué ici : 2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations);

Je saisis [Tab] pour positionner la suite sur le tabulateur pose;

Je saisis « – » suivi d’une espace insécable ([Ctrl+ Maj+ Espace];

Je vais insérer le numéro de page :

Dans Menu : ▼ Insertion ▼ Champs ▼ Numéro de page;

Je termine ma ligne en tapant une espace insécable et ‘-‘;

Je vérifie que le pied-de-page de la page 1 est toujours en place, et qu’en page 3, le numéro de page affiché est bien 3;

Saisie de l’en-tête 2

Je reste sur la page 2, mais je vais dans la zone de l’en-tête;

Je clique n’importe où : le point d’insertion se met en début de zone;

Je fais un cadrage texte centré (bouton dans la barre des boutons ou dans Menu : ▼ FormatAlignercentré;

Je saisis le titre de mon livre : {Titre de mon livre};

Je vérifie qu’il ne s’affiche pas en haut de la page 3, mais bien en haut de la page 4;

Saisie de l’en-tête 3

Je passe sur la page 3 et je clique n’importe où dans la zone d’en-tête;

Je fais un cadrage texte à droite (bouton dans la barre des boutons ou dans Menu : ▼ FormatAlignerà droite;

Dans Menu : ▼ InsertionChamps… Autres champs (Ctrl+ F2); (ou plus rapidement : [Ctrl+ F2]) : <[Champs];

Documents ; ‡ Type ‡ ▼ Chapitre;

Format ‡ ▼ Numéro et nom de chapitre;

Niveau ‡ {2}

▼ ◄ Insérer ►;

(Si rien ne s’affiche, c’est que la gestion des niveaux n’est pas en place – c’est expliqué ici : 2.6 Le sommaire automatique, mettre en place). Dans cet exemple, le style utilisé pour identifier les titres de chapitres s’appelle Titre 2, déclaré dans la gestion des chapitres au niveau 2, indiqué ici dans le bloc ‡ Niveau ‡.

 

Il nous reste une demande qui n’a pas été traitée : tous les chapitres doivent commencer sur une page impaire. Cette disposition montre une réelle maîtrise de la mise en forme. Pour l’activer :

Dans Menu : ▼ Outils OptionsLibreOffice Writer Impression;

Autre ‡;

Imprimer les pages blanches insérées automatiquement;

▼ ◄ OK ►.

Quand cette option est activée, la pose d’un titre de chapitre (niveau 1 dans la numérotation des chapitres, voir 2.6 Le sommaire automatique) insère une page blanche automatique si le chapitre précédent se terminait sur une page impaire.

À l’impression, cette option est affichée : Dans la fenêtre [Imprimer] : |  Libre Office Writer | ‡ Pages ‡. Pour éviter de perdre des pages blanches sur les documents provisoires, il suffit de décocher la case ici.

 

Voilà, c’est terminé. Après deux ou trois exercices, de ce type, je suis capable de dessiner n’importe quel type d’en-tête ou de pied-de-page.

Informations complémentaires

Liens

1.4 Les gestes de base

2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations

2.3 Les styles

2.4 Les notes en bas de page

2.6 Le sommaire automatique

2.7 Les textes répétitifs

4.1 Couleurs, autres motifs et transparence

 

2.1 Cadrages automatiques avec les tabulations

LOW – 30/03/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Les tabulations

Un réglage de paragraphe

Le tabulateur

La touche [Tab]

La règle des tabulateurs

2. Pourquoi utiliser les tabulations

Dans les listes de lignes comportant au moins deux parties

Pour mettre une hiérarchie en relief

Pour mettre un paragraphe en retrait

Ne pas confondre tabulations et cadrage du texte

3. Comment utiliser les tabulations

3.1 Gérer les tabulateurs sur la règle

Poser un nouveau tabulateur

Déplacer ou supprimer un tabulateur

3.2 Insérer un [Tab] dans le texte

3.3 Prolongements

 

Présentation

Il est possible très simplement d’aligner du texte verticalement en utilisant les tabulations. Étude d’ensemble.

1. Les tabulations

Un réglage de paragraphe

Les tabulations sont un paramétrage déclaré au niveau du paragraphe. Je rappelle qu’un paragraphe est une suite de mots (ou de phrases) entre le début d’une ligne et le saut de ligne. La frappe à la volée génère des passages à la ligne automatiques. Le paragraphe est délimité par un saut de ligne inséré dans le texte avec [Entrée]. Le caractère tapé à la suite de [Entrée] est posé à la ligne suivante, au début.

Un paragraphe peut comprendre plusieurs lignes. Quand il n’y a qu’une ligne, il s’agit le plus souvent d’un titre.

Un réglage des tabulateurs dans un paragraphe vaut donc pour tout le paragraphe.

Le tabulateur

C’est une marque virtuelle utilisée pour les alignements verticaux. En fonction de la direction de l’alignement, cette marque peut prendre plusieurs valeurs :

  • à gauche : classique dans les textes écrits de gauche à droite;
  • à droite : pour un effet particulier comme l’épitaphe ou la dédicace en début de livre ;
  • centré : les lignes du paragraphes sont alignées sur leur milieu. Chaque ligne a donc des marges variables (comme dans une pyramide), mais sur chaque ligne, la marge de gauche et celle de droite sont égales ; utilisé pour les titres ;
  • décimal : l’alignement se fait sur le séparateur décimal ; ce réglage concerne les nombres.

La touche [Tab]

L’alignement du texte se fait en posant le caractère de contrôle [Tab]. Le caractère tapé à la suite de [Tab] est affiché sous le prochain tabulateur.

La règle des tabulateurs

Les tabulateurs sont visibles dans la règle horizontale entre les boutons et la zone d’édition. Cette règle est présentée en détail ici : 3.1 Affichages et repères, la règle horizontale.

En l’absence de tout paramétrage volontaire, des tabulateurs sont posés par défaut. La distance entre ces tabulateurs est paramétrables dans les options :

Dans Menu : OutilsOptionsLibreOffice WriterGénéral;

<[Options LibreOffice Writer Options] ‡ Paramètres ‡ ;

Tabulations : NNN (distance dans l’unité affichée au-dessus, par exemple : 1.27 cm);

▼ ◄ OK ►.

Ces tabulateurs par défaut sont posés sur le bord inférieur de la règle.

Tout à gauche de la règle, dans un petit carré, le dessin des différents tabulateurs peut être visible ; il suffit de cliquer sur ce carré pour les faire alterner (c’est une roue). La position du trait horizontal par rapport au trait vertical indique clairement de quel tabulateur il s’agit : droit, gauche, centré, décimal (un point est présent).

2. Pourquoi utiliser les tabulations

Dans les listes de lignes comportant au moins deux parties

Ce titre dit tout : on utilise les tabulations quand on pose dans le texte au moins deux lignes (généralement consécutives, mais pas nécessairement), comportant au moins deux parties, que l’on souhaite aligner pour l’harmonie d’ensemble. La première sera normalement alignée sur la marge gauche du texte. Je veux que la deuxième partie soit alignée plus loin dans la ligne. Et pareillement pour les suivantes.

Exemple :

Daniel Pilote
Michel Copilote
André Ravitailleur

Avec les tabulations, il est donc inutile de chercher à aligner les rôles avec des espaces, ce qui ne marche jamais correctement.

Pour mettre une hiérarchie en relief

Le plan de la fiche, ci-dessus, est un bon exemple d’une hiérarchie dans laquelle chaque niveau est décalé vers la droite. Le premier niveau est collé à la marge gauche : tous les titres de ce niveau se repèrent facilement. Pour le deuxième niveau, un premier décalage est fait, et ainsi de suite. L’intérêt des tabulations pour cette présentation, en plus de la compréhension facilitée, est la simplicité de mise en œuvre.

Pour mettre un paragraphe en retrait

Il peut être souhaitable de mettre un paragraphe en retrait. C’est une manière de rompre le déroulement du discours pour apporter une précision, faire une digression, etc. Le traitement de texte nous donne deux fonctionnalités pour ce genre d’opération : mettre un paragraphe en retrait et supprimer la mise en retrait.

Concrètement, je tape le paragraphe que je veux mettre en retrait sans me soucier de ce cadrage. Quand mon paragraphe est terminé, je clique dedans pour le sélectionner implicitement, et j’active le retrait. Mon paragraphe se cale alors sur le premier tabulateur disponible de la règle. En activant la suppression du retrait, je repositionne le paragraphe au retrait précédente ou à la marge gauche s’il n’y avait qu’un retrait.

Ne pas confondre tabulations et cadrage du texte

Les tabulations permettent de jouer sur l’affichage des paragraphes.

Il est possible aussi, dans une optique différente, de jouer sur le cadrage du texte. Il s’agit toujours du texte d’un paragraphe, mais d’une propriété différente des tabulations.

Un paragraphe peut être cadré :

  • à gauche seulement, cas le plus fréquent dans l’écriture de gauche à droite ;
  • à droite : les lignes sont alignées à droite, la bordure gauche étant flottante ;
  • centré : les lignes sont alignées en leur milieu. Sur chaque ligne, la distance entre les bords de la feuille et les caractères de la ligne est variable, mais elle est égale des deux côtés ;
  • justifié : les lignes sont alignées à gauche et à droite, avec la césure des mots coupant les mots et des espaces élastiques ; c’est la présentation des livres et des journaux ;

Ce cadrage n’utilise pas les tabulations. Il en est indépendant. Il est expliqué ici : 1.4 Les gestes de base : cadrer son texte

3. Comment utiliser les tabulations

L’utilisation des tabulations se fait en deux temps : la pose des tabulateurs (dans la règle) et l’insertion des [Tab] dans le texte.

3.1 Gérer les tabulateurs sur la règle

Je commence par poser les tabulateurs. Ensuite je tape mon texte. Si pour améliorer ma présentation, les tabulateurs doivent être déplacés, je les déplace : je vois l’effet en direct. Donc, deux opérations : la pose et le déplacement. J’en rajoute une troisième : supprimer un tabulateur.

Poser un nouveau tabulateur

Je commence par afficher dans le petit carré tout à gauche de la règle, le type de tabulateur que je veux poser (gauche, droit, centré, décimal). Je clique sur ce carré jusqu’à obtenir le tabulateur voulu.

Ensuite, je clique dans la règle à l’endroit où je veux poser ce tabulateur. J’observe la règle après ce clic.

Mon tabulateur est affiché en gras. Tous les tabulateurs par défaut, affichés normalement en taille réduite ont disparu devant mon tabulateur, mais restent présents à sa suite. Cela est intéressant : mon tabulateur est considéré désormais comme le premier de la ligne ; les tabulateurs par défaut restent en revanche toujours posés à sa suite.

Je répète cette opération pour chacun des tabulateurs que je veux poser.

Déplacer ou supprimer un tabulateur

Pour déplacer un tabulateur, il me suffit de cliquer dessus, et sans lâcher le bouton de le déplacer sur la règle avec la souris. Je relâche le bouton quand le tabulateur est au bon endroit.

Le déplacement d’un tabulateur ne joue que sur le paragraphe sélectionné, implicitement ou explicitement.

Pour supprimer un tabulateur, je le déplace en dehors de la règle.

3.2 Insérer un [Tab] dans le texte

Pour que le prochain caractère tapé se repère à l’affichage avec le prochain tabulateur, il me suffit de taper [Tab] avant.

Je peux afficher les caractères de contrôle présents dans le texte avec [F10] qui fonctionne comme une bascule. Je peux voir les [Tab] (→), les [Entrée] (¶) ou les espaces (·).

Pour supprimer un [Tab], il vaut mieux le voir affiché. Il s’efface comme un caractère ordinaire.

3.3 Prolongements

Nous verrons plus loin avec les Styles comment les tabulateurs sont associés aux styles ce qui en facilite encore davantage leur gestion et leur utilisation.

Informations complémentaires

Liens

1.4 Les gestes de base

3.1 Affichage et repères

 

1.5 Insérer une image dans le texte

LOW – 30/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Présentation

1. Prendre une image à sa source

1.1 Image insérée ou image liée

1.2 Image et hyperlien

1.3 Insertion à partir du presse-papier

1.4 Insertion à partir d’un scanner

1.5 Insertion à partir d’un fichier

2. Redimensionner l’image

2.1 Sélectionner l’image 

2.2 Modifier d’autres caractéristiques

2.21 Menu contextuel de gestion d’image

2.22 Le fenêtre de gestion de l’image

3. Associer l’image et le texte

3.1 Associer une image de fond à la page

3.11 Disposition

3.12 Adaptation

3.13 Ancrage

3.14 Alignement

Perspectives

3.2 Associer une illustration à un passage

3.21 Un bandeau centré

3.22 Une image à droite

3.3 Associer une image à un caractère ou comme caractère

3.4 Poser un hyperlien sur une image

4. Transformations graphiques

Retouches

Image Map

Conclusion 

Présentation

Insérer une image dans un texte, c’est répondre à une suite de questions :

  • Quelle image ? Où la prendre ? Comment la prendre ?
  • Quelles caractéristiques lui laisser ou lui donner (dimensions, cadre dessiné autour, etc.) ?
  • Comment la combiner avec le texte : dessus, autour, d’un côté ou de l’autre ?

L’image insérée dans un document LibreOffice Writer est un paquet d’informations de deux types : l’image proprement dite et ses caractéristiques (dimensions, cadre, relation au texte). Les informations de l’image proprement dite sont récupérées par l’opération d’insertion. Certaines caractéristiques initiales peuvent être modifiées.

Dans LibreOffice, l’image est posée dans un cadre (éventuellement invisible), qui obéit aux règles d’un style de type Cadre. Nous approfondirons ces styles plus loin. Nous restons dans cette fiche avec un objectif pragmatique : réussir à mettre une image comme on le souhaite dans un document. L’opération se déroule en 3 phases, plus éventuellement une quatrième.

  • 1. Prendre une image à sa source,
  • 2. Ajuster ses dimensions,
  • 3. Positionner, ancrer l’image et piloter le texte par rapport à l’image,
  • 4. Transformer l’aspect graphique de cette image (contraste, luminosité, effets).

1. Prendre une image à sa source

Il y a au moins trois manières de ‘poser’ une image dans un texte :

  • Je peux insérer une image à partir du presse-papier. Dans un logiciel graphique, simultanément ouvert avec le traitement de texte, je copie une image ou une partie de celle-ci ; ensuite, dans le traitement de texte, je la colle avec [Ctrl+ V] tout à fait classiquement.
  • Je peux aussi insérer une image à partir d’un scanner attaché à l’ordinateur sur lequel fonctionne le traitement de texte. L’acquisition d’une image à partir d’un document scanné ici et maintenant, est possible directement à partir du traitement de texte.
  • Enfin, je peux récupérer (sur le disque du système ou une mémoire annexe ou par réseau) un fichier de type image, repérable avec une extension spécifique, les plus courantes étant : ‘.png’, ‘.jpeg’ ou ‘.jpg’, ‘.tiff’ (le format des fax).

1.1 Image insérée ou image liée

Ces trois méthodes insèrent une image dans le document. Cela signifie que si la source est coupée, l’image est toujours présente dans le document.

Il est possible aussi d’insérer des objets liés (texte ou images). Pour qu’ensuite un objet lié apparaisse, il faudra que sa source soit accessible. Si c’est le cas, le lecteur ne verra pas de différence avec une image insérée. Mais si la source n’est pas accessible, l’objet sera invisible. Les objets liés sont traités ici : 3.2 Les liens.

Cette fiche 1.5 Insérer une image dans le texte ne traite que des images insérées.

1.2 Image et hyperlien

Un hyperlien permet de se connecter au site indiqué dans un lien. C’est toute autre chose que l’insertion d’une image. Il est possible d’associer un hyperlien à une image. Pour que le lien fonctionne, il suffit que l’ordinateur soit relié à internet. Un hyperlien, sur un texte ou une image, peut aussi appeler un fichier de l’ordinateur ou du réseau interne. La pose d’un hyperlien sur une image est expliqué plus bas.

L’étude d’ensemble des hyperliens est faite ici : 3.2 Les liens

1.3 Insertion à partir du presse-papier

L’image est collée à l’endroit du point d’insertion. Ce qui ne présage en rien de sa visibilité et de son aspect définitifs, ni de son ancrage au texte.

(Le point d’insertion est posé à l’endroit où je veux insérer l’image) : [Ctrl+ V].

1.4 Insertion à partir d’un scanner

(Le point d’insertion est posé à l’endroit où je veux insérer l’image);

Dans Menu : ▼ InsertionMedia ▼ Scanner ▼ …

Cette solution permet de récupérer n’importe quel document papier directement sous forme d’image. Le traitement de texte proposera des outils de graphisme pour transformer l’image insérée (redimensionnement, rognage (redécoupe), etc.). Cette solution est intéressante si vous ne maîtrisez pas le traitement d’image avec un logiciel spécifique (comme Gimp), ou si voulez insérer des documents papier disponibles temporairement (empruntés, par exemple).

Pour être lancé à partir de LOW, votre scanner doit être compatible Twain, un standard de driver de scanner.

Si plusieurs drivers sont actifs pour le scanner ou si plusieurs scanners sont connectés, vous choisissez d’abord votre source (▼ Choisir la source… <[]) ; ensuite vous pouvez acquérir l’image (▼ Acquérir… <[]).

1.5 Insertion à partir d’un fichier

(Le point d’insertion est posé à l’endroit où on veut insérer l’image);

Dans Menu :▼ Insertion ▼ Image ▼ À partir d’un fichier… <[Insérer une image] ;

▼▼ sur le fichier de l’image à insérer;

L’image est insérée à l’emplacement du point d’insertion.

Précision :

Le fichier peut être accédé par réseau ou sur un support externe.
Une fois l’image insérée dans le texte, la source peut être déconnectée (réseau coupé, support externe retiré, etc.).

Le poids d’une image peut être très important (5 Mo pour une photo d’un appareil numérique). Le document en sera alourdi d’autant, ce qui peut poser des problèmes quand de nombreuses photos sont insérées. Dans ce cas, il est préférable de modifier les photos pour les ramener à des caractéristiques plus conviviales. Voir aussi plus bas, la fonction Compresser...

2.1 Sélectionner l’image

Votre image est quelque part dans le document, avec une présentation disons ‘aléatoire’. Elle peut même avoir des dimensions énormes : pas de panique ! Nous allons commencer par modifier ces dimensions à main levé avec la souris. Ne vous souciez surtout pas de mettre l’image quelque part : ce positionnement sera étudié au prochain paragraphe.

Pour travailler sur les caractéristiques de l’image (ses dimensions, en particulier), il faut sélectionner l’image :

(L’image est dans le texte) ;
▼ sur l’image : l’image est sélectionnée ;

Quand une image est sélectionnée :

  • un cadre rectangulaire discret entoure l’image ;
  • à chaque coin, et au milieu de chaque côté, une poignée est présentée sous la forme d’un petit carré ; au passage de la souris sur une poignée, le pointeur change de forme, devenant une flèche indiquant les sens de déplacements possibles.

Une image sélectionnée est supprimée du texte avec [Suppr] ou [Retour arrière].

 

Avant de modifier une dimension en déplaçant un coin ou un côté de l’image avec la souris, il faut savoir que :

  • Toute image possède une proportion initiale entre sa largeur et sa hauteur (qu’on appelle aussi rapport ou encore échelle) ;
  • Modifier une dimension change ce rapport : en conséquence, l’image sera aplatie ou étirée ;
  • Il est possible de conserver l’échelle initiale lors de la modification d’une seule dimension, en appuyant sur [Maj] avant de commencer le déplacement, et en ne relâchant [Maj] que lorsque le déplacement est terminé :

[Maj+] avant de commencer les déplacements;

▼ ►▲ sur une poignée; (l’opération peut être répétée sur un autre coin ou un autre côté);

Quand les déplacements sont terminés : [Maj-].

2.2 Modifier d’autres caractéristiques

Il y a deux manières de modifier d’autres caractéristiques, y compris d’ajuster les dimensions au millimètre :

1. Dans l’image, ▲ : un menu contextuel que je détaille ci-après; (dans ce menu, ▼ Propriétés : <[Image] fenêtre de gestion identique à celle obtenue avec la méthode 2.

2. Dans l’image, ▼▼ : <[Image] avec plusieurs onglets que j’utilise dans plusieurs exemples plus bas.

2.21 Menu contextuel de gestion de l’image

Couper, Copier, Coller : fonctions classiques;

Rogner : rogner signifie découper l’image. L’image apparaît alors avec des poignées spécifiques pour couper les bords. Quand la souris accroche une poignée, le curseur se transforme avec le symbole de rognage. Le fait de lâcher le symbole effectue le rognage sans demande de confirmation. En cas d’erreur, il faut annuler l’opération pour retrouver l’état antérieur de l’image.

Cette opération est approximative. Il est possible d’effectuer un rognage très précis dans la fenêtre de gestion de l’image.

Éditer avec un outil externe : l’image est chargée dans le logiciel par défaut du traitement d’image de l’ordinateur pour être transformée avec les outils de ce logiciel. Sauf compétences particulières, à éviter.

Remplacer… : permet de choisir un autre fichier image qui viendra remplacer l’image actuelle.

Compresser… : une image peut ‘peser’ lourd et  quand il y en a plusieurs dans le document, cela peut être pénalisant, surtout si le document doit être envoyé par messagerie électronique. Cette fonction permet d’alléger le poids de l’image, dans un juste compromis entre résolution et poids.

Le système propose une résolution adaptée à la dimension réelle de l’image dans le texte, et ◄ Calculer la nouvelle taille ► donne le poids de cette résolution qui peut être modifiée à volonté.

Enregistrer: quand l’image du texte a été modifiée, il est possible de l’enregistrer pour en garder la trace s’il fallait la recharger. Dans cette hypothèse, les paramétrages n’auraient pas besoin d’être refaits. Sage précaution.

Ancre, Adaptation au texte, Alignement, Disposer sont des fonctions propres à la combinaison du texte et de l’image. Voir ci-après.

Rotation : permet de faire pivoter l’image de 90% dans les deux sens.

Insérer une légende : la légende est un attribut de tout ‘cadre’. Inutile pour notre approche de premier niveau. Cette fonctionnalité est abordé dans la gestion des styles de type cadre, ici : 2.3 Les styles.

Propriétés : appelle la fenêtre de gestion de l’image.

2.22 Fenêtre de gestion de l’image

Cette fenêtre de gestion est celle de la gestion des styles de type Cadre. Je la présenterai en détail dans l’étude des styles (2.3 Les styles). Nous verrons plus bas quelques onglets (3.2 Associer une illustration à un passage).

3. Associer l’image et le texte

À ce stade, votre image a les dimensions voulues, bien qu’il vous sera toujours possibles de modifier encore ces dimensions.

La question essentielle maintenant est de savoir non pas où mettre l’image, mais comment composer le document avec elle. Plusieurs situations se présentent.

  • On peut vouloir mettre une image à une position bien précise de la page : il suffit alors d’indiquer ses coordonnées : à combien de millimètres du bord supérieur ou du bord gauche, doit-on placer l’angle supérieur gauche de l’image. C’est une question simple qui attend une réponse tout aussi simple. Il faudra ensuite définir comment se comporte le texte autour de l’image. Dans cette hypothèse, l’image est ancrée à la page.
  • Mais le plus souvent, l’image est associée à un paragraphe dont elle donne une illustration. Comme ce texte est mouvant en fonction des ajustements du format de la page ou du paragraphe, ou des ajouts et suppressions successifs dans l’élaboration du texte, l’image doit suivre le passage auquel on l’associe. C’est l’ancrage qui crée une dépendance spatiale entre une image et un passage. La précision du positionnement devra cependant être complétée, non plus avec des coordonnées comme dans le cas précédent, mais par des relations au texte. Et ici encore, le comportement du texte par rapport à l’image devra être précisé.

Vous comprenez donc que la première question n’est pas « comment placer l’image ? », mais « quel type de placement je veux faire avec cette image ? » Cette distinction est très importante.

Pour clarifier et simplifier mon discours,

  • dans la première situation, j’appelle l’image : une image de fond ;
  • dans la deuxième situation, j’appelle l’image : une illustration.

3.1 Associer une image de fond à la page

Vous avez inséré une image dont vous voulez faire le fond de vos pages. C’est-à-dire qu’au lieu d’afficher votre texte en caractères noirs sur un fond blanc, vous voulez qu’ils s’affichent sur une image. Cette image est là ; vous venez de la dimensionner aux dimensions de la page. Pour associer l’image de fond à la page, 4 réglages sont nécessaires à faire dans l’ordre où je le présente pour plus de cohérence.

3.11 Disposition

Sur l’image, ▲ : ▼ Disposition… ▼ vers l’arrière.

Quelques précisions sur ce qu’on appelle les calques. Quand un graphiste compose un flyer par exemple, il utilise plusieurs images, des pavés de textes. Pour arriver au résultat final, il empile ces différents composants qui généralement ne comprennent qu’une partie de l’image finale, le reste de la surface étant transparent. Ces composants sont appelés des calques. Un calque est manipulé comme une image, et pour composer l’ensemble, il est envoyé vers l’arrière, vers l’avant, ou plus radicalement, posé à l’arrière ou à l’avant.

Le menu contextuel Dispositiongère le calque image par rapport au calque texte. Et puisqu’il s’agit ici de déclarer un fond de page, il faut donc envoyer l’image à l’arrière. Sous-entendu, parce que le texte sera en avant. Le texte aura une priorité de visibilité. Les lettres du texte masqueront l’image. Ce qui correspond tout à fait à ce qu’on attend d’une image de fond de page.

3.12 Adaptation

Il nous faut maintenant préciser comment le texte doit se comporter avec l’image :

Sur l’image, ▲ : ▼ Adaptation du texte; ▼ Adaptation continue; et ▼ à l’arrière-plan.

L’icône en regard du choix Adaptation continue montre que le texte ignore l’image, se déployant dessus.

3.13 Ancrage

L’ancrage consiste à préciser où précisément l’image s’accroche au texte. Vous gardez bien en tête qu’un texte, en traitement de texte, est une matière mouvante. Mais dans cette matière, certains caractères de contrôle gère des mises en forme ou des mises en page.

À la page : l’image est accrochée non pas au texte, mais à la page. Elle peut être plus petite que la page et être calée en haut, au milieu, en bas, à droite, au centre ou à gauche. L’ancrage à la page signifie que l’image sera sur toutes les pages, calée de la même façon. C’est le réglage pour une image en arrière-plan.

3.14 Alignement

Si l’image est plus petite que la page, il faut indiquer où la placer. Cela peut se faire en la plaçant avec la souris (déplacement classique). Cela peut se faire aussi en indiquant le positionnement absolu, en vertical et en horizontal. La fenêtre de gestion | Type | ‡ Position ‡ permet d’ajuster les dimensions par rapport aux bords de la feuille, aux marges ou à la zone du texte. Et sur les documents paramétrés pour avoir des pages paires et impaires en vis à vis, il est possible de mettre les images en effet miroir.

Perspectives

Quand vous serez à l’aise avec ce paramétrage d’une image en arrière-plan de vos pages, je vous conseille d’utiliser la fenêtre de gestion de l’image. Elle vous propose les mêmes fonctionnalités avec d’autres qui permettent des réglages plus précis et plus étendus.

3.2 Associer une illustration à un passage

Nous passons maintenant à une image qui illustre un passage. Plusieurs possibilités s’offrent à nous. Par exemple, pour le compte-rendu d’une rencontre, nous voulons mettre une photo sous le titre, sur toute la largeur de la page, comme un bandeau ; puis au fil des articles ou des paragraphes, nous voulons poser une image, tantôt à gauche, tantôt à droite du texte.

Pour ces réglages, nous allons utiliser la fenêtre de gestion. Ce sera l’occasion de l’apprivoiser avant de l’étudier en détail lors de la présentation des styles de type cadre.

3.21 Un bandeau centré

Commençons par le bandeau. Il nous servira de transition. Notre image est là, en début de document, sous le titre général. Nous l’avons dimensionnée en pleine largeur. Nous voulons lui garder son échelle et la dimensionner à 90% de la largeur du texte.

Dans la fenêtre de gestion de l’image, | Type | ‡ Taille ‡ :

Largeur : {90%};

Relatif à : ♫ Zone de paragraphe – (Bord de la feuille);

Conserver le ratio;

Quand on sait ce qu’on veut, il est facile d’enregistrer les paramètres.

Mettre un pourcentage par rapport à une zone facilite le dimensionnement dynamique. Je pourrai plus tard, par exemple, modifier les marges et par suite la largeur de ma zone de paragraphe, mon image se présentera toujours en relatif à 90%.

Conserver le ratio me permet de ne définir qu’une dimension, ici la largeur, l’autre étant calculée automatiquement, et ce quelle que soit la définition, en pourcentage comme ici ou en absolu (dimension exacte).

Si j’ai modifié les dimensions de l’image, il est nécessaire de rappeler ses dimensions d’origine : ▼ ◄ Taille d’origine ►.

(| Type | ‡ Ancrer ‡);

© (À la page) – Au paragraphe – (Au caractère – Comme caractère);

L’ancrage au paragraphe attache l’image au paragraphe qui suit le titre, puisque c’est là que nous avions mis le point d’insertion pour y poser l’image du bandeau. Le texte pourra bouger, l’image sera toujours visible sous le titre du compte-rendu.

(| Type | ‡ Position ‡);

Horizontal : Centre; ♫ à : Zone de paragraphe;

Vertical : Haut; ♫ à : Texte du paragraphe;

Réglages intuitifs : nous voulons bien que le bandeau soit centré sur la zone de paragraphe et attaché au haut du paragraphe suivant le titre.

(| Adapter | ‡ Paramètres ‡);

© Aucune;

Espacement ‡ : (il est possible ici de dimensionner les marges des 4 côtés de l’image par rapport au texte environnant – pour l’exemple, 1 centimètre au-dessus et au-dessous);

Haut : 1cm;

Bas : 1cm;

Options ‡ : (quand aucune adaptation est demandée, les options sont inutiles);

Mon bandeau se présente centré sur la zone de texte, 1 cm dessous la ligne où l’image a été insérée, et le texte se poursuit après le bandeau et une marge de 1cm.

Supposons, maintenant que je veuille mettre sous l’image, une légende ou un commentaire. Je vais réduire la marge Bas à 2 mm et j’écrirai ce commentaire avec un retrait de 1 cm et un espace Bas de 8 mm. De la sorte, mon bandeau sera détaché du texte environnant, donnant une impression d’aisance à l’ensemble, et ma légende sera presque collée à l’image.

3.22 Une image à droite

Mon image est dimensionnée, mais je peux ici changer ses dimensions en proportion de la largeur de la page, par exemple une largeur de 20% de la zone de paragraphe. Je veux que l’image soit alignée, sur le haut, avec le haut de la première ligne du paragraphe. Je veux que le texte s’affiche à gauche de l’image et s’arrête à 5 mm de l’image. Je veux que le texte, s’il est assez long entoure l’image ensuite avec une marge de 5 mm encore. En revanche, si le texte n’est pas assez long, je veux que le paragraphe suivant commence sous l’image.

Je fais les réglages principalement dans la fenêtre de gestion de l’image.

| Type | ‡ Taille ‡ :

Largeur : {20%};

Relatif à : ♫ Zone de paragraphe – (Bord de la feuille);

Conserver le ratio;

Ce réglage dimensionne mon image en fonction de la largeur du paragraphe tout en lui laissant son échelle.

(| Type | ‡ Ancrer ‡);

© (À la page) – Au paragraphe – (Au caractère – Comme caractère);

(| Type | ‡ Position ‡);

Horizontal : Droit; ♫ à : Zone de paragraphe;

Vertical : Haut; ♫ à : Texte du paragraphe;

Ce réglage ancre l’image au paragraphe, sur son bord droit, en haut du texte du paragraphe.

(| Adapter | ‡ Paramètres ‡);

© Avant;

Espacement ‡ : (il est possible ici de dimensionner les marges des 4 côtés de l’image par rapport au texte environnant – pour l’exemple, 1 centimètre au-dessus et au-dessous);

Gauche : 0.5 cm;

Bas : 0.2 cm;

Options ‡ : ▣ Premier paragraphe;

Ce réglage dit au texte comment se comporter avec l’image : à sa gauche (avant) avec une marge de 5 mm, et une marge de 2 mm dessous l’image. L’option Premier paragraphe indique au texte que l’image se comporte comme un paragraphe de texte, ce qui signifie que le paragraphe suivant devra se mettre à sa suite.

Maintenant faites glisser l’image vers le paragraphe précédent, et sur sa gauche. Que constatez-vous ? Il n’y a plus de texte à droite. Normal puis que le texte doit être avant l’image. Je modifie dont l’adaptation du texte en choisissant Après. Mais maintenant, le texte est bien à droite de l’image, mais il la colle sans marge. Normal, car je n’ai pas mis de marge à droite.

Allez voir le paramétrage : il a été modifié pour tenir compte de la nouvelle position. Mais la marge droite doit être corrigée si on la veut identique à celle posée à gauche tout à l’heure…

Essayez aussi de mettre une bordure autour de l’image avec un espacement d’au moins 2 mm, puis ajouter une couleur d’arrière-plan et observez le résultat.

Vous en savez plus qu’il n’en faut pour insérer des images dans votre texte, facilement, avec précision et un résultat éclatant.

3.3 Associer une image à un caractère ou comme caractère

Dans la fenêtre de gestion, | Type | ‡ Ancrer ‡, deux options méritent précision.

Associer une image à un caractère est analogue à l’association d’une image à un paragraphe, sauf que l’ancrage, au lieu d’offrir la ‘surface’ d’un paragraphe, n’offre que la surface d’un caractère. L’intérêt est très certainement limité.

Associer une image comme un caractère est complètement différent. Un peu comme les lettrines, on remplace alors un caractère par une image. Ce cas de figure nécessite de régler l’alignement de l’image sur la ligne du texte (sur la ligne du haut, au centre, ou sur la ligne du bas). C’est un peu compliqué. Par ailleurs, la ligne qui reçoit l’image voit sa hauteur ajustée à celle de l’image.

Ces deux fonctionnalités sont réservées à des graphistes expérimentés.

3.4 Poser un hyperlien sur une image

Il est possible d’associer un hyperlien à une image, comme on peut en associer à tout passage. Pour que le lien fonctionne, il suffit que l’ordinateur soit relié à internet. Un hyperlien, sur un texte ou une image, peut aussi appeler un fichier de l’ordinateur ou du réseau interne.

Dans la fenêtre de gestion de la fenêtre, | Lier | ‡ Lier à ‡ :

♪ URL : [Adresse du site, obtenue, généralement par copie de la zone correspondante du navigateur];

Parcourir…► permet de déclarer un lien sur l’ordinateur;

♪ Nom : [Expression visible au survol du lien avec la souris] (peut rester vide, mais les utilisateurs apprécient de lire quelque chose);

Cadre : sans intérêt ici;

Les hyperliens sont traités ici : 3.2 Les liens. Cette fonctionnalité est totalement différente, malgré la similitude des termes, des fonctions vues au §1 de cette fiche. 

4. Transformations graphiques

Retouches

LibreOffice fournit une gamme d’outils utiles pour modifier l’image sur le plan graphique. C’est une palette flottante qui normalement s’affiche quand une image est sélectionnée. Si elle ne s’affiche pas :

Dans Menu : ▼ Affichage ▼ Barres d’outils ▼ Image (Bascule ; une coche indique l’affichage de la barre).

Cette barre présente des commandes classiques en retouche d’images, comparables à celle d’un retoucheur comme Gimp.

Image Map

Cet outil est disponible ici :

▲ sur l’image : ▼ Image Map <[Éditeur d’image Map].

L’image Map est une image comme celle d’un plan interactif, où des certaines zones sont assorties d’un lien pour aller consulter le site d’un restaurant, d’un service, d’une entreprise, etc. L’éditeur d’image Map permet de créer des zones sur l’image, et d’y associer ces hyperliens comme on l’a vu (ci-dessus en 3.4) dans le cadre pour un hyperlien sur l’image entière.

Conclusion

L’insertion d’image regroupe un ensemble de fonctionnalités particulièrement riches. Profitez-en ! Si vous avez des compétences dans les logiciels graphiques, utilisez-les pour découper vos images et faire les retouches qui s’imposent. Dans LibreOffice, vous n’aurez plus qu’à vous préoccuper du cadre et du positionnement.

Informations complémentaires

Liens

2.3 Les styles

3.2 Les liens

1.7 Quelques astuces

LOW – 30/03/2018 – 2

Plan de la fiche

1. Données d’identification

2. Générer un PDF à partir du document

Présentation

Cette fiche présente quelques astuces, souvent ignorées, qui peuvent, dans certains contextes être particulièrement pratiques.

1. Données d’identification

L’utilisateur d’un ordinateur est toujours identifié, ne serait-ce comme Invité. À plus forte raison quand l’utilisateur a rentré son login, ce qui est nécessaire quand plusieurs utilisateurs sont déclarés sur l’ordinateur.

LibreOffice connait cet utilisateur et lui attribue un dossier qui enregistre ses paramètres, parmi lesquels, ses données d’identité. Celles-ci sont enregistrées et modifiées ici :

Dans le menu général : ▼ OutilsOptions… ▼ LibreOffice/ Données d’identité;
Adresse ‡ ;
Prénom/Nom/Initiales : XXX XXX XXX ;

Utiliser les données dans les propriétés du document;
▼ ◄ OK ►.

La case à cocher joue un rôle important. Quand elle cochée :

  • Le nom et le prénom de l’utilisateur sont associés à la création et à la dernière modification du document, lisibles dans la fenêtre Propriétés (Dans le menu général : ▼ Fichier Propriétés | Général |;
  • Si le suivi des modifications est actif, le nom et le prénom sont associés à chaque modification réalisée par l’utilisateur.

De plus, il est possible, dans le texte, d’insérer des champs parmi lesquels, le nom, le prénom ou les initiales. Je vous accorde qu’il est sans doute plus rapide de les taper ; sauf si l’utilisateur est variable et qu’on tient à savoir qui a fait quoi.

 

Comment ça marche ?

Naturellement, ces données devraient êtres associées aux documents créés (créateur), modifiés, et si la gestion des modifications est activée, aux passages modifiés.

Mais LibreOffice donne le choix à chaque utilisateur d’associer ses données personnelles à ses documents ou modifications. J’apprécie beaucoup cette sollicitude.

2. Générer un PDF à partir d’un document

Il est possible dans LibreOffice Writer de générer un PDF à partir du document en cours.

Je sauvegarde mon document par précaution;

Dans Menu : ▼ Fichier Exporter au format PDF… <[Options PDF];

| Général |

Plage ‡ : au choix, ⨀ ToutPages ♪ NNNSélection pour le texte sélectionné uniquement;

Images ‡ au choix, généralement ⨀ Compression sans perte ⨀;

Réduire la résolution des images : permet de réduire surtout le poids du PDF résultant si les images sont abondantes;

Filigrane ‡ : ♪ Texte du filigrane (exemple : Provisoire);

Général

Exporter les repères de texte : cette option permet de récupérer le sommaire automatique comme sommaire du PDF ; les lecteurs apprécient;

Exporter les substituants : normalement décoché, car si cette case était cochée, ce serait, par exemple le noms des champs et non leur valeur qui serait exporter. Sauf cas exceptionnel.

Exporter les commentaires : normalement décoché, sauf cas particulier.

Exporter les pages vides insérées automatiquement : voir 1.6 Imprimer un document, § 3.2 Onglet LibreOffice Writer, Imprimer les pages banches insérées automatiquement;

Afficher le PDF après l’export : pour le vérifier;

| Autres onglets | : réponses au choix;

▼ ◄ OK ►.

Pour accéder au sommaire automatique dans le document PDF, dans les icônes de tête : ▼ ♥ Ruban vertical échancré vers le bas [Signets : atteindre les éléments…]♥. Le sommaire s’affiche.

 

1.6 Imprimer un document

LOW – 30/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Présentation

1. Paramétrer son imprimante sous Linux et MacOs

2. Paramétrer son imprimante sous Windows 10

2.1 Accéder aux imprimantes

2.2 Accéder aux propriétés système de l’imprimante sélectionnée

2.3 Accéder au paramétrage des options d’impression par défaut

2.4 Accéder à la file d’attente

2.5 À retenir sous Windows 10

3. Lancer une impression ordinaire

3.1 Onglet Général

3.2 Onglet LibreOffice Writer

3.3 Onglet Mise en page

3.4 Onglet Options

3.5 Propriétés de l’imprimante

4. Conclusion

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

Présentation

Cette fiche rassemble ce qu’il faut savoir pour lancer l’impression d’un document avec une imprimante paramétrée comme on le souhaite. Nous verrons plus loin les impressions particulières comme les cartes de visites, les étiquettes adresses, ou les mailings personnalisés.

On entend généralement par impression, une sortie papier imprimé obtenue avec une imprimante. C’est effectivement le cas général. LibreOffice dispose d’un module d’impression qui permet, plus largement, de choisir tout type de sortie : fax, imprimante sur réseau, modules externes (générer un PDF), etc.

Toute imprimante dispose d’un driver, interface entre le système et l’imprimante. Grâce à ce driver, l’utilisateur peut paramétrer des préférences et des choix spécifiques à chaque impression.

 

Il y a, pour simplifier, deux approches dans une imprimante : son côté ordinateur ( que j’appelle paramétrages système) et son côté résultat, le papier imprimé (options d’impression). Les options d’impression dépendent en partie des paramétrages. Ceux-ci sont donc incontournables. Je vais commencer par expliquer comment les enregistrer, sous MacOs et Linux, puis sous Microsoft.

Ensuite, nous aborderons la définition des options d’impression, par défaut et pour chaque impression particulière.

 

Le sujet est un peu complexe. Les liens dans le texte vous permettent de passer directement au paragraphe évoqué. N’hésitez pas à les actionner. Pour revenir au lien d’origine, utilisez la flèche arrière de votre navigateur.

1. Paramétrer son imprimante sous Linux ou MacOs

Même si vous n’utilisez ni Linux ni Mac, je vous invite néanmoins à prendre connaissance de cette démarche car cela vous sera utile pour aborder les paramétrages sous Microsoft.

Dans la barre de titre du bureau : ▼ ♥ paramètres tout à droite ♥;

Paramètres système…;

<[Tous les paramètres] ▼▼ Imprimantes.

En trois clics, une fenêtre propose le dossier des imprimantes, avec une icône par imprimante installée. Un bouton permet d’ajouter une imprimante nouvelle.

Le menu de la fenêtre [Tous les paramètres/ Imprimantes] propose :

Serveur : les tâches d’impression sont gérées par un serveur interne, appelé serveur d’impression. Pour le non-spécialiste, il suffit de laisser les paramètres en l’état.

Imprimante : (il est préférable d’avoir sélectionné une imprimante pour voir les choix proposés) :

Propriétés : appelle la même fenêtre qu’en ▼▼ sur l’icône de l’imprimante;

Dupliquer : permet de définir une imprimante semblable, mais pour laquelle on changera quelques paramètres. Vous comprenez, avec cette fonction, que les imprimantes présentées ici sont des imprimantes logiques, et non matérielles. En clair, la même imprimante physique sera présente ici en autant de versions que de paramétrages courants nécessaires;

Renommer : permet de changer le nom de l’imprimante, en particulier en cas duplication pour préciser un paramétrage spécifique;

Supprimer : pour retirer une imprimante;

Activée : cochée, indique que l’imprimante peut être utilisée;

Partagée : cochée, indique que l’imprimante peut être appelée à partir d’un autre ordinateur que celui auquel elle est physiquement connectée;

Créer une classe : sous Linux, on peut regrouper plusieurs imprimantes dans une classe et lancer l’impression au niveau de la classe. Le système choisit alors une imprimante disponible dans la classe;

Définir par défaut : permet d’avoir cette imprimante proposée par défaut à chaque impression;

Voir la file d’attente : quand une impression est lancée, elle est inscrite en file d’attente. En cas de souci, il est possible de relancer cette impression à partir de la file d’attente.

 

Ces fonctions sont identiques pour toutes les imprimantes. Selon les cas, certaines sont inactives. Mais, pour l’utilisateur, c’est clair : 3 fenêtres bien distinctes:

  • le dossier des paramètres système/ Imprimantes (celle-ci);
  • la fenêtre des propriétés de l’imprimante sélectionnée qui regroupe les paramètres système par défaut et les options d’impression par défaut
  • la fenêtre de la file d’impression.

 

Sous MacOs, les fenêtres sont analogues.

2. Paramétrer son imprimante sous Windows 10

Là, on change de monde. J’ai inventorié 8 fenêtres différentes pour accéder ou enregistrer les paramétrages. Ce délire n’a pas l’air de gêner Microsoft qui à la sortie de W10 a encore complexifié davantage la situation.

Rassurez-vous, nous allons faire simple et efficace. Libre à vous, ensuite, de vous promener dans ce dédale.

2.1 Accéder aux imprimantes

Le dossier correspondant à la fenêtre Paramètres système/ Imprimantes de Linux ou de MacOs n’existe pas sous Windows. L’équivalent, entouré d’une foule de fonctionnalités, se trouve avec :

Dans la barre des tâches: ▲ W10; ▼ Paramètres ▼ Périphériques;

Dans la colonne de gauche : ▼ Imprimantes et scanners;

Sur la gauche : la liste des imprimantes et des scanners déclarés dans le système, est affichée.

J’appelle cette fenêtre, la fenêtre de départ.

Je privilégie ce chemin pour accéder aux différentes fenêtres associées à la gestion de l’imprimante et aux impressions.

 

Il existe cependant une autre fenêtre ressemblant à un dossier dans laquelle toutes les imprimantes déclarées sont présentes, mais cette fenêtre est encombrée de tous les périphériques déclarés :

Dans la barre des tâches: ▲ W10; ▼ Paramètres;

Dans la fenêtre [Paramètres], à droite, après la liste ‡ Paramètres associés ‡ : ▼ Périphériques et imprimantes;

<[Périphériques et imprimantes].

▲ sur une imprimante de cette fenêtre : menu d’utilisation intéressant proposant d’accéder aux fenêtres détaillées ci-après :

Afficher les travaux d’impression en cours : (§ 2.4 Accéder à la file d’attente) ;

– Options d’impression (§ 2.3 Accéder aux options d’impression par défaut);

Propriétés de l’imprimante (2.2 Accéder aux propriétés système de l’imprimante sélectionnée, 3e étape : § Propriétés de l’imprimante);

Propriétés : cette fenêtre, commune à tous les périphériques est inutile dans notre démarche.

Retenez aussi les autres fonctionnalités :

Définir comme imprimante par défaut : important pour avoir cette imprimante proposée par défaut dans le choix de l’imprimante à chaque impression ;

Créer un raccourci : intéressant, pour poser l’imprimante sur le bureau et avoir ainsi accès à ce sous-menu directement ;

Supprimer le périphérique : pour nettoyer le dossier quand l’imprimante n’existe  plus ;

Dans cette approche, je regrette :

  • l’absence de la fonctionnalité Renommer l’imprimante. Il faut ouvrir le périphérique pour accéder à cette fonctionnalité, au premier onglet ;
  • en ouvrant l’imprimante, une nouvelle fenêtre (gérée par le driver) propose une série de choix parmi lesquels la fenêtre des paramétrages système.

C’est pourquoi, je lui préfère la première approche ci-dessus.

2.2 Accéder aux propriétés système de l’imprimante sélectionnée

Première étape

Dans la fenêtre de départ (1) : ▼ sur l’imprimante sélectionnée;

Un lien s’affiche avec des boutons;

Le lien Ouvrir l’application de l’imprimante permet d’ouvrir l’application du constructeur qui fait double emploi avec toutes les fenêtres de paramétrage Windows; inutile.

Les boutons :

Ouvrir la file d’attente ► : ouvre, non pas la file qui est ouverte par le système quand une impression est demandée, mais la fenêtre permettant de gérer la file d’attente; voir ci-après;

Gérer ► : ouvre une fenêtre intermédiaire que j’appelle gestion de l’imprimante sélectionnée (2e étape ci-après);

Supprimer ► : pour supprimer l’imprimante du système; confirmation est demandée.

Deuxième étape : gestion de l’imprimante sélectionnée

La barre de titre persiste à appeler la fenêtre : Paramètres.

La page porte le titre de l’imprimante sélectionnée.

Le menu de gauche propose des choix déjà vus : ouvrir la fenêtre de la file d’impression, lancer l’application du constructeur.

Ce qui nous intéresse ici :

Propriétés de l’imprimante : pour paramétrer l’imprimante côté système (3ème étape ci-dessous);

Préférences d’impression : pour définir les paramètres d’impression par défaut (côté impression, point 2.3 ci-dessous).

Troisième étape : propriétés de l’imprimante

Nous voilà enfin au cœur du sujet.

Cette fenêtre permet de préciser les paramètres par défaut dans le domaine de la connexion de l’imprimante à l’ordinateur et du processus d’impression.

Le contenu de cette fenêtre dépend du driver installé. Pour ma P1102, par exemple :

| Général | : informations générales, ◄ Préférences ► (Options d’impression par défaut, point 2.3 ci-dessous) ►, ◄ imprimer une page de test ► (intéressant après installation ou changement de toner);

| Partage | je parle des imprimantes partagées ici ;

| Ports | : informations techniques ; ne pas modifier sans savoir ce qu’on fait…

| Avancé | Ces paramètres permettent au système de lancer les impressions ou de les bloquer à volonté ; ne pas modifier sans savoir ce qu’on fait…

| Gestion des couleurs | Le rendu des couleurs est un gros problème. Ici, le bouton, Gestion des couleurs permet d’apporter un essai de solution. Pour techniciens avertis…

| Sécurité | En clair, qui a le droit d’utiliser l’imprimante, non seulement pour imprimer, mais aussi pour la gérer…

| Paramètres du périphérique | J’ai ici plusieurs paramètres intéressants :

  • Récupération après bourrage : en clair, après qu’une impression ait été interrompue suite à un bourrage papier, quand l’imprimante est relancée, l’impression recommence à zéro. C’est intéressant sauf quand il s’agit d’un document de 100 pages et que le bourrage arrive à la 99ème.
  • Messages d’état : activée, cette fonction délivre l’état de l’imprimante à l’écran.
  • Page de nettoyage : le bouton permet de lancer un nettoyage. Résultat concret variable suivant les imprimantes et le papier utilisé.
  • Densité d’impression : permet de doser la force de l’encre.
  • Contrôle EcoSmart : pour les économies d’énergie, paramétrage du délai de mise en veille, et de mise hors tension.
  • Mode Recto-verso : autorisé ou pas.

| À propos de | donne des informations intéressantes, en particulier le compteur de feuilles imprimées.

 

Vous l’avez compris, on ne vient pas dans cette fenêtre tous les jours. Mais on est obligé d’y passer au départ, et si nécessaire ensuite.

2.3 Accéder au paramétrage des options d’impression par défaut

Dans la gestion de l’imprimante sélectionnée (2.1/ Gérer ci-dessus) : ▼ Préférences d’impression; <[Options d’impression];

Retenez que cette fenêtre se retrouve dans deux circonstances bien différentes :

1. Ici, pour enregistrer les préférences d’impression ;

2. Au lancement des impressions, en cliquant sur ◄ Propriétés… ►.

Mais, si son dessin est identique, le rôle joué dans chaque circonstance est bien différent :

1. Ici, les valeurs par défaut sont enregistrées, et modifiées éventuellement;

2. Là, les valeurs par défaut sont proposées à l’impression de chaque nouveau document, modifiables ; à la réimpression d’un document, les valeurs précédemment modifiées se retrouvent telles quelles.

Pour ma P1102, 4 onglets me permettent de préciser :

  • le nombre de copies par défaut (1, généralement),
  • si l’impression est en noir et blanc (ou en nuances de gris),
  • le format du papier (imprimé),
  • s’il faut utiliser un papier (et un bac) différent pour la page 1 (couverture),
  • la source (bac d’alimentation),
  • le type de papier (épaisseur, feutrage),
  • la qualité d’impression, l’économie d’encre,
  • la conversion de taille entre document et le papier,
  • s’il faut imprimer un filigrane,
  • s’il faut imprimer en recto-verso, plusieurs pages par feuille,
  • l’orientation, portrait ou paysage, la rotation.

Dans LibreOffice, le lancement d’une impression se fait dans un dialogue plus complexe pour tirer partie de toutes les fonctionnalités de l’imprimante. Retenez pour le moment que cette fenêtre Options d’impression fait partie du dialogue. Cette fenêtre est donc présentée en détail ci-dessous, § 3. Lancer une impression ordinaire/ Propriétés de l’imprimante.

2.4 Accéder à la file d’attente

Le bouton est accessible dans la fenêtre § 2.1 ci-dessus après avoir sélectionné l’imprimante dans la liste de droite.

La fenêtre, titrée avec le nom de l’imprimante, sans plus, propose en menu : Imprimante, Document, Affichage (pour actualiser la liste).

Le menu Imprimante propose :

Définir comme imprimante par défaut (ce choix n’est pas à sa place, mais c’est le chemin le plus rapide pour y arriver…);

Options d’impression : appelle la fenêtre décrite en § 2.3. ci-dessus;

Propriétés : appelle la fenêtre décrite en § 2.2, 3e étape ci-dessus.

2.5 À retenir sous Windows 10

Le chemin pour arriver à la fenêtre Gestion de l’imprimante sélectionnée car tout est accessible à partir de cette fenêtre. Ci-dessus : § 2.1 Gérer, Propriétés de l’imprimante sélectionnée. Cette fenêtre est décrite au point § 2.2, 3e étape.
Le chemin pour arriver à la fenêtre des préférences d’impression : point § 2.3 ci-dessus.

Le chemin pour arriver à la file d’impression : point § 2.4 ci-dessus.

3. Lancer une impression ordinaire

Nous sommes maintenant dans le traitement de texte, avec un texte à l’écran que nous voulons imprimer.

Il s’agit d’imprimer le document affiché.

Dans le menu général : ▼ Fichier ▼ Imprimer… [Ctrl+ P] ;
La combinaison [Ctrl+ P] donne le même résultat;

<[Imprimer];

Notez qu’il est possible d’imprimer un document sans le charger au préalable, à partir de l’explorateur :

Dans l’explorateur Windows  : ▲ [Document à imprimer] ▼ Imprimer.
(Attention : l’impression du document complet démarre immédiatement, sans paramétrage ni aucune autre confirmation).

Faisons l’apprentissage de cette fenêtre d’impression.

3.1 Onglet Général

La fenêtre Imprimer qui s’affiche à l’appel de la fonctionnalité d’impression dans le traitement de texte, comprend plusieurs onglets :

▼ | Général |

Imprimante ‡ (La liste de toutes les imprimantes disponibles est affichée ; l’imprimante par défaut – ou celle utilisée dans l’impression précédente du même document – est présélectionnée) : si nécessaire, ▼ sur une autre imprimante pour la sélectionner;

> + Détails : sans intérêt;

> ◄ Propriétés ► : pour modifier les options d’impression par défaut; ce point est détaillé plus bas;

Plages et exemplaires

© Toutes les pages : pour imprimer le document complet;

© Pages : ♪ numéro de la page à imprimer, ou passage (ddd-fff, pages de début et de fin, ou une combinaison des deux (xxx, yyy-zzz, aaa…);

© Sélection : un passage a été sélectionné au préalable dans le document (sinon, ce bouton est inactif) : lui seul sera imprimé;

Dans tous les cas, l’aperçu à gauche montre les feuilles imprimées ; les boutons permettent de tourner les pages;

Voir précision complémentaire 1.ci-après;

Nombre d’exemplaires : nnn;

Si plusieurs exemplaires sont demandés, et si le document a plus d’une page : ◩ permet de préciser dans quel ordre les feuilles imprimées doivent sortir : assemblées (123, 123…) ou non (11, 22, 33…); voir  précision complémentaire 2. ci-après;

Imprimer dans l’ordre inverse : il peut être préférable (par exemple, en vue d’un assemblage manuel) d’obtenir les feuilles imprimées, la dernière en tête du paquet. Cette option le permet;

Imprimer

Commentaires : suivant les caractéristiques du document : texte seul, texte avec les commentaires, commentaires seuls.

Précisions complémentaires :

1. Important : quand le document est constitué de plusieurs parties avec des styles de type page différents, utilisant des numérotations de page propres à chaque partie, les numéros de page à indiquer ici sont relatifs à l’intégralité du document. Il faudra donc, éventuellement, procéder à un calcul préliminaire.

Exemple : supposons que notre document comprend une introduction de 6 pages, et un texte à la suite dont la première page a le numéro 1. Si on veut imprimer les pages 2 et 3 de l’introduction, on indiquera ‘2-3’ ; en revanche, si on veut imprimer les pages 4 et 5 du texte, il faudra indiquer ‘10-11’, car pour l’imprimante, la page 1 du texte est en fait la septième page (6+1).

2. Non assemblées : c’est l’option pour préparer des documents remis feuille par feuille aux participants d’une réunion.

En pied d’onglet :

Dans la plupart des cas, cet onglet permet de lancer l’impression sans avoir à ajouter d’autres paramétrages :

OK ► lance l’impression;

Annuler ► ferme la fenêtre sans lancer l’impression.

Ces deux boutons sont opérationnels sur chaque onglet.

3.2 Onglet LibreOffice Writer

Cet onglet permet de préciser des options intéressantes pour des cas très particuliers. L’idée générale est que les jeux d’essai peuvent être imprimés le plus simplement possible (plus rapides, et plus économiques) à condition de supprimer quelques options.

Contenu

Arrière-plan de page : les pages du document peuvent être paramétrées avec un arrière-plan (couleur, image, filigrane) ; cette option me permet de préciser si je veux que cet arrière plan soit imprimé ; généralement, on ne l’imprime pas sur les jeux d’essai, mais uniquement sur le jeu final;

Images et autres objets graphiques : l’impression des images ou graphismes, sur certaines imprimantes, ralentit considérablement le temps d’impression ; ce choix permet d’optimiser le temps en fonction du besoin ; seul un cadre les représentera permettant de vérifier le positionnement relatif du texte;

Texte masqué : il est possible de paramétrer en cours de saisie, du texte invisible pour certains mais pas pour d’autres. Ce choix étend ce paramètre à l’imprimé ; les subtilités du marquage (caractères ou paragraphes sont étudiées ici : 3.1 Affichages et repères, § 4.5 les caractères masqués… et § …4.6 Les paragraphes masqués);

Substituants de texte : il est fréquent dans les mailings par exemple, de mettre des champs qui seront remplacés par des données. Exemples : Nom, Prénom, Codepostal, Ville, etc. Pour l’impression, on peut vouloir les noms de champs ou ce qui les remplace. Ce qui les remplace = substituant.

Contrôles de formulaire : comme pour les substituants, les champs étant ici les zones de saisie d’un formulaire. L’option permet de choisir entre le nom de la zone ou son contenu.

couleur

Imprimer le texte en noir : plus rapide parfois, plus économique toujours, d’imprimer sur les jeux d’essai, en noir plutôt qu’en couleur.

Pages

Imprimer les pages banches insérées automatiquement : tous les mots sont importants pour comprendre cette option. Quand la mise en chapitre s’accompagne d’une impression nécessaire de la première page d’un chapitre en page impaire, le logiciel fournit une page blanche éventuellement en fin de chapitre précédent pour respecter la consigne. Cette option confirme l’impression de cette page blanche insérée automatiquement.

3.3 Onglet Mise en page

Les options de cet onglet sont très puissantes. C’est l’occasion, pour ceux qui découvrent le traitement de texte, d’aborder des fonctionnalités étonnantes.

L’idée générale est que l’on peut faire tout autre chose que d’imprimer une page par feuille de papier. La feuille peut recevoir 2 pages ou plus. Avec l’impression recto-verso, même semi-automatique comme sur la P1102 qui coûte moins de 100 €, il est possible d’imprimer en document sous forme de brochure. Revue de détail.

Je réserve ici le mot page pour une page du document, et le mot feuille pour la feuille imprimée.

| Mise en page |

Mise en page

Pages par feuille ou Brochure

♫ Pages par feuille :

Basiquement : 1; la feuille imprimée correspond, en contenu et présentation (portrait ou paysage) à la page du document.

En déclarant 2, la feuille imprimée sera présentée (pour une page orientée portrait) orientée paysage, les deux pages du document, réduites de moitié, étant imprimées l’une à côté de l’autre. En clair, le format de la feuille est divisé par le nombre de pages par feuille, et l’orientation change (pour les nombres pairs) pour tenir sur une feuille.

Se pose alors l’ordre des pages sur la feuille :

Ordre : basiquement, de gauche à droite, puis de haut en bas ; mais le combo propose toutes les options ;

Ce choix de poser plusieurs pages sur une feuille est traité par LibreOffice après tous les autres paramétrages. En d’autres termes, il s’agit d’une mise en page qui n’influe, en dernier ressort, que sur la taille du texte et sur son orientation pour tenir sur une feuille.

Dessiner une bordure autour des pages : c’est souhaitable pour du multi-page, mais l’option est opérationnelle pour une page par feuille.

Le multi-page par feuille est fréquent dans un autre module de LibreOffice (Impress) pour les story-boards des panoramas : 2,4, 6 ou plus photos par pages sous forme de vignettes.

 

Brochure : Cette fonctionnalité permet partir d’un document composé en pages A4, d’obtenir un paquet de feuilles imprimées, qu’il suffira, après impression, de prendre telles quelles et de les plier en deux pour avoir toutes les pages dans l’ordre, et le bon sens, en format A5 : comme une brochure !

Pour obtenir ce résultat, l’utilisateur prépare son texte avec des pages en vis-à-vis, dans un format A4 ordinaire. Il lance l’impression avec les paramètres standard plus le recto-verso dans les options d’impression et le choix Brochure ici. C’est assez fantastique !

 

Côté des pages

Il peut être nécessaire, pour des recto-verso complétement manuel, d’imprimer d’abord les pages de gauche (ou paires), puis ensuite les pages de droite (ou impaires). Le cas général étant Toutes les pages.

En revanche, si je paramètre plus loin le recto-verso semi-automatique, je déclarerai ici Toutes les pages.

3.4 Onglet Options

Créer des tâches d’impression uniques pour des sorties assemblées : pour spécialistes.
Utiliser uniquement le bac d’alimentation à partir des préférences de l’imprimante : encore un choix pratique appréciable. Ne concerne que les imprimantes proposant plusieurs bacs d’alimentation (plusieurs cassettes ou une cassette et un introducteur vertical). Explications.

Quand on crée un rapport, la première page sert de couverture, imprimée généralement sur un support particulier (plus épais, en couleur, etc.). Quand l’imprimante a deux bacs, un peut contenir les feuilles blanches, et l’autre les feuilles de couvertures. Le choix du bac peut être paramétré sous LibreOffice, dans les styles de pages (un style Couverture et un autre Style par défaut). Pour les jeux d’essais, il est préférable de ne pas imprimer la page de couverture sur son support rigide, mais comme les autres pages sur une feuille ordinaire. Pour cette option, la case ici est cochée.

Utiliser uniquement la taille du papier suivant les préférences de l’imprimante : choix comparable au précédent, adapté ici à la taille du papier. Permet de sortir des formats réduits, lors des jeux d’essai, sur du papier ordinaire.

3.5 Propriétés de l’imprimante

Cette fenêtre s’ouvre quand je clique sur le bouton ◄ Propriétés… ► dans | Général | ‡ Imprimante ‡.

Elle est particulière à chaque imprimante. Comme la plupart des fonctionnalités se retrouvent d’une imprimante à l’autre, je les présente ici en détail à partir de mon imprimante, HP LaserJet P1102.

Je rappelle que cette fenêtre est identique à celle que nous avons vue dans les paramétrages système (§ 2.3 Accéder aux options d’impression). Les valeurs affichées ici sont celles enregistrées dans la fenêtre système.

Par suite, certaines zones, à ce moment de l’impression, sont inutiles car elles sont déjà paramétrées dans la fenêtre précédente.

 

| Avancés |

Réglages rapides

Il est possible de récupérer ici des réglages antérieurs pour éviter d’avoir à ressaisir les paramètres.

Par défaut, le système propose Valeurs par défaut et le bouton à droite est masqué.

En changeant ce nom par le nom d’un paramétrage personnel (par exemple : Courrier), le bouton à droite propose alors ◄ Enregistrer ► ; c’est sympathique, mais il me sera préférable de revenir le cliquer quand j’aurai saisi tous les paramètres pour Courrier.

Si j’ai déjà enregistré des paramétrages, le combo me permet d’en choisir un ou de rester avec les valeurs par défaut.

En fait, ces valeurs par défaut sont un paramétrage enregistré dans les paramétrages système (et modifiables durablement qu’à cet endroit).

Copie ‡ : inutile ici.

Caractéristiques de l’imprimante ‡ : inutile ici.

 

| Papier/Qualité |

L’ouverture de la fenêtre se fait sur cet onglet par défaut.

Réglages rapides de tâche d’impression

Il s’agit de la même entrée que dans l’onglet précédent (nom du paramétrage). Elles sont solidaires. On la retrouve sur tous les onglets.

Options de papier

Format : il s’agit de préciser ici la taille des feuilles imprimées. En plus des formats standards, proposés en combo, je peux donner un format particulier avec les deux dimensions originales, et donner un nom à ce format pour l’enregistrer et le retrouver plus tard.

Utiliser papier/couverture différentes : cette option indique que la couverture est d’un autre papier. Si elle est cochée, un combo demande de préciser ce qu’est la couverture.

Source : pour les imprimantes disposant de plusieurs alimentations, précise ici la source à utiliser.

Type de papier : permet de préciser la nature du papier pour que l’imprimante s’y adapte (encrage).

Qualité d’impression

Le combo permet de choisir la résolution (300, 600 ou 1200). Pour  les brouillons, 300 est suffisant ; pour les impressions courantes, 600 est très satisfaisant ; pour des courriers ou des documents important, 1200 donne une excellente qualité.

Economode : toutes les imprimantes modernes proposent se choix. L’option réduit la charge de l’encre améliorant sensiblement la rentabilité des cartouches.

La nuance entre résolution et économode est subtile. La résolution se joue en nombre de points d’encre sur une surface donnée (précision du trait) ; l’économode se joue en charge d’encre, le résultat étant plus gris que noir.

 

| Effets |

Options de redimensionnement

Il s’agit ici de transformer l’image d’une page en une image feuille.

L’option est à choisir entre 3 :

Taille réelle, Imprimer le document sur…, % de la taille normale.

– Taille réelle : l’image de la page est collée en quelque sorte sur la feuille (aux nuances près);

Imprimer le document sur… : permet toutes les transformations.

Mettre à l’échelle du document : ce libellé est imprécis. Il faut comprendre avec mon vocabulaire : Transformer la page pour l’adapter à la feuille.

– % de la taille normale : là aussi, il faut comprendre : feuille = % de la page. Le choix permet tous les essais. Attention, une page agrandie sera tronquée sur la feuille ; une page rétrécie sera calée en haut à gauche de la feuille.

Filigranes

Le filigrane est un texte affiché en diagonale pour signaler un caractère déterminant du document (exemples : Confidentiel, version provisoire, etc.).

Le combo permet de choisir dans les filigranes existants. ◄ Modifier ► permet de modifier un texte existant, d’en créer un nouveau.

Première page uniquement : pour que le filigrane ne sorte que sur la première page.

 

| Finition |

Cet onglet est important.

Options de document

Imprimer recto-verso (manuellement). Mon imprimante autorisant le recto-verso semi-automatique, en cochant cette case, l’impression se fera en deux temps. Au premier temps, les feuilles verso sont imprimées. Puis l’impression s’interrompt et le système me demande de remettre les feuilles imprimées dans le bac sans changer l’orientation. J’obtempère et je clique sur ◄ Continuer ►. Les feuilles recto sont alors imprimées.

Retourner les pages vers le haut. Pour l’option de base, cette case n’est pas cochée. Cela signifie que lorsque je vais prendre une feuille imprimée recto-verso, les têtes des 2 pages seront du même côté. Les pages pourront être reliées sur la tranche gauche.

En revanche, si je coche cette case, l’en-tête du verso viendra à la suite du bas de page du recto. Les pages pourront être reliées sur la tranche supérieure (en-tête recto).

♫ Pages par feuille : cette entrée ne fait pas double emploi avec celle que nous avons vu à l’onglet Mise en page ci-dessus. Nous sommes ici aux finitions. Les deux effets se cumulent. La Mise en page sera d’abord faite, puis le nombre de pages par feuille déclaré ici sera appliqué. Attention au résultat. Logiquement, si dans la Mise en page plusieurs pages ont été paramétrées par feuille, ici on laisse à 1.

Orientation

⨀ Portrait, Paysage : classique;

Faire pivoter de 180° : permet d’obtenir un effet miroir sur la tranche verticale.

 

| Services |

Cet onglet permet de préciser le site d’aide du fabricant, et d’imprimer les différentes pages systèmes de l’imprimante : test, démonstration, configuration et consommables. La feuille configuration donne aussi des statistiques de production (nombre de pages, incidents) et les paramètres par défaut.

4. Conclusion

On peut avoir deux attitudes vis à vis de son imprimante : l’utiliser d’une manière basique, refusant de comprendre ce qu’on considère comme des caprices, ou l’apprivoiser en découvrant ses mystères et ses potentialités à l’occasion de travaux spécifiques.

L’évolution des matériels ne s’est pas faite en favorisant leur longévité ; les prix ont baissé dans des proportions importantes. Les premières laser coûtaient 7 à 8 fois celles d’aujourd’hui pour des performances comparables. Elles duraient 20 ans et plus, alors qu’aujourd’hui une imprimante normalement sollicitée ne vivra pas cinq ans.

Les drivers sont désormais très sophistiqués. Le problème est qu’on ne fait pas des travaux sophistiqués tous les jours. On oublie facilement, d’une fois à l’autre, les astuces trouvées. Je vous invite avec insistance, dans ce travail d’apprivoisement de vos imprimantes, à bien noter vos paramétrages lors de travaux un peu particuliers. Vous apprécierez, quand des travaux analogues se présenteront bien plus tard, de retrouver vos notes pour ne pas avoir à réinventer l’eau chaude à chaque fois.

Informations complémentaires

Liens

3.1 Affichages et repères

4.3 Composer des cartes de visites

4.4 Composer des étiquettes adresses

4.5 Composer un mailing personnalisé

 

1.4 Les gestes de base

LOW – 30/03/2018 – 2

Plan de la fiche

Reconnaître un mot, une phrase, un paragraphe

Se déplacer dans le texte

Sélectionner un texte

Sélections explicites

Sélections implicites

Annuler et rétablir

Cadrer son texte

Mettre en retrait un paragraphe ou une suite de lignes

Mettre un passage en relief

Rendu des impressions

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Les procédures

BPMI 4.1 La saisie des informations

 

Cette fiche regroupe ce qu’il faut savoir, au minimum, pour saisir un texte présenté correctement. Je vous conseille vivement de vous approprier ces gestes élémentaires. Vous l’apprécierez par la suite.

Reconnaître un mot, une phrase, un paragraphe, une page

En traitement de texte, les mises en forme se font par blocs qu’il est important de savoir reconnaître. Car les mises en forme concernent des entités précises. Donc, pour appliquer une mise en forme (on dit aussi un style), il faut savoir quelle entité choisir.

L’entité mot est une suite de caractères encadrée par une espace ou un signe de ponctuation.

L’entité phrase est un passage encadré par deux « . » ou le début d’un paragraphe et un « . ».

L’entité paragraphe est une suite de mots ou de phrases, terminé par un retour à la ligne posé dans le texte avec [Entrée].

L’entité page est le plus souvent le texte entier, mais ce peut être aussi une suite de paragraphes encadrés

  • le plus souvent par le début du document et le saut de page posé dans le texte avec [Ctrl+ Entrée],
  • entre deux [Ctrl+ Entrée],
  • ou par un [Ctrl+ Entrée] et la fin du document.

Les sélections expresses (ci-après) utilisent ces distinctions.

Se déplacer dans un texte

« Se déplacer » peut signifier deux choses :

  • Afficher un autre passage du texte
  • Déplacer le point d’insertion ailleurs.

Par exemple, je peux, après avoir tapé plusieurs pages, vouloir revenir au début de la page en cours ou au début du document, simplement pour me relire avant de continuer ma frappe.

Je peux aussi, à cette occasion vouloir faire une correction : il me faut alors déplacer le point d’insertion là où je veux la taper.

La souris permet bien entendu de poser le point d’insertion où l’on veut dans le texte visible.

  • Les flèches directionnelles (◄ ►▲▼) déplacent le point d’insertion d’un cran vers la gauche, la droite, la ligne supérieure ou la ligne inférieure. Au besoin, l’affichage du texte est modifié de telle sorte que le point d’insertion est toujours visible.
  • Les touches [Début] et [Fin] déplacent le point d’insertion au commencement de la ligne ou à la fin. Il s’agit de la ligne sur laquelle il est positionné.
  • Les touches [Page ▲] et [Page ▼] déroulent le texte d’une page écran vers le haut ou vers le bas. Le point d’insertion est déplacé d’un nombre de lignes équivalent, restant à la même place sur la ligne.

En combinaison avec la touche [Ctrl+], ces mêmes touches ont un autre effet.

  • [Ctrl+ ◄ ► ▲ ▼] déplacent le point d’insertion par mot (horizontalement) ou par paragraphe (verticalement). L’affichage est modifié en conséquence.
  • [Ctrl+ Début ou Fin] déplacent le point d’insertion en début ou en fin de document. L’affichage est modifié en conséquence.
  • [Ctrl+ Page▲ ou Page▼] déplacent le point d’insertion vers une autre zone que la zone d’édition, vers le haut ou vers le bas. Par exemple, si le point d’insertion est dans la zone principale d’édition du texte, [Ctrl+ Page▲] positionne le point d’insertion au début de la zone d’en-tête de cette page.

Sélectionner un texte

La plupart des manipulations dans un texte se font sur la sélection. J’ai décrit la sélection en détail dans la fiche BPMI 4.1 La saisie des informations.

J’ajoute quelques précisions qui concernent le traitement de texte.

Sélections explicites

Un double-clic (▼▼) sur un mot sélectionne ce mot.

Un triple-clic (▼▼▼) dans une phrase sélectionne la phrase.

Un quadruple-clic (▼▼▼▼) dans un paragraphe sélectionne le paragraphe.

[Ctrl+ A] sélectionne tout le document si le point d’insertion est dedans.

Sélections implicites

J’appelle sélection implicite une sélection par défaut en l’absence de toute sélection volontaire et visible (surbrillance ou négatif).

Le mot contenant le point d’insertion est en sélection implicite.

Il en est de même pour un paragraphe, pour une zone particulière (en-tête ou pied-de-page, zone de notes en bas de page) et la page.

Cela signifie que même sans sélection volontaire et visible, le contenant du point d’insertion est susceptible d’être affecté par la modification d’une propriété de ce contenant. Exemples :

Quand un mot contient le point d’insertion, déclarer la mise en gras provoque la mise en gras de ce mot. Si l’on veut mettre en gras qu’une lettre du mot, il faut la sélectionner.

Quand un paragraphe contient le point d’insertion, la mise en retrait du paragraphe joue pour tout le paragraphe sans qu’il soit nécessaire de le sélectionner au préalable.

Quand une entité page contient le point d’insertion, un changement de marge affecte toute cette entité sans qu’il soit nécessaire de la sélectionner en entier.

L’étude sur les styles (de caractère, de paragraphe ou de page) nous permettra de mieux comprendre ces sélections implicites.

Annuler et rétablir

Annuler consiste à mettre le texte dans l’état où il était avant la dernière saisie. Dans ce contexte, la dernière saisie sera le mot saisi ou l’espace. Ainsi, si je commence à taper les trois premiers mots d’une nouvelle phrase, et que je veuille les annuler, je peux utiliser plusieurs méthodes : 1. Je sélectionne le début de ma phrase en triple-cliquant dessus, et [Suppr] ; 2. Je fait Annuler 5 fois, 3 pour les mots, et 2 pour les espaces qui les séparent.

L’annulation se fait avec [Ctrl+ Z].

Rétablir consiste à supprimer l’effet d’une annulation. Le rétablissement se fait avec le raccourci [Ctrl+ Y].

Annuler et Rétablir ne sont possibles que grâce à une pile qui enregistre les saisies. La profondeur de cette pile est paramétrable par l’utilisateur ici:

Dans Menu : ▼ OutilsOptions… ▼ LibreOffice/ Mémoire ;
Dans ‡ Cache des objets insérés ‡: ♪ Nombre d’objets: NNN ;
▼ ◄ OK ►.

Cadrer son texte

Le cadrage consiste à présenter un paragraphe ou une entité page suivant 4 modalités différentes. Ce sont :

  • aligné verticalement sur la marge gauche (par défaut, classique),
  • aligné verticalement sur la marge droite,
  • centré : chaque ligne est alignée sur son milieu, donnant une marge variable d’un ligne à l’autre, mais égale à droite et à gauche,
  • justifié : aligné verticalement sur les deux marges (livres, articles de journaux).

Le cadrage se fait :

(je commence par sélectionner l’entité page, le ou les paragraphes à cadrer);

Dans Menu : ▼ Format Aligner ▼ [mon choix].

Le choix est visible dans la barre des boutons. Le bouton correspondant au cadrage dans lequel se trouve le point d’insertion apparaît fonctionnel.

Le cadrage peut être déclaré aussi plus rapidement en cliquant sur le bouton voulu. Les quatre boutons fonctionnent comme des boutons radio : un seul est fonctionnel à la fois.

Mettre en retrait un paragraphe ou une suite de lignes

Il est inutile de taper des espaces en début de ligne pour mettre une ligne en retrait, car l’espace est un caractère élastique. Pour une ligne, ça pourra passer, mais pour deux, il y aura toujours un décalage. Heureusement, il existe une méthode plus fiable et plus simple.

La mise en retrait concerne un paragraphe. Ce paragraphe doit donc exister, c’est à dire, concrètement, se terminer par un retour à la ligne enregistré avec [Entrée] au fil du texte.

Dans le paragraphe à mettre en retrait, n’importe où : ▼▼▼ : le paragraphe est sélectionné;

Dans Menu : ▼ Format EspacementAugmenter le retrait (je repère le bouton stylisé en début de ligne).

(La ligne du dessous, Diminuer le retrait, fait l’opération inverse).

Si les deux boutons, Augmenter le retrait et Diminuer le retrait sont présents dans la barre des boutons, cette opération est plus rapide en cliquant directement dessus.

La distance des déplacements dépend des tabulateurs visibles dans la règle horizontale affichée entre les boutons et le haut de la page. Ces tabulateurs sont réglés par défaut ici :

Dans Menu : ▼ OutilsOptionsLibreOffice Writer/ Général;

Dans ‡ Paramètres ‡ : ♪ Tabulations : NNN (distance entre 2 tabulateurs);

▼ ◄ OK ►.

Mettre un passage en relief

Il s’agit de mettre un passage en italique ou en gras ou encore avec d’autres artifices.

Il y a deux méthodes pour mettre un passage en relief.

Encadrement :

Avant de taper le passage à mettre en relief, je vérifie que le point d’insertion est bien au début du passage à taper;

j’active le relief en cliquant sur le bouton correspondant (gras, italique… – ces boutons fonctionnent en bascule);

je tape le passage jusqu’à la fin du relief (le texte apparaît avec le relief choisi);

Je supprime le relief : ▼ sur le même bouton – de fonctionnel, il devient disponible.

Si je ne connais pas les boutons, je peux passer par le menu:

Dans Menu : ▼ FormatCaractère…;

<[Caractère] | Police | ‡ Style ‡ : je sélectionne le style voulu;

(le bouton correspondant devient fonctionnel);

▼ ◄ OK ►.

 

Modification :

Je tape mon texte sans me soucier de la mise en relief;

Ensuite, je sélectionne le passage à mettre en relief (les sélections implicites fonctionnent aussi);

Je clique sur le bouton du relief voulu : mon passage est mis en relief.

Rendu des impressions

Quelques précisions générales concernant les impressions car nous y reviendrons en détail. Beaucoup d’utilisateurs du traitement de texte s’imaginent que la page imprimée ‘rendra’ exactement ce qu’ils voient à l’écran. C’est un fantasme qui a un nom, le WYSIWYG (What you see is what you get = ce que vous voyez sera ce que vous obtiendrez). Ça peut arriver, mais alors, c’est un coup de chance.

Sauf cas très particuliers et rares, un texte est comparable à une pâte molle qui prend la forme de son récipient. La forme de l’écran est toujours différente de la forme imposée par l’imprimante.

J’insiste sur ce point. C’est une autre manière de dire qu’un texte est tapé à la volée pour prendre l’espace disponible en séquence, un caractère après l’autre, et non avec un caractère à telle coordonnée (X,Y) de la page !

Informations complémentaires

Liens

BPMI 4.1 La saisie des informations

 

1.3 Document : création, édition, sauvegarde, rappel

LOW – 30/03/2018 – 2

Logiciel et version

Windows 10 ;

LibreOffice 5.3.7  (https://fr.libreoffice.org/) ;

Plan de la fiche

1. Pour créer un nouveau document

2. Entrer et modifier le texte

2.1 Texte à la volée

2.2 Insertion ou écrasement

2.3 Mise en forme

3. Sauvegarder son travail

3.1 Enregistrer

3.2 Enregistrer le fichier distant

3.3 Enregistrer sous…

3.4 Sauvegardes automatiques

4. Rappeler un document

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures 

1. Pour créer un nouveau document

LibreOffice n’est pas ouvert

Je lance LIbreOffice comme nous l’avons vu au chapitre précédent, en choisissant Créer un nouveau document Writer.

LibreOffice est ouvert

À partir de n’importe quel document ouvert dans n’importe quel module :

Dans le menu général : ▼ Fichier ▼ Nouveau… ▼ Document texte [Ctrl+ N].

Ou pus rapidement encore : [Ctrl+ N].

 

La procédure se termine dans les deux cas par l’ouverture d’une nouvelle fenêtre, vierge de texte.

2. Entrer et modifier le texte

La frappe du texte dans la zone d’édition se fait en fonction d’un certain nombre de paramétrages que la standardisation nous font trop facilement oublier.

2.1 Texte à la volée

Le texte est composé à la volée. Tout caractère tapé au clavier se met à la place du point d’insertion, positionnant celui-ci automatiquement à sa suite.

Si la distinction entre point d’insertion et curseur n’est pas encore claire pour vous, je vous invite à consulter mon dictionnaire pour ces deux termes (PRT 2.1 Dictionnaire/#curseur et PRT 2.1 Dictionnaire/#point-insertion). La fiche BPMI 4.1 La saisie des informations est un référentiel incontournable qu’il faut connaître.

En traitement de texte, on peut donc mettre du texte n’importe où dans le document existant. Il suffit, avant la frappe, de poser le point d’insertion à l’endroit où l’on veut que le caractère se mette.

En revanche, on ne peut pas mettre du texte n’importe où dans la page vide. Au départ, le premier caractère tapé se met en tête de page. Et quand le point d’insertion est en fin de texte, le nouveau texte se met à sa suite.

2.2 Insertion ou écrasement

Il existe un mode différent de la frappe à la volée (insertion). C’est le mode écrasement.

En insertion, quand le curseur est au milieu du texte, le caractère tapé se met à la suite du point d’insertion, mais ce qui est important, c’est que tout le texte à droite (quand on écrit de gauche à droite) se décale pour lui faire de la place, sans qu’aucun caractère ne soit perdu.

En écrasement, le point d’insertion est remplacé par la mise en négatif du caractère cliqué. Le caractère tapé va écraser ce caractère en négatif ; et le caractère suivant devient en négatif ; si bien qu’un nouveau caractère tapé l’écrasera à son tour, etc.

 

Ces deux modes fonctionnent en bascule : c’est soit l’un, soit l’autre. Par défaut, le mode insertion est activé.

 

Je peux basculer de deux manières :

Au clavier :

[Inser] : le mode insertion passe en basculement et inversement.

Avec la souris :

Dans la barre d’état: ▼ dans la zone à droite de la langue du texte (zone vers le milieu à droite) le mode insertion (rien n’est affiché) bascule en mode écrasement (Écraser est affiché) ou inversement.

2.3 Mise en forme

Un texte composé en traitement de texte comprend deux types d’informations : le contenu visible et les caractères de contrôle, normalement invisibles, mais dont on voit les effets.

Le texte visible comprend les caractères tapés et d’autres insertions (images, graphiques, etc.).

Les commandes mettent le texte en forme. Par exemple, la touche [Entrée] occasionne un saut de ligne. Le caractère de contrôle correspondant (ascii 10) est posé dans le texte à la volée quand on tape [Entrée]. Il est invisible, mais on en voit son effet. Si je diminue la largeur de la zone d’édition, le texte sera réarrangé mais mon saut de ligne toujours à la même place dans le texte, après le caractère où je l’ai tapé. D’autres commandes usuelles : [Ctrl+ Entrée] enregistre un saut de page. [Tab] enregistre un saut sur le prochain tabulateur.

Il ne faut pas confondre ces caractères de contrôle avec les touches particulières pilotant la saisie, comme par exemple [Retour arrière]. Cette touche ne pose rien dans le texte ; elle se contente de supprimer le caractère précédant le point d’insertion. [Suppr] supprime le caractère suivant le point d’insertion.

Il ne faut pas non plus les confondre avec les touches particulières de direction (flèches ▲, ►, ▲, ◄, [Début], [Fin], [page ▲] ou [page ▼] qui ont pour seul effet de déplacer le point d’insertion dans la zone d’édition.

3. Sauvegarder son travail

La saisie d’un texte en traitement de texte se joue en mémoire. Si une panne de courant arrête brutalement l’ordinateur, la saisie est perdue. Plusieurs commandes existent pour sauvegarder un document.

3.1 Enregistrer  [Ctrl+ S]

Dans le menu général: ▼ FichierEnregistrer.

ou encore avec [Ctrl+ S].

 

Si le document à sauvegarder était en modification, le nouveau fichier écrase le fichier précédent sans prévenir. L’opération est terminée.

 

Si le document à sauvegarder est un nouveau document, le système exécute en fait la commande Enregistrer sous… (voir ci-après).

3.2 Enregistrer le fichier distant…

Permet de sauvegarder le fichier sur un cloud directement.

3.3 Enregistrer sous… [Ctrl+ Maj+ S]

Cette commande laisse le fichier chargé en début de travail dans son état initial et crée un nouveau fichier, résultat du travail.

Dans le menu général: ▼ FichierEnregistrer ;

<[Enregistrer sous] : fenêtre classique pour choisir un dossier dans l’explorateur de fichier ; je commence par choisir le dossier de destination ; si nécessaire, je peux créer un nouveau dossier ;

Nom du fichier : [Nom que je donne à mon document sur le disque];

Type : {Texte ODF (.odt) (*.odt)} (mais d’autres choix sont possibles dans d’autres cas);

Extension automatique du nom de fichier;

▼ ◄ Enregistrer ►.

Important : la commande Enregistrer sous… ne ferme pas la fenêtre du texte. Il est donc possible de continuer la saisie.

Seulement, il faut bien comprendre que le document en cours n’est plus le document initial, mais celui qui vient d’être indiqué dans Enregistrer sous… Si la saisie continuée était sauvegardée ensuite avec Enregistrer simple, ce serait le dernier document qui serait écrasé, et non le document initial.

3.4 Sauvegardes automatiques

LibreOffice prévoit un enregistrement de précaution (appelés sauvegardes automatiques) régulièrement pendant le travail. Si pour quelque raison que ce soit, l’application est interrompue brutalement, ou si l’ordinateur est mis hors tension brutalement, à la réouverture de LibreOffice, l’application propose de récupérer le ou les documents sauvegardés de cette façon. Ils sont rechargés dans la fenêtre dans l’état où ils étaient lors de leur dernière sauvegarde automatique. On peut continuer de travailler et les sauvegarder normalement.

La fréquence de ces sauvegardes automatiques est paramétrable :

Dans le menu général : ▼ OutilsOptions…Chargement/EnregistrementGénéral ;

Enregistrer
▣ enregistrer les informations de récupération automatiques toutes les :
♫ NNN Minutes ;
▼ ◄ OK ►.

Quelle fréquence adopter ? On serait tenté de mettre un nombre de minutes le plus petit possible pour perdre le moins de travail. Il faut seulement savoir que lorsqu’une sauvegarde automatique se fait (ce qui, en fonction de la longueur du document, peut prendre une ou deux secondes), le programme est en pause : ce qui est tapé n’est pas pris (le texte comme les clics sur des boutons). Pour une dactylo experte, c’est pénalisant. Un compromis est à trouver en fonction de votre vitesse de frappe.

4. Rappeler un document

Je rappelle un document existant pour le modifier ou tout simplement le consulter.

Avec l’explorateur de fichiers :

J’ouvre l’explorateur de fichiers;

Je me positionne dans le dossier contenant le document cherché;

▼▼ [fichier cherché];

<[nom du fichier] Libre Office Writer (nouvelle fenêtre); le document apparaît dans la zone principale, positionné au début.

Quand LibreOffice est ouvert, à partir de n’importe quel document de n’importe quel module :

– [Ctrl+ O (lettre O)] affiche l’explorateur de fichiers pour trouver le document à ouvrir.

– Pour un document récemment enregistré :

Dans le menu général: ▼ FichierDerniers documents utilisés ▼ [le document que je cherche]: le document s’affiche dans une nouvelle fenêtre LOW.

Cette méthode est bien pratique. La liste contient les documents tous modules confondus. Le nombre de ligne dans la liste est paramétrable par un expert ; par défaut = 25.

Informations complémentaires

Liens

PRT 2.1 Dictionnaire

BPMI 4.1 La saisie des informations

 

1.2 Lancer et découvrir LibreOffice

LOW – 30/03/2018 – 2

Logiciel et version

Windows 10 ;

LibreOffice 5.3.7  (https://fr.libreoffice.org/) ;

Plan de la fiche

1. Pour lancer LibreOffice

1.1 avec son icône

1.2 avec un document LibreOffice

1.3 avec un document autre, déclaré s’ouvrir avec LibreOffice

2. Découverte de LibreOffice

3. La fenêtre du traitement de texte

3.1 Généralités

3.2 Présentation des fenêtres de paramètres

3.3 Fenêtre principale

3.31 La barre de titre

3.32 Le menu général

3.33 Les barres d’outils

3.34 La zone de texte

3.35 La barre d’état

3.4 Les autres zones

3.41 Le sommaire automatique

3.42 La fenêtre de gestion des styles

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

1. Pour lancer LibreOffice

LibreOffice peut se lancer de trois façons, au moins.

1.1 Avec son icône

J’ai installé l’icône LibreOffice dans la barre des tâches (1.1 Installer LibreOffice). Il me suffit de cliquer dessus.

Dans la barre des tâche : ▼ ♥ LibreOffice[LibreOffice] ♥.

1.2 Avec un document LibreOffice

LibreOffice se lance automatiquement quand j’ouvre un document créé avec l’application.

1.3 Avec un document autre, déclaré s’ouvrir avec LibreOffice

Je peux paramétrer Windows pour que, par défaut, certains types de documents s’ouvrent automatiquement avec un module de LibreOffice.

Dans la barres des tâches : ▲ W10 ;

Applications et fonctionnalités ;

<[Paramètres] ‡ Applications et fonctionnalités

Dans la colonne de gauche : ▼ Applications par défaut ;

Sous la liste des applications : ▼ Choisir les applications par défaut par type de fichier ; <[]

Dans la fenêtre, toutes les extensions de fichiers présentes sur mon  système sont listées.

Supposons que je veuille désormais que mes documents.doc (créés avec MS Word) s’ouvrent avec LibreOffice Writer que nous sommes en train d’étudier ;

Je déroule la liste des extensions de fichiers jusqu’à .doc ;

▼ sur le programme indiqué (MS Word) ;

Dans la liste : ▼ LibreOffice Writer ;

Il n’y a pas à confirmer. En cas d’erreur, il faudra paramétrer dans l’autre sens.

La liste se réaffiche à chaque modification et c’est un peu fastidieux. Mais je ne fais pas cette opération tous les jours.

2. Découverte de LibreOffice

En lançant LibreOffice à partir de son icône, LibreOffice me propose une fenêtre affichant à gauche, un menu, et à droite, les derniers documents ouverts. Le menu général est restreint ; il comprend néanmoins l’appel des Options.

À ce stade, LibreOffice ne connaît pas le module que je veux utiliser.

Description du menu de gauche :

Ouvrir un document existant : en cliquant sur ce choix, une fenêtre de sélection d’un fichier s’ouvre dans l’explorateur. Classique.

Fichiers distants : je peux ouvrir directement un fichier sauvegardé sur un cloud.

Fichiers récents ► : la zone à droite du menu affiche les derniers fichiers utilisés (ce nombre est paramétrable) ; en cliquant sur ► en fin de ligne, un sous-menu me propose de vider la liste de ces fichiers. Sinon, pour ouvrir un fichiers récent, il me suffit de cliquer dessus dans la zone de droite. Au survol, une croix en haut à droite s’affiche : en cliquant dessus, le fichier est effacé de la liste (mais il reste présent sur le disque).

Modèles ► : pour appeler un modèle par module LibreOffice ou pour gérer les modèles.

 

Ensuite, le menu propose de créer un nouveau fichier par module installé. La liste mérite attention car sur chaque ligne, elle associe la désignation du fichier et le nom du module. Le choix fait dans cette partie indique le module à utiliser, et la liste nous précise comment nommer le fichier traité : document pour le traitement de texte, classeur pour le tableur, etc.

 

Dans notre démarche de découverte, je vous invite à cliquer sur Créer un document Writer. Après le clic, cette fenêtre s’efface pour laisser l’écran accueillir le module choisi.

3. La fenêtre du traitement de texte

LibreOffice Writer (que j’appelle LOW pour simplifier) utilise un système de fenêtres confortables :

  • une grande fenêtre pour saisir le texte ;
  • deux fenêtres flottantes ou fixes, rétractables, pour le sommaire et pour des fonctions comme les styles.

3.1 Généralités

La présentation des lignes de menu dans LibreOffice respecte un cadre général.

  • Quand un menu déclenche une opération (transformation, appel d’un sous-menu), il est proposé avec un libellé simple, sans « … »  ni ► en bout de ligne.
  • La flèche en bout de ligne (►) appelle un sous-menu.
  • « … » en fin de ligne menu signifie que le menu appelle une fenêtre de paramètres à valider.

3.2 Présentation des fenêtres de paramètres

Les fenêtres de choix à valider ou de paramétrages peuvent comporter un ou plusieurs onglets. Dans la barre des onglets, l’onglet actif est repérable facilement par sa position en premier plan.

Chaque onglet occupe la fenêtre complète. Dans la plupart des cas, il est possible de modifier les dimensions de la fenêtre à volonté. Par convention, je cite les onglets comme ceci : | Onglet |.

Dans un onglet, il peut y avoir plusieurs blocs. Ils ont séparés par un filet horizontal. Un bloc est identifié par un nom, posé en haut à gauche du bloc. Par convention, je cite les blocs comme ceci : ‡ bloc ‡

Les boutons de commandes (OK, Valider, Annuler, etc.) jouent au niveau de la fenêtre. Sauf cas particulier, toujours précisé, je peux passer d’un onglet à l’autre sans avoir à valider la fenêtre et sans perdre mon travail. Car la validation et l’abandon ferme la fenêtre de paramètres.

3.3 Fenêtre principale

C’est la fenêtre qui occupe la majeure partie de l’écran.

3.31 La barre de titre

C’est la barre horizontale supérieure. Elle est identique à toutes les fenêtres du système.

Tout à gauche : l’icône du module LibreOffice ;

À côté de cette icône, le titre du document. Tant qu’il n’a pas été sauvegardé, le document en cours de création est intitulé Sans nom # ;

À la suite du nom du document, le nom du module : LibreOffice Writer ;

De l’autre côté, à droite, les trois icônes classiques de toutes les fenêtres :[Réduire], [Niveau inférieur/Agrandir] et [Fermer]. Sous MacOs ou Linux, ces trois icônes sont à gauche de la barre de titre. Précisions sur ces icônes ici : BPMI 4.31 L’écran et son cinéma, trois icônes

3.32 Le menu général

Cette ligne est sous la barre de titre.

Elle comprend les intitulés des grandes fonctions : Fichier, Édition, Affichage, Insertion, Format, Tableau, Outils, Fenêtre, Aide.

En cliquant sur un de ces titres, le sous-menu est déroulé dessous.

Dans ce sous-menu, en cliquant sur une ligne, soit on active la fonction, soit on ouvre un nouveau sous-menu.

Dans mes procédures, j’indique ce menu avec l’expression : « Dans le menu général : ».

3.33 Les barres d’outils

Sous le menu général, une ou plusieurs lignes proposent des boutons, appelés outils. La présence et l’absence de ces boutons sont totalement paramétrables par l’utilisateur.

Un bouton peut se présenter avec trois états différents :

  • Indisponible : le bouton est en grisé ; son survol donne une indication de sa fonction ; mais on ne peut pas le cliquer.
  • Disponible : le bouton est affiché normalement ; la fonction qui s’affiche au survol est disponible ; elle se lance d’un clic.
    Fonctionnel : le bouton apparaît dans un cadre qui le met en relief ; la fonctionnalité qu’il paramètre est active.

 

Un bouton peut jouer en bascule. Le clic le fait passer de Disponible à Fonctionnel et inversement.

 

Les boutons sont rassemblés par groupes. Quand un groupe est précédé d’un ligne verticale en pointillés, il peut être déplacé, soit ailleurs dans les barres d’outils, soit en fenêtre flottante dans la zone de texte.

L’accroche du déplacement se fait sur cette barre verticale pointillée. De même, une fenêtre flottante en zone de texte peut être ramenée dans la barre d’outils en l’y faisant glisser.

 

Une barre d’outils peut aussi s’afficher sous la zone de texte, au-dessus de la barre d’état.

3.34 La zone de texte

C’est la zone dans laquelle le texte est composé à partir du clavier. En langage technique, on appelle cette zone, une zone d’édition (de edit en anglais qui signifie modifier, traduit par un traducteur neurasthénique ; zone de travail aurait été plus réaliste).

Cette zone dispose, suivant les besoins, des deux ascenseurs (un vertical et un horizontal) qui permettent d’afficher des parties de textes que les dimensions de la fenêtre cachent.

Suivant les paramétrages, cette zone peut comporter aussi des règles verticale et horizontale, des repères matérialisant des marges, les tabulateurs, l’en-tête et le pied-de-page, les notes de bas-de-page. Nous verrons tous ces détails plus loin.

3.35 La barre d’état

C’est la dernière ligne tout en bas de la fenêtre qui comprend plusieurs zones intéressantes. Je les présenterai plus loin en détail. On l’appelle aussi la ligne de contrôle.

3.4 Les autres zones

3.41 Le sommaire automatique

[F5] agit comme une bascule pour afficher ou masquer le sommaire automatique. Il est affiché dans une fenêtre verticale de même hauteur que la zone de texte. Quand je l’appelle, sa fenêtre se présente de la même façon et à la même place que précédemment. Elle peut être collée à la zone de texte, à droite ou à gauche ; dans ce cas, la zone de texte est réduite d’autant. Elle peut être aussi transformée en fenêtre flottante dans la zone de texte ; pour la déplacer, je l’accroche sur sa barre de titre. En la ramenant vers l’extérieur de la fenêtre principale, à droite ou à gauche, elle prend sa forme de fenêtre collée à la zone de texte. Je peux aussi la décoller ou la recoller avec [Ctrl+ Alt+ ▼▼] dans sa zone de titre en dehors des icônes.

3.42 La fenêtre de gestion des styles

[F11] agit comme une bascule pour afficher ou masquer la gestion des styles. Cette fenêtre se présente et se déplace comme celle du sommaire automatique.

Nous reviendrons en détail sur ces fenêtres.

Informations complémentaires

Liens

BPMI 4.31 L’écran et son cinéma

1.1 Installer LibreOffice

LOW – 30/03/2018 – 2

Logiciel et version

Windows 10 ;

LibreOffice 5.3.7  (https://fr.libreoffice.org/) ;

Préalables

PRT 1.2 Conventions

PRT 1.3 Procédures

Pourquoi LibreOffice ?

Parce que c’est un produit fiable, complet.

Conçu, distribué et maintenu en open source, il est gratuit.

En France l’Administration l’impose progressivement à tous ses services.

Et votre serviteur l’utilise depuis presque le début.

J’utilise un produit différent, dois-je installer en plus LibreOffice ?

La question est intéressante.

Pour le moment, je vous conseille de conserver votre produit différent et de continuer à l’utiliser.

Mais pour me suivre le plus simplement possible dans ce site, je vous recommande d’installer aussi LibreOffice et de faire les exercices avec cette suite.

Ensuite, vous choisirez entre les deux.

Installation de LibreOffice

Si LibreOffice n’est pas installée sur votre ordinateur, vous allez commencer par l’installer.

Connectez-vous au site de LibreOffice : fr.libreoffice.org.

Profitez-en pour consulter le site si vous voulez en savoir plus sur LIbreOffice.

Un bouton Télécharger maintenant vous invite à le cliquer. ▼…

 

La page qui s’affiche alors mérite qu’on s’y attarde. Si vous êtes un habitué de Microsoft, vous allez tout de suite voir la différence :

La version du produit à télécharger, compte tenu de votre environnement personnel, est affichée en clair : Libre Office Stable.

Il existe une version plus récente qui est en cours de mise au point. Elle est destinée aux aventuriers qui sont impatients de voir de nouvelles fonctionnalités ou de participer aux tests. Cette version sportive s’appelle Libre Office Évolution. Elle n’est pas pour vous.

Deux téléchargements vous sont proposés : Installateur principal et Aide intégrée de LibreOffice en français.

Pour le premier, vous voyez « Sélectionné :  » suivi de la version avec son numéro et surtout de votre configuration système en clair. Pour moi, je lis : « Windows x86_64 » car je suis équipé de Windows sur un ordinateur 64 bits.

Un lien me permet de charger autre chose. Il ne vous concerne pas.

Vous pouvez alors cliquer sur le bouton « Télécharger la version X.Y.Z »

Le téléchargement est classique. Le fichier pèse 223 Mo, c’est précisé. Il lui faut donc quelques minutes.

 

Pendant ce téléchargement, vous pouvez lancer le deuxième qui est proposé à la suite (pour le téléchargement, une nouvelle page a été affichée pour vous inviter à donner quelques chose ; vous pourrez le faire plus tard ; revenez sur la page précédente).

Cliquez sur le bouton « Aide pour l’utilisation hors ligne ». Voilà un intitulé qui pourrait être amélioré : il présuppose que vous savez déjà que LibreOffice dispose d’une aide en ligne (ce qui n’est pas nécessairement le cas, n’est-ce pas ?).

En fait, ce téléchargement vous propose d’installer une aide en local qui fonctionne sans être connecté à internet. C’est la même, mais elle sera plus rapide en local.

Ce fichier, c’est indiqué dessous, est léger. Le téléchargement prend quelques secondes. Mais attendez d’avoir installé l’installateur principal avant d’installer l’aide.

 

Quand le téléchargement de l’installateur principal est terminé : fermez toutes vos applications, y compris votre navigateur internet (sinon, vous aurez des soucis) ;

▼▼ sur le fichier téléchargé ;

confirmez au plus simple les réponses proposées ;

demandez une icône sur le bureau et sur la barre des tâches ;

ne demandez pas le téléchargement de LibreOffice au démarrage de l’ordinateur.

Installer l’aide locale

Quand l’installateur principal est installé, vous devez installer l’aide en ligne téléchargée. Le processus est identique à celui de l’installateur principal.

Vérification de la dernière version

Si vous avez déjà LibreOffice, je vous conseille de vérifier que vous disposez bien de la dernière version stable.
Vérifiez que vous êtes bien connecté à Internet, sinon, faites le nécessaire ;

Lancez LibreOffice ;
Dans : ▼ AideVérifier les mises à jour… ;

<[Vérifier les mises à jour] ‡ Statut ‡ :

Si vous êtes à jour : LibreOffice version 5.3 est à jour.
Sinon, il vous est proposé de charger la dernière version ; faites-le ; la suite est identique à l’installation.

Mettre une icône LibreOffice en barre des tâches

Si l’icône est absente de la barre des tâches, je vous conseille vivement d’en mettre une.

 

Si un raccourci LibreOffice est affiché sur le bureau (je l’appelle LO_sur_le_bureau) :

▲ ♥ LO_le_bureau ♥ ▲ Épingler à la barre des tâches.

 

Si aucun raccourci n’est sur le bureau, il faut passer par la liste des applications :

Dans la barre des tâches : ▼ W10 ;

Faites défiler la liste jusqu’à voir LibreOffice ;

▼ sur la flèche en fin de ligne pour déployer la liste détaillée ;
Envoyer vers… ▼ PlusÉpingler à la barre des tâches.

L’icône de LibreOffice est désormais accrochée à la barre des tâches.